Une fausse couverture de Jeune Afrique circule actuellement sur les réseaux sociaux. Maurice Kamto, candidat du MRC, y est présenté comme ayant été « filmé en posture de corruption ». Un grossier photomontage…
Le président congolais Joseph Kabila a reçu samedi les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies à Kinshasa où l’opposition leur a demandé de « ne pas céder au chantage à la souveraineté » du pouvoir à l’approche des élections prévues le 23 décembre.
Les électeurs ont commencé à voter dimanche pour désigner leur président au Cameroun, sous haute surveillance dans les régions anglophones de l’Ouest où les séparatistes ont promis d’empêcher le scrutin.
Deux ans après une élection présidentielle qui avait été marquée par les violences, les Gabonais ont voté samedi dans le calme aux élections législatives et municipales.
Invisible et omniprésent, Paul Biya a mis tous les atouts de son côté pour conquérir son septième mandat. Entre sourires énigmatiques et poigne de fer, Jeune Afrique s’est plongé, à Yaoundé, dans les rouages du système.
Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont rencontré la commission électorale vendredi à Kinshasa au premier jour d’une visite en République démocratique du Congo à « un moment crucial de son histoire » avant les élections prévues le 23 décembre.
Akere Muna a finalement annoncé le 5 octobre qu’il se désistait de la course à la présidentielle au profit de Maurice Kamto, avec qui il forme désormais une coalition. Le candidat du MRC s’affirme comme le principal représentant de l’opposition pour le scrutin du 7 octobre.
C’est un secret de polichinelle que les quelques électeurs qui se précipiteront à l’isoloir ce 7 octobre font semblant d’ignorer. Le président Paul Biya sera réélu. Il n’y aura guère de révolution citoyenne en ce mois octobre.
Pourquoi Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), troque-t-il désormais ses costumes rayés tennis contre le maillot des Lions indomptables ? Deuxième épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »
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Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les indépendantistes font peser une menace sur la présidentielle du 7 octobre, même si le gouvernement promet de garantir la sécurité des électeurs.
Jeudi 4 octobre, les négociations allaient encore bon train en vue d’aboutir à une coalition entre Maurice Kamto et Akere Muna. À un peu plus de deux jours du scrutin présidentiel du 7 octobre, un dernier bouleversement n’est pas à exclure.
Madické Niang a annoncé dans un communiqué publié mercredi soir qu’il se portait candidat à l’élection présidentielle de février 2019. Entre le président du groupe parlementaire Liberté et démocratie et Abdoulaye Wade, qui continue à défendre bec et ongles la candidature de son fils Karim au nom du PDS, le divorce semble bel et bien consommé.
Plus de 200 000 Camerounais ont fui les régions anglophones en crise pour se réfugier au Nigeria ou dans d’autres villes du pays. À la veille du scrutin présidentielle du 7 octobre, l’organe en charge des élections maintient qu’aucune disposition ne sera prise pour permettre à ces déplacés de voter.
Cette tribune est co-signée par Paul Nsapu et Dismas Kitenge, président de l’association Lotus et vice-président de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH).
Ancien ingénieur informatique devenu pasteur charismatique, ce protestant évangéliste veut désormais conquérir la présidence de la République le 7 octobre, avec pour objectif de « délivrer le Cameroun ». Portrait.
Candidat pour la troisième fois consécutive, Garga Haman Adji, le président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (ADD), présente ses ambitions pour le Cameroun et son programme pour ramener la paix dans les régions anglophones.
Esquisse de leur programme, machine à voter, fichier électoral… Vingt-un candidats en lice pour la présidentielle du 23 décembre en RDC se livrent chaque semaine à Jeune Afrique. Entretien du jour avec Seth Kikuni.
L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, s’est dit sceptique sur la possibilité d’organiser des élections en décembre selon le calendrier adopté à Paris fin mai, en raison des violences et des retards dans le processus législatif.
La campagne pour les élections municipales et régionales couplées du 13 octobre s’est ouverte vendredi 28 septembre dans un contexte de tension politique entre anciens alliés au sein de la mouvance présidentielle et de boycott d’une partie de l’opposition.
Avec plus de deux millions d’électeurs potentiels, les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord sont au cœur des stratégies et des convoitises des candidats à la présidentielle du 7 octobre. Chronique d’une campagne où chacun espère se montrer plus « nordiste » que le concurrent.
Le candidat du Social Democratic Front (SDF), principal parti d’opposition camerounais, s’inquiète des difficultés pour accéder aux centres de vote dans les régions anglophones pour la présidentielle du 7 octobre. Il revient également pour Jeune Afrique sur son programme, en particulier sur sa volonté de mettre fin à un « fédéralisme contrôlé par l’État central ».
Alors que les contorsions du régime de Joseph Kabila pour se maintenir au pouvoir focalisent l’attention, la politique congolaise a subi ces dernières années, dans son arrière-cour provinciale, de profonds bouleversements passés largement inaperçus, mais dont les implications sont potentiellement lourdes de conséquences.
L’opposant Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2019, fait figure de nouveau venu dans le paysage politique sénégalais. Nicolas Simel Ndiaye, fondateur du think tank L’Afrique des Idées, estime qu’au-delà du tournant qu’il représente dans l’histoire politique récente du pays, il est aussi le produit de l’échec de la majorité présidentielle à mener les réformes attendues.
Au nom de la protection de « l’ordre public », le gouvernement de Madagascar a suscité mercredi 26 septembre la polémique en obtenant le retrait d’un sondage sur les intentions de vote des électeurs en vue du scrutin présidentiel de la fin de l’année.
Cabral Libii en est persuadé : le 7 octobre prochain, lors de la présidentielle, il battra le chef de l’État sortant Paul Biya. Fort d’une campagne qui en a étonné plus d’un, le benjamin de l’élection espère offrir un nouveau contrat social aux Camerounais. Il répond à Jeune Afrique.
Les procédures en matière de contentieux électoral sont désormais payantes au Gabon, suite à une décision de la Cour constitutionnelle rendue en juin et dont on vient d’apprendre l’existence. Un collectif regroupant juristes, journalistes, représentants de la société civile et écrivains s’insurge contre une décision « moralement inacceptable ».
Le président camerounais Paul Biya, candidat à un septième mandat lors de la présidentielle du 7 octobre, a compté sur différents atouts pour former le cercle de sa campagne.
Il n’a pas fait campagne, ni prononcé de discours, ni même détaillé son programme… Et pourtant, le chef de l’État, au pouvoir depuis près de trente-six ans, a toutes les chances d’être réélu le 7 octobre.