Pour s’assurer que l’élection du futur président sénégalais se déroule dans de bonnes conditions, l’Eglise du Sénégal envoie des « observateurs » formés dans différents bureaux de vote. Au total, un millier de volontaires composés de membres de la commission « justice et paix » et des scouts du Sénégal se mobilisent.
Des milliers de lecteurs de carte d’électeurs, utilisés pour vérifier l’identité des votants à quelques jours des élections générales, ont été détruits par le feu dans le sud-est du Nigeria, dans le cadre d’une vague d’incendies des bureaux de la Commission électorale à travers le pays.
Au moins 15 personnes sont décédées, selon un bilan encore provisoire, au cours d’une violente bousculade déclenchée à la fin du meeting du président Muhammadu Buhari dans le sud-est du Nigeria, alors qu’une partie de la foule a voulu sortir précipitamment par une sortie du stade.
La gendarmerie sénégalaise a arrêté 24 personnes, dont une vingtaine de partisans d’Issa Sall, et saisi des armes après les violences électorales qui ont jusqu’à présent fait au moins deux morts.
La campagne #SunuDébat, lancée début janvier par quelques citoyens sénégalais sur les réseaux sociaux, a fini par se concrétiser : un débat télévisé entre les candidats à la présidentielle aura lieu le jeudi 21 février. Seul Macky Sall refuse encore d’y participer.
Les élections du 30 décembre 2018 n’ont pas été marquées par des progrès significatifs pour les femmes. Malgré des années d’investissements nationaux et internationaux, la parité en République démocratique du Congo (RDC) reste un agenda inachevé.
Les promesses d’Abdelaziz Bouteflika, candidat à sa propre succession lors du scrutin présidentiel d’avril prochain, de mener des réformes sur tous les plans et d’organiser une conférence nationale pour ressouder le pays, ne sont pour les candidats et partis de l’opposition qu’un leurre pour faire accepter l’idée d’un cinquième mandat.
Le président algérien « annonce sa candidature à la présidentielle d’avril 2019 », a fait savoir l’Agence de presse officielle ce dimanche. Abdelaziz Bouteflika doit adresser un « message à la nation » dans la journée.
L’un est un novice, l’autre un habitué des arcanes du pouvoir. À quelques jours d’une présidentielle dont Macky Sall est le favori, Ousmane Sonko et Idrissa Seck incarnent les deux faces d’une classe politique en pleine recomposition.
Politologue, spécialiste du Sénégal et maître de conférences à Sciences-Po Bordeaux, Étienne Smith livre son analyse sur la nouvelle donne politique au Sénégal, à quelques jours de la présidentielle.
Le Front de libération nationale « présente comme candidat à la prochaine élection présidentielle Abdelaziz Bouteflika », a annoncé Moad Bouchareb lors d’un meeting à Alger. Âgé de 81 ans, le chef de l’Etat algérien n’a pour le moment pas officialisé sa candidature à un cinquième mandat.
Le principal parti d’opposition au Nigeria a affirmé samedi avoir été contraint d’annuler un important meeting prévu à Abuja dans le cadre de la campagne pour la présidentielle, accusant le président Muhammadu Buhari et le parti au pouvoir d’être derrière l’interdiction d’accès au site.
C’est désormais officiel : l’ex-maire de Dakar, empêché de concourir à la présidentielle, appelle à voter pour Idrissa Seck le 24 février. Un soutien de choix pour le leader de la coalition Idy 2019, qui multiplie les ralliements.
Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a entamé lundi 4 février une série de consultations en vue de présenter une candidature commune au prochain scrutin présidentiel. Objectif : rallier à l’idée Ali Benflis, le général Ali Ghediri et l’islamiste Abderrazak Makri. Un défi qui ne s’annonce pas du tout gagné.
La Cour de justice de la Cedeao a rejeté la demande de « mesures provisoires » déposée par les avocats de Khalifa Sall. L’instance statuera le 20 février, quatre jours avant le scrutin, sur son droit – ou non – à briguer le fauteuil présidentiel. Le même jour, la Cour jugera la requête de Karim Wade portant sur son inscription sur les listes électorales.
En appelant ses partisans à brûler leur carte d’électeur et celles de leur famille, lors d’un meeting improvisé à Dakar, ce jeudi, l’ancien président sénégalais a franchi un cap supplémentaire dans son appel au boycott de l’élection présidentielle. Mais son mot d’ordre provoque le scepticisme dans son propre camp.
Alors que le président Félix Tshisekedi est d’ores et déjà investi, Martin Fayulu l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle congolaise ne renonce pas. Après avoir saisi la Cour constitutionnelle, il fait désormais appel à la Cour africaine des droits de l’homme pour « réclamer la vérité des urnes ».
Le secrétaire général d’And Jëf-PADS, proche d’Abdoulaye Wade, a annoncé mercredi son ralliement à Idrissa Seck. Une prise de position contraire à celle de Wade – qui refuse de soutenir tout autre candidat que son fils Karim – annoncée à la veille du retour de l’ancien président à Dakar.
Attendu au Sénégal ce jeudi, l’ex-président de la République a diffusé hier une vidéo appelant au boycott de l’élection du 24 février. Courtisé par les rares candidats en lice face à Macky Sall, l’ancien opposant historique a-t-il repris du service ?
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, que son camp appelle à se présenter à l’élection présidentielle du 18 avril, n’est pas en mesure d’effectuer un 5e mandat « en raison de sa maladie », a estimé mercredi le principal parti islamiste du pays.
L’ex-président sénégalais a appelé la population à s’opposer pacifiquement à la tenue d’une présidentielle « verrouillée », destinée selon lui à reconduire son successeur, Macky Sall. Il a également évoqué son retour au Sénégal, annoncé pour le jeudi 7 février.
Joyce Banda, ancienne chef de l’État du Malawi, a annoncé mardi sa candidature à l’élection présidentielle du 21 mai, rompant avec un accord signé quelques jours plus tôt avec l’actuel vice-président Saulos Chilima.
Le 16 février, il sera le principal adversaire d’un Muhammadu Buhari affaibli. Son expérience politique suffira-t-elle à faire oublier son image de multimillionnaire sulfureux ?
Ils sont plus jeunes et plus séduisants que les candidats à la présidentielle et pourraient bien être les plus grands atouts de Muhammadu Buhari et d’Atiku Abubakar.
Huit ans après la vague de contestation qui a suivi la « révolution » tunisienne, comment ont évolué les trois pays du Maghreb où aura lieu cette année une élection présidentielle ? Je veux parler, bien sûr, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Mauritanie (le scrutin annoncé en Libye étant des plus hypothétiques). Les enjeux y sont bien différents. Les chemins parcourus depuis 2011, aussi.
L’opposant malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC), Martin Fayulu, est apparu devant des milliers de partisans samedi à Kinshasa lors d’un meeting test après sa défaite électorale.
L’ancien maire de Dakar et ex-président de l’Assemblée nationale va officialiser samedi son ralliement à Idrissa Seck. Un nouveau soutien de poids pour le candidat de la coalition « Idy 2019 » en vue de la présidentielle.
À deux semaines du scrutin du 16 février, le prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka a déclaré qu’il n’apportait son soutien ni au président sortant Muhammadu Buhari ni à son principal opposant, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
Contrairement à sa précédente candidature, qu’il avait déclaré à la veille de l’expiration du délai réglementaire, plusieurs sources ont certifié à Jeune Afrique que l’annonce officielle d’un cinquième mandat de l’actuel chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, est imminente. Sauf imprévu lié à son état de santé.