Bien que Soumaïla Cissé soit originaire du nord du Mali, les régions septentrionales ont massivement voté en faveur d’Ibrahim Boubacar Keïta. Comment expliquer ce phénomène ?
La Cour constitutionnelle du Zimbabwe a validé vendredi 24 août l’élection du président sortant Emmerson Mnangagwa, estimant que les accusations de fraudes et de manipulations au scrutin du 30 juillet avancées par l’opposition n’avaient pas été prouvées. L’investiture d’Emmerson Mnangagwa avait été suspendues en attendant la décision de la Cour.
La liste provisoire des candidats retenus pour les législatives et la présidentielle devait être rendue publique le 24 août. Mais « il reste encore beaucoup à faire », selon la commission électorale, en particulier concernant des « vérifications » portant sur d’éventuelles inéligibilités de certains candidats.
La Haute Cour constitutionnelle malgache a publié la liste des candidats au premier tour de l’élection présidentielle du 7 novembre 2018. Sur les 46 candidats, 36 ont été retenus. Parmi eux, les trois derniers chefs de l’État, dont le président sortant.
46 candidatures, dont celles des trois derniers chefs de l’État de la Grande Île, ont été déposées pour la présidentielle malgache qui se déroulera les 7 novembre et 19 décembre prochains. Des candidatures qui seront dans les prochains jours examinées par la Haute cour constitutionnelle malgache (HCC).
L’opposition politique burkinabè avait introduit un recours auprès de la plus haute instance juridique du pays le 2 août, à la suite de l’adoption du code électoral à l’Assemblée nationale le 30 juillet. Le texte est « conforme à la Constitution », estime la Cour constitutionnelle dans une décision du vendredi 17 août.
La Cour constitutionnelle « déclare élu » Ibrahim Boubacar Keïta. L’investiture officielle aura lieu le 4 septembre. Les recours déposés par Soumaïla Cissé ont été rejetés.
Crédité de 32,83% face à Ibrahim Boubacar Keïta, déclaré vainqueur avec 67,17% des suffrages, Soumaïla Cissé assure qu’il « rejette les résultats » et en avance d’autres, qui le donnent gagnant.
L’annonce du président Alassane Ouattara sur une éventuelle recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI) a ravivé les tensions déjà fortes autour de cette instance. Alors que l’opposition continue de réclamer sa réforme, celle-ci a annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures aux élections locales du 13 octobre 2018.
Après bien des atermoiements, l’architecte Pierre Goudiaby Atepa devait officialiser, le vendredi 17 août, sa candidature à l’élection présidentielle sénégalaise. Il s’en explique à Jeune Afrique.
Après l’annonce de la victoire d’IBK à la présidentielle, Bamako a vécu une nuit pour le moins agitée. Quelques incidents ont éclaté en marge de la marche spontanée des partisans de Soumaïla Cissé, qui remettent en cause les résultats.
Le patriarche ne sait plus se mouvoir tout seul. Sa voix est inaudible, son ouïe défaillante et ses gestes lents. Nonagénaire, Antoine Gizenga est tout de même candidat à la présidentielle prévue le 23 décembre en RDC.
Le président français et le secrétaire général des Nations unies ont été les premiers à contacter Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter de sa réélection, quelques heures après la publication des résultats le donnant vainqueur de la présidentielle. Des résultats remis en cause par l’opposant Soumaïla Cissé et qui doivent encore être validés par la Cour constitutionnelle.
L’annonce de la victoire d’IBK, réélu pour un second mandat avec 67,17% des suffrages, a été accueillie dans la joie chez ses partisans. Les sympathisants de Soumaïla Cissé – crédité de 32,83% – ont entamé une marche pour protester contre ces résultats qu’ils ne reconnaissent pas.
Ibrahim Boubacar Keïta a remporté le second tour de la présidentielle. Il arrive en tête avec 67,17% des suffrages, face à Soumaïla Cissé, crédité de 32,83%. Ces résultats doivent désormais être validés par la Cour constitutionnelle.
Alors que les résultats de l’élection présidentielle étaient attendus jeudi matin à 9h30, heure de Bamako, les autorités ont déployé un impressionnant dispositif sécuritaire à Bamako. La capitale malienne est quadrillée par la police et l’armée, épaulées par les Casques bleus de la Minusma.
Le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, a accusé Moïse Katumbi, qui affirme avoir été empêché de rentrer en République démocratique du Congo pour se présenter à l’élection présidentielle, d’avoir une « identité confuse ».
Filimbi, la Lucha, les Congolais debout, l’Aeta et l’Acaj, cinq des principales organisations de la société civile de la RDC, ont lancé le 14 août une plateforme citoyenne pour le suivi du processus électoral.
Le parti démocratique gabonais du chef de l’État Ali Bongo Ondimba (PDG, au pouvoir) a rendu public lundi les identités de ses 143 candidats aux élections législatives du 6 octobre prochain.
Cécile Kyenge, qui dirige la mission d’observation de l’Union européenne, a pointé des « problèmes d’irrégularités procédurales » lors du second tour de la présidentielle du 12 août. Elle a également insisté sur le fait que son mandat ne lui permet pas de « juger si les élections sont crédibles ».
Avant même la publication des résultats officiels du second tour de la présidentielle, Soumaïla Cissé les a rejetés, évoquant des « fraudes ». Dans un discours tenu devant ses militants lundi 13 août, il a appelé « tous les Maliens à se lever ».
Dimanche 12 août, 490 des 23 000 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir pour le second tour de la présidentielle au Mali. Lors du premier tour, 871 bureaux avaient été fermés pour des raisons de sécurité. Une baisse à mettre au crédit du renforcement des forces de sécurité sur le terrain, juge le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité publique malienne.
Organisation du scrutin dans les zones touchées par la crise anglophone, bureaux de vote dans les casernes, fichier électoral… À deux mois de la présidentielle au Cameroun, Abdoulkarimou, directeur adjoint de l’Elecam, organe chargé des élections, livre sa version des polémiques qui agitent la scène politique camerounaise.
Si la campagne pour l’élection présidentielle ne débutera officiellement que le 24 septembre prochain, Paul Biya en a d’ores et déjà proposé les thèmes. Dans ses discours, le « cap » du président camerounais apparaît déjà clairement.
En ce « jour d’après », les électeurs maliens attendent le bilan chiffré du deuxième tour de l’élection présidentielle. Mais certains pensent déjà à la suite.
Finalement, ils ne voteront pas en décembre, si élections il y a. Comme en 2006 et comme en 2011, les Congolais résidant à l’étranger ne pourront prendre part aux prochains scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux.
Les Maliens votaient, dimanche 12 août, pour départager Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé. Si l’affiche, identique à celle de 2013, passionne peu les électeurs, ce second tour est marqué par deux défis : la sécurité et la transparence. Retour sur une journée marquée par des incidents et la défiance entre les acteurs politiques.
Trois membres d’un « commando » qui « planifiait des attaques ciblées » ce weekend à Bamako ont été interpellés samedi 11 août, à la veille du second tour de l’élection présidentielle au Mali, ont indiqué les services de renseignement maliens.
Les Maliens se rendent aux urnes dimanche 12 août pour choisir qui, du sortant Ibrahim Boubacar Keïta ou de l’opposant Soumaïla Cissé, présidera à leur destinée pour cinq ans. Un scrutin qui clôt un entre-deux tours marqué par un climat de défiance entre acteurs politiques.