Alors que les tirs à balles réelles ont fait au moins trois morts mercredi chez les partisans de l’opposition, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a appelé jeudi à « résoudre pacifiquement » les différends avec son rival, Nelson Chamisa. L’armée patrouillait jeudi dans les rues de Harare.
Alors que les résultats officiels au premier tour de la présidentielle malienne ne sont pas encore connus, une vingtaine de candidats, parmi lesquels les principaux challengers du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, ont dénoncé mercredi les résultats du scrutin qu’ils estiment « émaillé de multiples anomalies ».
Figure du PDCI hostile au parti unifié, Noël Akossi-Bendjo est soupçonné de « grave déviation dans sa gestion et faux en écriture publique », a annoncé le porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres.
Au moins un manifestant a été tué à Harare, où les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur des partisans de l’opposition. Alors que les résultats de la présidentielle n’ont toujours pas été communiqués, l’atmosphère s’est considérablement tendue mercredi, dans l’attente d’une déclaration de la commission électorale.
Alors que les résultats de la présidentielle ne sont pas encore connus, la commission électorale a annoncé mercredi 1 août que la Zanu-PF, parti au pouvoir depuis 1980, a obtenu la majorité absolue des sièges à l’Assemblée, lors des législatives organisées lundi.
Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président congolais, a atterri mercredi à l’aéroport de Kinshasa après plus de onze ans d’absence en RDC, où il veut déposer dès jeudi sa candidature à la présidentielle. Plusieurs milliers de personnes l’attendaient, dans une ambiance électrique.
Cécile Kyenge, la chef de la mission d’observation électorale de l’UE au Mali, a demandé mardi aux autorités « la liste complète et détaillée de l’ensemble des bureaux où le vote [de la présidentielle] n’a pas eu lieu » et la publication des résultats de chaque bureau sur internet dès que possible.
Les Comoriens ont approuvé à 92,74 % le référendum destiné à renforcer les pouvoirs du président Azali Assoumani, a-t-on appris mardi 31 juillet de source officielle. Un scrutin boycotté par l’opposition, qui dénonce un « trucage ».
Sans surprise, le projet de loi controversé visant à modifier le code électoral de 2015, devant statuer sur les conditions de vote des Burkinabè de l’extérieur, notamment pour la présidentielle de 2020, a été voté par l’Assemblée ce 30 juillet. L’opposition a, elle, appliqué la politique de la chaise vide.
Le chef de l’État Emmerson Mnangagwa et l’opposant Nelson Chamisa, les deux principaux candidats à la présidentielle au Zimbabwe, se sont chacun félicités mardi 31 juillet d’être en tête des élections organisées la veille.
Le leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) a revendiqué mardi une victoire « éclatante » aux élections générales organisées la veille. Ce scrutin est le premier depuis la chute du président Robert Mugabe.
Le Pool d’observation citoyenne du Mali (Pocim) a livré lundi les constatations des 2 000 observateurs déployés dans tout le pays lors du scrutin du premier tour de la présidentielle. Indisponibilité des cartes d’électeurs, bureaux fermés, problèmes sécuritaires… Ibrahima Sangho, chef de la mission, revient en détail sur leurs constatations.
En exil depuis plus de deux ans, Moïse Katumbi a demandé l’autorisation d’atterrir en jet privé vendredi 3 août à Lubumbashi, dans le sud-est de la RDC. L’opposant congolais entend déposer sa candidature à l’élection présidentielle.
Le président congolais Joseph Kabila a demandé à ses proches de lui chercher un dauphin en lui suggérant quatre noms à l’approche de la date-butoir du 8 août.
Les tractations ont démarré au sein de l’opposition camerounaise en vue d’une hypothétique candidature unique face à Paul Biya pour la présidentielle. Aux Comores, le référendum de ce lundi est contesté par l’opposition… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Candidats à la présidentielle du 30 juillet, Emmerson Mnangagwa, le président sortant, et Nelson Chamisa, son principal opposant, sont au coude-à-coude dans les sondages.
Ils étaient nombreux à se rendre aux urnes lundi à l’ouverture des bureaux de vote pour les premières élections générales depuis la chute du président Robert Mugabe, en novembre, après trente-sept ans de pouvoir.
Si les autorités maliennes se félicitent de la « bonne tenue » du premier tour de l’élection présidentielle de dimanche, elles recensent également 20,1% des bureaux de vote qui ont été perturbés « par des attaques à main armée et autres violences ». Dans 716 bureaux, le vote n’a par ailleurs pas pu avoir lieu.
Les Zimbabwéens sont appelés aux urnes lundi pour élire leur président, leurs députés et leurs conseillers municipaux pour la première fois depuis le départ forcé de Robert Mugabe, au pouvoir pendant près de quatre décennies qui ont plongé le pays dans une grave crise économique.
Alors que les Maliens ont commencé à voter depuis ce matin pour le premier tour de la présidentielle, une partie des électeurs du Centre ne pourront pas se rendre aux urnes en raison de l’insécurité. Malgré les appels au calme lancés par les candidats, plusieurs incidents ont déjà été signalés.
Le 19 juillet, palais du Peuple, Kinshasa. Le président Joseph Kabila, 47 ans, vient d’achever un discours très attendu devant le Parlement réuni en congrès…
Quelque 8 millions de Maliens étaient appelés à voter dimanche pour le premier tour de la présidentielle. Si le scrutin s’est bien déroulé dans le sud du pays, des incidents ont éclaté dans le centre et le nord.
Soupçons d’électeurs fantômes, opacité dans l’impression des bulletins de vote, présence d’anciens militaires dans ses rangs… La commission électorale du Zimbabwe est au cœur de la controverse pour les élections générales de lundi.
Dimanche, les électeurs maliens se rendent aux urnes pour élire leur président. Ils ont le choix entre 24 candidats qui ont sillonné le pays du 7 au 27 juillet pour les convaincre. Retour sur une campagne électorale mouvementée.
À la veille du scrutin présidentiel au Mali, la polémique sur le fichier électoral ne désenfle pas. Tiébilé Dramé, directeur de campagne de Soumaïla Cissé, revient sur les discussions en cours avec le gouvernement.
À la veille de l’élection présidentielle de ce dimanche, alors que l’opposition continue d’exprimer ses doutes sur la validité du fichier électoral, Adama Ag Bibi, ancien cadre d’Ansar Eddine et député du RPM (majorité présidentielle), se veut rassurant quant à l’avancée de l’organisation du scrutin.
Les Burkinabè de l’extérieur, notamment ceux de Côte d’ivoire, pourraient voter pour la première fois en 2020. Alors que l’Assemblée nationale doit statuer sur un projet de loi visant à modifier le code électoral, l’opposition dénonce un « coup de force ».
Le candidat-président Ibrahim Boubacar Keïta a achevé mardi une mini-tournée africaine de trois jours auprès des Maliens expatriés en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Gabon et au Congo-Brazzaville. Reportage.