Les élections législatives, déjà repoussées d’un mois en septembre, ne se tiendront a priori pas le 28 octobre. L’avis de la Cour constitutionnelle qui ouvre la voie à ce nouveau report – qui doit encore être officialisé – fait la quasi unanimité au sein de la classe politique.
Si le RHDP, la mouvance présidentielle, a nettement remporté les élections locales du 13 octobre, le PDCI a amélioré son score de 2013, sans pour autant faire le poids, et certains petits partis ou indépendants ont confirmé leur présence. Décryptage.
Avec 60 % des voix aux régionales, le RHDP a remporté 18 régions, contre 6 pour son principal adversaire, le PDCI. Côté municipales, la coalition présidentielle gérera 92 villes, dont la plupart des communes d’Abidjan, Bouaké et San Pedro. Mais la participation est restée faible.
Le Conseil constitutionnel a débuté mardi 16 octobre les audiences portant sur les demandes d’annulation du scrutin présidentiel déposées par l’opposition. Premiers recours étudiés : ceux de Maurice Kamto et Cabral Libii.
Huit mois après les élections communales du 4 février, les tensions restent vives. Mardi 16 octobre, un jeune homme a été tué à Conakry en marge de la journée « ville morte » organisée par l’opposition qui réclame l’application de l’accord de sortie de crise signé début août avec le parti au pouvoir.
Trois jours après les élections locales du 13 octobre, des violences et des contestations continuaient d’éclater après la publication des résultats provisoires. Plusieurs localités sont concernées par ces incidents qui remettent en cause l’indépendance et la compétence de la Commission électorale indépendante (CEI).
Premières élections organisées depuis la présidentielle contestée de 2016, les locales et législatives, dont le premier tour s’est tenu le 6 octobre, ont rendu un verdict sans appel, le Parti démocratique gabonais étant déjà assuré de disposer d’une écrasante majorité dans la future Assemblée nationale.
Les résultats provisoires des élections couplées – municipales et régionales – continuaient d’être communiqués par la Commission électorale indépendante (CEI), lundi 15 octobre dans la soirée, deux jours après le scrutin. Selon les premiers résultats connus, encore partiels, le RHDP (mouvance présidentielle) est en tête, tandis que plusieurs barons confirment leur puissance électorale dans leur fief.
Avec 71,28 % des voix, Paul Biya arrive en tête du décompte effectué par la Commission nationale de recensement. Un chiffre rejeté par l’opposition, qui annonce des « débats houleux » lors de l’audience portant sur l’examen des recours post-électoraux, qui s’ouvre le 16 octobre devant le Conseil constitutionnel.
Pas moins de 136 postulants se sont lancés dans la course aux 52 000 parrainages nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle au Sénégal. Parmi eux, nombre d’anonymes dont les motivations interrogent…
Seul ténor de l’opposition qualifié pour le deuxième tour des législatives, Alexandre Barro-Chambrier ne cache pas son amertume après la défaite des siens au premier tour. Dénonçant la fraude qu’il impute à ses adversaires, il n’en appelle pas moins à réorganiser l’opposition.
La Commission électorale indépendante (CEI) doit poursuivre ce lundi la publication des résultats des élections municipales et régionales de samedi 13 octobre. Plusieurs personnes sont mortes dans des affrontements. Au Plateau, commune d’Abidjan, le dépouillement des urnes a occasionné de grosses tensions.
Un meeting d’opposition initialement autorisé a été interdit in extremis samedi à Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo et ex-fief de l’opposant en exil Moïse Katumbi, à deux mois et demi des élections prévues le 23 décembre.
Depuis le début de la campagne présidentielle camerounaise, des contre-vérités circulent sur les réseaux sociaux, amplifiées par l’usage de plus en plus généralisé d’Internet. Une bataille digitale qui a provoqué des dégâts « réels » dans les états-majors de certains candidats.
Cette tribune est co-signée par Maximilienne Ngo Mbe et Nkongho Felix Agbor Balla, avocat camerounais, fondateur et président du Centre pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique (CHRDA).
Les trois principaux candidats à l’élection présidentielle au Cameroun ont saisi le Conseil constitutionnel afin qu’il annule en partie ou totalement le scrutin de dimanche, pour « fraudes et irrégularités ».
Dénonçant des irrégularités lors de la présidentielle du 7 octobre, le principal parti d’opposition a demandé l’annulation du scrutin. Jean-Michel Nintcheu, un des députés du SDF, a lui annoncé soutenir la « démarche » de Maurice Kamto, du MRC. Il s’en explique à Jeune Afrique.
Abstention très élevée, meilleurs scores d’Ibrahim Boubacar Keïta dans trois régions du Nord, défiance des Maliens… Les enseignements du second tour de la présidentielle malienne, en une infographie.
Une nouvelle réunion s’est tenue ce mercredi entre la commission électorale et les candidats à la présidentielle autour de la « machine à voter » et du fichier électoral, deux écueils à deux mois et demi des élections en République démocratique du Congo, sans obtenir le « consensus » avec l’opposition souhaité par les Nations unies.
Au lendemain de la présidentielle, une polémique a éclaté au Cameroun sur la présence dans le pays d’observateurs attribués à Transparency International. Interpellés par l’affaire, certains acteurs politiques réclament « l’ouverture d’une enquête publique ».
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Tryphon Kin-Kiey Mulumba.
Deux candidats en lice face à Paul Biya ont revendiqué la victoire dès lundi 8 octobre, au lendemain du scrutin présidentiel : Maurice Kamto et Cabral Libii. Joshua Osih estime pour sa part que ces proclamations sont « prématurées ». Mais tous s’accordent pour dénoncer une élection présidentielle entachée « d’irrégularités manifestes ».
Les résultats des élections locales du 13 octobre établiront l’influence réelle des différentes forces politiques, à deux ans d’une présidentielle décisive.
À moins de trois mois des élections en RDC, l’avocat belge Thierry Bontinck a indiqué lundi 8 octobre à Jeune Afrique qu’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin du président Joseph Kabila, et quatorze autres proches du chef de l’État congolais, demandent à l’UE de lever des sanctions prises à leur encontre.
Moins de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote, Maurice Kamto a revendiqué lundi sa victoire à la présidentielle du 7 octobre. Une stratégie risquée qui n’a pas du tout plu au gouvernement…
Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a revendiqué sa victoire à la présidentielle, au lendemain du vote du 7 octobre, alors que les résultats officiels ne sont pas encore connus.
Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies en visite à Kinshasa ont appelé dimanche au « dialogue » au sujet de la « machine à voter », objet de polémiques à l’approche des élections fin décembre en République démocratique du Congo.
Au lendemain des scrutins pour les locales et le premier tour des législatives au Gabon, la présidence gabonaise a fait état dimanche « d’un raz-de marée » pour le parti au pouvoir et un taux d’abstention élevé.
Arpentant des rues désertes, très peu d’électeurs se sont déplacés vers les centres de vote de la ville de Buea ce dimanche 7 octobre. À quelques heures de la clôture des bureaux de vote, les tendances indiquent un taux d’abstention considérable.