Les bureaux de vote ont ouvert au Nigeria, après un report inopiné d’une semaine, pour accueillir quelque 72,8 millions d’électeurs qui choisiront leur président au cours d’un scrutin serré entre les deux favoris, le sortant Muhammadu Buhari et l’opposant Atiku Abubakar.
Une semaine après le report surprise, les élections présidentielle et législatives doivent se tenir samedi au Nigeria. Un scrutin annoncé comme très serré qui se déroule dans un climat tendu entre le parti du Congrès des progressistes (APC, au pouvoir) et le Parti populaire démocratique (PDP).
Les États-Unis ont annoncé vendredi qu’ils interdisaient désormais leur territoire à plusieurs responsables de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), notamment le chef de la Commission électorale et le juge qui a validé les résultats.
L’entreprise néerlandaise spécialisée dans la sécurité numérique a remporté le marché du fichier électoral biométrique au Niger. Il sera utilisé pour la première fois lors des scrutins présidentiel et législatifs de 2021.
Retrait des cartes d’électeurs, préparation des bureaux de vote, mais aussi polémique sur le fichier électoral… À 48 heures du premier tour de l’élection présidentielle, ce dimanche, la bonne organisation du scrutin est au centre de toutes les attentions.
Accusations falsifiées, vidéos détournées, révélations frelatées… Jusqu’au scrutin du 23 février, la campagne présidentielle aura été émaillée par une propagation de fake news sans précédent dans le pays. Et ce, en dépit des efforts des plateformes de « fact-checking », fruits de la collaboration entre les médias et les réseaux sociaux.
Lors de son dernier meeting de campagne jeudi à Pikine, en banlieue de Dakar, le rival de Macky Sall s’est une ultime fois posé en candidat de la rupture.
La Commission électorale du Nigeria a assuré jeudi que les élections présidentielle et législatives, qui auraient dû avoir lieu samedi dernier et ont été reportées d’une semaine, auront bien lieu comme annoncé samedi 23 février.
Soutien de dernière minute d’Idrissa Seck, l’opposant Mamadou Diop Decroix, secrétaire général d’And Jëf-PADS et proche d’Abdoulaye Wade, veut croire à une vraie dynamique autour de son candidat pour « chasser » le président sortant Macky Sall…
Confiant dans la victoire au premier tour du président sortant, le porte-parole du gouvernement et du parti présidentiel, Seydou Guèye, tire à boulets rouges sur les opposants qui feront face à son champion le 24 février. Selon lui, la campagne a révélé « une fusion totale entre Macky Sall et les populations ».
18 leaders de partis et personnalités politiques ont participé, mercredi 20 février à Alger, à la rencontre de l’opposition initiée par Abdallah Djaballah (FJD). Au bout de plus de quatre de heures de débat, les protagonistes n’ont réussi à trancher ni sur l’option d’une candidature unique face à celle du président Bouteflika, ni sur celle d’un boycott collectif du scrutin. Coulisses.
Depuis l’annulation officielle de #SunuDébat par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel, le 19 février, les spéculations vont bon train. Le CNRA a-t-il cédé in extremis à une injonction de Macky Sall, qui s’était refusé à participer à ce débat entre les candidats du premier tour ? Ou l’accord de principe d’abord donné par ses challengers s’est-il révélé de pure forme ?
Le Mouvement de la résistance nationale a appelé Yoweri Museveni à « continuer à diriger le Mouvement et l’État en 2021 et au-delà ». L’annonce du parti au pouvoir fait suite à une réforme constitutionnelle controversée et contestée venue supprimer fin 2017 la limite d’âge de 75 ans pour pouvoir être élu président.
Le CNRA a tranché : #SunuDébat n’aura pas lieu. Lancée par des citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, cette initiative visait à rassembler les candidats à l’élection présidentielle à l’occasion d’un débat télévisé.
Affaiblie et encore tributaire d’Abdoulaye Wade, qui appelle au boycott d’un scrutin qu’il dit « verrouillé », l’opposition jouera gros le 24 février. Parviendra-t-elle à mettre Macky Sall en ballotage ?
Le chef de l’État a nommé, dimanche 10 février, son conseiller spécial à la Présidence Tayeb Belaïz à la tête du Conseil constitutionnel, en remplacement de Mourad Medelci, décédé des suites d’une longue maladie. Un poste stratégique, à la veille de l’élection présidentielle.
À Kinshasa, certains élus provinciaux, chargés d’élire les gouverneurs et sénateurs lors des élections de mars prochain, sont accusés par des candidats de demander de l’argent en échange de leurs voix, des sommes allant de 20 000 à 50 000 dollars. Pour dénoncer cette corruption, deux candidats ont retiré leur candidature.
Depuis plusieurs années, c’est le leitmotiv de l’opposition sénégalaise : le processus électoral manque de transparence et d’équité, et le scrutin risque d’être entaché de fraudes. Une accusation que les démentis successifs des autorités ne parviennent pas à dissiper.
Dans un contexte mondial où les rituels électoraux démocratiques semblent produire de plus en plus d’élus populistes ou incompétents, il vaut mieux vivre dans un pays comme le Sénégal, selon Gilles Olakounlé Yabi, où les programmes politiques des candidats à la présidentielle jouent un rôle important.
Le président de la Commission électorale indépendante du Nigeria (INEC) a déclaré assumer la « totale responsabilité » du report de l’élection présidentielle de samedi, niant toute « interférence politique ».
Appelant à un autodafé du matériel électoral et à un boycott de l’élection, l’ex-président Abdoulaye Wade est bien seul à préconiser la politique de la terre brûlée. Au soir du 24 février, il pourrait s’y brûler les ailes…
Les élections présidentielle et législatives prévues ce samedi 16 février sont reportées à la semaine prochaine, a annoncé, tard dans la nuit de vendredi, la commission nationale électorale indépendante (INEC). Une décision in extremis vertement dénoncée par les Nigérians et les principaux candidats, qui s’accusent mutuellement d’intentions frauduleuses.
Il est l’un des hommes les plus riches et les plus controversés du Nigeria. À 72 ans, Atiku Abubakar tente pour la quatrième fois de briguer la magistrature suprême. Peter Obi, choisi comme vice-président à 57 ans, fait lui figure de technocrate spécialiste des dossiers économiques.
Le président Muhammadu Buhari et son vice-président, Yemi Osinbajo, candidats à leur propre succession, ont filé la parfaite entente au sommet de l’Etat nigérian. Issus de deux mondes différents, les deux hommes se complètent au point de jouer trop souvent au ping-pong avec le pouvoir présidentiel.
Le ministre de l’Intérieur sénégalais, Aly Ngouille Ndiaye, a minimisé ce 14 février l’impact des appels de l’ancien chef de l’État, Abdoulaye Wade, à empêcher la tenue du scrutin présidentiel. Il a également assuré qu’il était devenu impossible de « truquer des élections » dans le pays.
Le 14 février, dernier jour de la campagne pour la présidentielle du 16 février au Nigeria, les candidats ont animé leur ultime meeting dans une ambiance généralement calme, malgré quelques heurts.
Après l’officialisation dimanche 10 février de sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril, le chef de l’État sortant s’est entouré d’une équipe de fidèles dirigée par son ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, afin de vanter ses réalisations et de promettre des réformes. Les détails.
Le 30 janvier, les députés tunisiens ont élu ce juriste à la tête de l’Isie, l’instance chargée d’organiser les élections. Un poste clé : une présidentielle et des législatives sont prévues cette année.
Arrivé il y a une semaine dans la capitale sénégalaise, l’ancien président sénégalais a multiplié les rencontres avec des représentants de l’opposition. Mais mercredi soir, Abdoulaye Wade a réitéré ses appels à attaquer les bureaux de vote pour empêcher la tenue de la présidentielle.
À une dizaine de jours du premier tour de l’élection présidentielle sénégalaise, le porte-parole de Y en a marre appelle ses compatriotes à massivement aller voter le 24 février. Et assure que le mouvement citoyen ne soutient aucun candidat. Interview.