Les députés de l’ARP (Assemblée des représentants du peuple) ont élu Nabil Baffoun à la tête de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), après des mois de tractations. Le renouvellement du tiers des membres de l’instance a également eu lieu. L’Isie est donc désormais, enfin, opérationnelle pour préparer les législatives et la présidentielle de 2019.
L’agence anti-corruption du Nigeria a lancé des poursuites judiciaires contre l’ancien secrétaire du gouvernement et un ex-chef des renseignements. Les deux hommes sont des proches du président Muhammadu Buhari, candidat à un second mandat en février.
La maire de Podor soutiendra la réélection du président Macky Sall. Une décision qui suscite l’amertume sur les réseaux sociaux, tant cette dissidente socialiste, qui s’affichait hostile à l’actuel chef de l’État, donne l’impression d’avoir “transhumé” à quelques jours de l’élection.
Le RHDP organisait samedi son premier congrès ordinaire. Lors de cet événement consacrant la naissance du parti unifié, Alassane Ouattara a évoqué la possibilité de briguer un 3e mandat en 2020 et annoncé qu’il « donnerait sa décision l’année prochaine ».
Sans attendre le 4 mars, date limite du dépôt des candidatures, pour être fixé sur la décision de l’actuel président de la République de briguer ou non un cinquième mandat, le front du boycott du scrutin présidentiel du 18 avril s’élargit considérablement.
Le Conseil national de dialogue politique (CNDP) a adopté le 24 janvier le nouveau code électoral au Niger, en l’absence de l’opposition politique, qui avait refusé de siéger. Celui-ci doit être utilisé pour la première fois pour les locales, prévues en 2020, et surtout la présidentielle de 2021.
Le mandat des députés malgaches prend fin le 5 février, mais aucune date n’a encore été fixée pour les prochaines législatives. L’organisation de ce scrutin sera l’un des premiers défis du président Andry Rajoelina et du gouvernement du Premier ministre Christian Ntsay, dont la composition vient d’être annoncée.
Félix Tshisekedi a officiellement été investi le 24 janvier président de la République démocratique du Congo. C’est la première passation de pouvoir légale de l’histoire du pays. Le nouveau président a assuré vouloir « défendre la Constitution » et travailler à la construction d’un « Congo réconcilié ».
La principale femme candidate à l’élection présidentielle de février au Nigeria, Obiageli Ezekwesili, s’est retirée de la course ce jeudi pour former une coalition d’opposition qui se poserait en alternative aux deux grands partis.
Siéger ou pas ? Le débat émerge sur les bancs de l’opposition à l’Assemblée nationale, dont le mandat a été prorogé par décret présidentiel. Une session extraordinaire, dont la date n’a pas encore été fixée, devrait se tenir dans les prochaines semaines.
Le document avait pour partie fuité dans la presse dès le 15 janvier. Le rapport de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) donnant Martin Fayulu vainqueur de la présidentielle est désormais disponible en intégralité.
Le président sortant Joseph Kabila est apparu mercredi soir sur les écrans de la télévision nationale, à la veille de l’investiture de Félix Tshisekedi à la tête du pays, pour affirmer qu’il transmettrai le pouvoir « sans regret ni remords ».
Outre les déclarations d’intention de sérieux prétendants, comme l’ex-chef de gouvernement Ali Benflis ou le général Ali Ghediri, l’opération de retrait des formulaires de candidature à l’élection présidentielle du 18 avril tourne depuis quelques jours au grand cirque, avec des déclarations toutes plus farfelues les unes que les autres.
Si les partis de l’opposition ont récemment annoncé leur volonté d’aller aux législatives du 28 avril prochain avec une seule liste, plusieurs sujets de discorde, dont le choix de la tête de liste, mettent à mal leur stratégie politique.
Le président en exercice de l’UA, Paul Kagame, et le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat, ont reporté sine die leur voyage à Kinshasa, initialement prévu le 21 janvier. Quatre jours plus tôt, ils avaient mis en doute la victoire de Félix Tshisekedi dans un communiqué d’une fermeté inédite. Mais entre-temps, d’intenses tractations diplomatiques ont eu lieu.
La réforme de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI) est sur les rails, avec le début des premières discussions à Abidjan. Ce dossier cristallise une partie des tensions entre le pouvoir et l’opposition, avec en ligne de mire la présidentielle de 2020.
Annoncée pour le mardi 22 janvier, l’investiture de Félix Tshisekedi, confirmé président élu de la RDC par la Cour constitutionnelle, aura finalement lieu ce jeudi 24 janvier au Palais de la nation, selon son porte-parole.
Tout comme Karim Wade, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a vu le Conseil constitutionnel rejeter définitivement sa candidature à la présidentielle. Il vient de saisir la Cour de justice de la Cedeao dans le cadre d’une procédure en urgence contre l’État du Sénégal.
Ses requêtes rejetées et la victoire de Félix Tshisekedi confirmée par la cour constitutionnelle avant le lever du soleil, l’opposant Martin Fayulu a dénoncé le 20 janvier, un « coup d’État constitutionnel » annonçant qu’il se considère désormais comme « le seul président légitime » de la RDC.
L’absence du chef de l’État Muhammadu Buhari à l’ouverture du débat qui devait réunir, le 19 janvier, cinq candidats à la présidentielle du 16 février prochain, a provoqué le départ de son adversaire principal, l’ancien vice-président Atiku Abubakar.
Le général à la retraite Ali Ghediri a indiqué samedi qu’il comptait se présenter à l’élection présidentielle en Algérie prévue le 18 avril, devenant le premier prétendant à se déclarer depuis l’annonce officielle de la date du scrutin.
Alors que plusieurs chefs d’État africains lui demandaient de surseoir à sa décision, la Cour constitutionnelle de la RDC a confirmé, dans la nuit, la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Le célèbre mouvement citoyen sénégalais, qui célèbre ses huit ans ce vendredi, avait été un acteur clé de la victoire de Macky Sall contre Abdoulaye Wade en 2012. Mais un septennat plus tard, rien ne va plus entre le président sortant et Y en a marre.
Madagascar a bien un président élu à sa tête en ce mois de janvier. Et le soulagement semble même général. Reste à Andry Rajoelina de répondre aux attentes des populations.
C’est un hashtag qui prend de l’ampleur au Sénégal : #SunuDébat. Volonté affichée par les internautes : obtenir des candidats à la présidentielle du 24 février la participation à un débat télévisé. Initiatrice du mouvement sur Twitter, Awa Mbengue, les enjoint à « jouer le jeu démocratique ».
Comme cela a été décidé lors du mini-sommet d’Addis-Abeba sur les élections en RDC, une délégation de chefs d’État doit se rendre à Kinshasa dès lundi. Ils entendent placer Joseph Kabila devant une alternative inédite.
Le président a convoqué le vendredi 18 janvier le corps électoral pour la tenue du scrutin présidentiel qui aura lieu le jeudi 18 avril prochain, a indiqué un communiqué de la présidence algérienne.
Les chefs d’État africains réunis à Addis Abeba ce 17 janvier ont estimé qu’il existait de « sérieux doutes sur la conformité des résultats provisoires » de la présidentielle congolaise, annoncés par la Ceni. Ils appellent à la suspension de la proclamation des résultats et annoncent l’envoi d’une mission de haut niveau à Kinshasa.
Alors que le processus politique semblait relancé, les tensions au sein du Conseil présidentiel et la reprise des combats entre milices à Tripoli remettent en cause les progrès de ces derniers mois.
Alors que les spéculations autour d’un report de l’élection présidentielle algérienne se multiplient, la Constitution indique que le mandat du président sortant ne s’achève pas cinq ans jour pour jour après son élection, mais après sa prestation de serment. La présidentielle algérienne devrait donc se dérouler avant le 28 avril.