À l’approche des législatives de décembre, la classe politique s’égare en querelles byzantines sur le mode de scrutin, le nombre de mandats présidentiels et la composition de la Ceni.
Le président camerounais Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir, prête serment le 6 novembre pour un septième mandat dans un climat de tension, au lendemain de l’enlèvement de 79 élèves en zone anglophone frappée par un conflit armé.
La fin de la campagne pour l’élection présidentielle malgache du 7 novembre a été marquée par des accusations de fraudes de la part d’une partie des candidats. Certains assurent même avoir des preuves de l’existence d’électeurs fictifs.
Les trois favoris à la présidentielle malgache ont tenu meeting pour le dernier week-end de la campagne. L’occasion pour eux de vanter leurs mesures phares.
Après le Mali, puis le Sénégal et le Burkina Faso, bientôt le Togo ? Comme un effet domino, le vote des diasporas, considéré à tort ou à raison comme une avancée démocratique, s’institutionnalise à travers les pays d’Afrique de l’Ouest.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-et-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Freddy Matungulu.
Le 7 septembre, Hery Rajaonarimampianina a officiellement démissionné de la présidence de la République de Madagascar, une condition sine qua non pour pouvoir briguer un second mandat, le 7 novembre.
Les résultats du nouveau sondage du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), rendus publics ce mardi 30 octobre, placent l’opposant Félix Tshisekedi loin devant Emmanuel Ramazani Shadary, dont l’entourage dénonce une « volonté de conditionner l’électorat ». Au point d’influer sur le choix du candidat unique de l’opposition ?
Les résultats du second tour ont confirmé la large victoire du parti présidentiel PDG, l’opposition ayant réussi à sécuriser 17 élus à l’Assemblée. Une opposition dont aucun leader n’a réussi à conquérir de sièges.
Le parti islamiste Tewassoul, principal parti d’opposition en Mauritanie, a remporté samedi l’élection pour la mairie d’Arafatt, son fief principal dans la capitale Nouakchott, a annoncé dimanche la Commission électorale indépendante nationale (Céni).
Alors que le Parti démocratique gabonais est déjà assuré d’avoir la majorité dans la future Assemblée, les électeurs étaient appelés aux urnes pour le second tour des législatives.
Les candidats malheureux aux élections locales du 13 octobre avaient jusqu’au mercredi 24 pour déposer un recours devant la chambre administrative de la Cour suprême. 102 recours ont été déposés. La Cour rendra son verdict dans un délai de 30 jours.
Alors que Jean-Jacques Lumumba, le petit neveu de Patrice, dénonce une « parodie d’élection » son oncle Roland annonce son ralliement au Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila et appelle à voter pour son candidat, Emmanuel Ramazani Shadary.
Des milliers de manifestants se sont mobilisés à Kinshasa et dans plusieurs grandes villes de la RDC le 26 octobre pour protester contre les machines à voter, prévues pour le scrutin du 23 décembre prochain.
Arrivé de justesse en tête au premier tour, Alexandre Barro-Chambrier du Rassemblement héritage et modernité affronte Séverin Pierre Ndong Ekomi du Parti démocratique gabonais pour l’un des derniers duels à enjeux des législatives.
Le scrutin présidentiel, dont le premier tour se déroule le 7 novembre, doit permettre d’enfin tourner la page de la crise ouverte en 2009. 36 candidats – dont les trois derniers chefs de l’État – s’y affrontent, dans une ambiance tendue.
Le président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), revient pour Jeune Afrique sur les prises de position de la plus haute juridiction malgache, alors que le pays est plongé dans une crise politique depuis plusieurs mois.
L’élection municipale du 13 octobre à Grand-Bassam, à l’est d’Abidjan, a été particulièrement tendue. Plus d’une semaine après la proclamation des résultats, la polémique n’a pas pris fin et les partisans du maire sortant contestent toujours le scrutin.
Un mort par balle la semaine dernière, un autre lors de la marche de l’opposition mardi 23 octobre, le chef de file de l’opposition qui affirme avoir été la cible d’une tentative d’assassinat… La Guinée est à nouveau secouée par des tensions politiques fortes.
L’écrivain et chercheur camerounais Éric Essono Tsimi défend le caractère démocratique de l’élection qui a vu la réélection de Paul Biya pour un septième mandat.
Moins d’une semaine après la déclaration du patriarche Antoine Gizenga appelant ses partisans à soutenir la candidature d’Emmanuel Ramazani Shadary, certains cadres du Parti lumumbiste unifié (Palu) renâclent à s’aligner, tandis que des alliés prennent leur distance.
Les récents propos de responsables de l’UDPS laissent entendre que le principal parti de l’opposition serait désormais prêt à prendre part aux élections du 23 décembre, malgré le maintien de la controversée machine à voter. Qu’en est-il vraiment ?
Sans surprise, le Conseil constitutionnel du Cameroun a proclamé le 22 octobre la victoire de Paul Biya à la présidentielle. Avec 71,28% des suffrages, le chef de l’État sortant devance Maurice Kamto, qui conteste les résultats. Du Sud à l’Adamaoua, en passant par les régions anglophones, analyse du scrutin région par région.
« Sincères et effusives félicitations pour votre réélection » : alors que les résultats de la présidentielle camerounaise du 7 octobre ne sont pas encore connus, le président Paul Biya, candidat à un septième mandat, a déjà été félicité par son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema.
Comme en 1992, les Camerounais se réveillent peu à peu avec une certitude : ils viennent d’assister à une élection présidentielle historique. Si la réélection de Paul Biya ne fait plus aucun doute, une opposition a émergé, une autre s’est effondrée et la politique a repris place dans le quotidien des électeurs.
Après le premier tour des législatives, le 6 octobre, l’opposition gabonaise n’a pu que constater sa défaite. Pour l’Union nationale, le Rassemblement héritage et modernité et Les Démocrates, les motifs de satisfaction sont rares, tout comme les possibilités de conquérir des sièges de député au second tour. Jeune Afrique fait le point, en infographie.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Jean-Philibert Mabaya.
Principaux rivaux hors jeu, soutien de la puissante coalition Benno Bokk Yakaar… Candidat à sa propre succession en février 2019, le président sénégalais Macky Sall voit s’ouvrir devant lui une voie royale. Mais l’opposition n’entend pas abdiquer.
Le projet de découpage territorial prévu dans le cadre l’application de l’Accord de paix fait polémique, notamment au sein de certaines communautés du nord du Mali, qui craignent d’être sous-représentées à l’Assemblée nationale.