Lors d’un entretien diffusé lundi à la télévision, le chef de l’État tunisien a assuré que les élections auraient lieu en décembre 2019. Il a également profité de son intervention pour annoncer la fin de l’alliance avec le parti d’inspiration islamiste Ennahdha.
Alors qu’elle nous annonçait personnellement, jeudi 20 septembre, la validation de sa candidature, Chantal Myboto a dû déchanter : dimanche soir, la Cour constitutionnelle a annoncé à la télévision que l’opposante de l’Union nationale ne pourrait finalement pas se présenter aux législatives.
Une semaine après la victoire du parti au pouvoir au second tour des élections législatives, régionales et locales en Mauritanie, le professeur de droit Lô Gourmo Abdoul affirme qu’une modification constitutionnelle permettant au président Aziz de briguer un troisième mandat est impossible, sauf coup d’État juridique.
La candidature de Chantal Myboto pour les législatives a finalement été validée jeudi 20 septembre par la Cour constitutionnelle, malgré un recours déposé par le Parti démocratique gabonais. La trésorière adjointe de l’Union nationale a dû se battre devant la Cour pour l’emporter.
Si son ancien parti, le RFD, a obtenu des résultats décevants aux élections du 1er et du 15 septembre, Ahmed Ould Hamza, ex-président de la Communauté urbaine de Nouakchott, ne croit pas que la victoire du parti de Mohamed Ould Abdelaziz ouvre la voie à un troisième mandat présidentiel.
La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest a exhorté les autorités politiques bissau-guinéenne à respecter la date prévue pour les législatives, le 18 novembre. Ce scrutin, dont l’organisation connaît des retards, doit permettre de dénouer une crise politique qui perdure depuis de trois ans.
Le président Mohamed Ould Abdelaziz a remporté les élections législatives, régionales et municipales du 1er et du 15 septembre. Va-t-il en profiter pour modifier la Constitution afin de pouvoir se présenter une troisième fois en 2019 ?
Principaux challengers de Paul Biya à la présidentielle camerounaise du 7 octobre, Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto entendent surtout se positionner pour l’avenir.
Les régions du septentrion camerounais sont au cœur des stratégies électorales des trois principaux opposants à Paul Biya – Maurice Kamto, Akere Muna et Josuah Osih – dans la conquête du palais d’Etoudi.
Si Akere Muna, Joshua Osih et Maurice Kamto font figure de principaux candidats de l’opposition face à Paul Biya à la présidentielle du 7 octobre, un quatrième homme pourrait bien siphonner une partie de leurs voix : Cabral Libii.
Moins d’une semaine après leur rencontre à Bruxelles, les opposants congolais doivent se retrouver à Johannesburg, mardi 18 septembre, notamment pour rencontrer des responsables de l’ANC, au pouvoir en Afrique du Sud. Mais trois poids lourds manquent à l’appel : Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
Malgré l’adoption le 13 septembre d’une loi sur le référendum constitutionnel par la Chambre des représentants, la perspective d’un scrutin en Libye avant la fin de l’année 2018, selon les vœux de Paris, s’éloigne un peu plus.
Le parti au pouvoir en Mauritanie a difficilement gagné les élections municipales et régionales à Nouakchott et a remporté tous les sièges au second tour du scrutin législatif qui s’est tenu samedi, selon les premiers résultats annoncés dimanche.
Mohamed Ould Maouloud (UFP) se félicite que l’union de l’opposition ait mis en ballottage le parti présidentiel dans toutes les grandes villes, à l’occasion du premier tour des élections nationales, régionales et locales mauritaniennes du 1er septembre.
L’anthropologue Mohamed Fall Ould Bah, secrétaire général du Centre d’études et de recherches de l’ouest saharien (Ceros) de Nouakchott, analyse les positions respectives des partis présidentiel et islamiste aux trois élections mauritaniennes.
Bathia Mamadou Diallo, ministre de la Défense et président de la commission de redynamisation de l’Union pour la République (UPR), se dit satisfait du premier tour des élections du 1er septembre en Mauritanie.
Un candidat, Karim Wade, empêché de se présenter. Les premiers signes de désunion rendus publics dans la presse. On s’attendait à ce que le lancement de la récolte des parrainages en vue de la présidentielle, le 11 septembre, revête des airs de réunion de crise pour le PDS d’Abdoulaye Wade. Il n’en fut rien.
Mohamed Jemil Ould Mansour, ancien président du parti islamiste Tawassoul et candidat au conseil régional de Nouakchott, dénonce des élections organisées sans concertation avec l’opposition. Il se félicite des gains de son parti et des ballottages infligés au parti présidentiel.
La Commission électorale indépendante ivoirienne (CEI) a publié mardi 11 septembre les listes officielles des candidats aux élections municipales et régionales, prévues le 13 octobre. Décryptage des forces en présence.
Les autorités camerounaises démentent vouloir procéder à une coupure d’internet durant le scrutin présidentiel du 7 octobre, qualifiant cette rumeur circulant sur les réseaux sociaux de « grossière manipulation ».
Divisé entre candidats favorables et hostiles au RHDP, le PDCI d’Henri Konan Bédié est secoué jusque dans ses bases, alors que la publication de la liste des candidats aux élections locales est prévue mardi 11 septembre.
Aux législatives du 6 octobre, Alexandre Barro-Chambrier sera le candidat commun du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM) et de l’Union nationale (UN) dans le 4e arrondissement de Libreville.
Il aura fallu plus de huit jours pour que les résultats – encore approximatifs – du premier tour des élections législatives, régionales et municipales soient publiés à Nouakchott par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Le paysage politique qui s’en dégage n’aura rien à voir avec celui qui prévalait depuis cinq ans.
Le parti au pouvoir en Mauritanie est largement en tête des élections législatives, régionales et locales du 1er septembre, loin devant les islamistes et l’opposition radicale, qui a dénoncé dimanche « une mascarade électorale ».
Tidjane Thiam, directeur général du Credit Suisse, a déclaré qu’il excluait de se lancer dans une carrière politique en Côte d’Ivoire, son pays natal, où la prochaine élection présidentielle aura lieu en 2020. Il affirme vouloir rester à la tête de la banque suisse.
La principale organisation patronale algérienne, réputée proche du pouvoir, a appelé le président algérien Abdelaziz Bouteflika à briguer un cinquième mandat lors de la présidentielle prévue en avril 2019.
Pour concourir à l’élection de février 2019 au Sénégal, les 85 candidats devront au préalable verser une caution et recueillir suffisamment de parrainages…
Après Jean-Pierre Bemba, la Cour constitutionnelle a définitivement exclu la candidature de l’ancien Premier ministre Antoine Gizenga, 94 ans, a rapporté mercredi la télévision d’État RTNC. Celle de Jean-Paul Moka, autre candidat de la course à la présidentielle de décembre, a également été écartée.
Sans surprise, le Front Patriotique Rwandais a remporté la majorité des sièges au Parlement rwandais, dont les bancs accueilleront pour la première fois depuis 2003 un parti d’opposition, avec le Democratic Green Party of Rwanda.