Les propos tenus à Jeune Afrique par le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara, qui n’exclut désormais plus de briguer un troisième mandat en 2020, font débat en Côte d’Ivoire. D’autant qu’ADO n’a pas toujours tenu ce discours…
Alors que certaines voix s’élèvent au sein de la Majorité présidentielle pour soutenir ouvertement un possible troisième mandat de Joseph Kabila, l’Église catholique ne compte pas laisser faire. Entretien avec l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco.
Christian Ntsay a été nommé Premier ministre lundi 4 juin, à la surprise générale et au terme de longues négociations. Il devrait nommer un gouvernement de « techniciens » à même de sortir de la crise et de conduire le pays jusqu’à l’élection présidentielle.
À six mois des élections prévues le 23 décembre en RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ne semble plus intéressée à l’audit des machines à voter. Le recours à ces ordinateurs divise pourtant la classe politique.
Une coalition de l’opposition ivoirienne a affirmé dimanche à Abidjan que l’idée d’un troisième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara, dont le deuxième s’achève en 2020, est « anticonstitutionnelle, inacceptable et irréalisable », y voyant une « provocation ».
Conformément au calendrier électoral en RDC, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a confirmé le 31 mai à Jeune Afrique la convocation de l’électorat congolais le 23 juin. Les bureaux de réception des candidatures seront alors ouverts dès le lendemain pour les élections provinciales.
Une proposition de loi déposée par un député de la majorité vise à écarter les Congolais de la diaspora des élections prévues en décembre prochain. Elle doit être examinée en plénière dans le courant de la semaine prochaine.
Un texte d’une « nécessité d’ordre public » pour certains, « dangereux pour la démocratie » pour d’autres… La loi sur les parrainages électoraux, adoptée mi-avril au Sénégal malgré la mobilisation de l’opposition, est loin de faire l’unanimité.
Le Zimbabwe vient de fixer les dates des premières élections présidentielle et législatives depuis la chute du président Robert Mugabe en novembre. Le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 30 juillet prochain, suivi d’un éventuel second tour le 8 septembre.
Alors que la Constitution actuelle lui interdit de briguer un second mandat, le président comorien a annoncé vouloir se représenter en 2019 si le « oui » l’emporte au référendum constitutionnel du 29 juillet.
Amadou Koïta, ministre de la Jeunesse et porte-parole du gouvernement malien, défend le bilan d’Ibrahim Boubacar Keïta, qui s’est porté officiellement candidat à un second mandat, lundi 28 mai. Pour le porte-parole du gouvernement, IBK sera réélu dès le premier tour à la présidentielle du 29 juillet. Interview.
Les principaux acteurs politiques libyens se sont engagés mardi 29 mai, à Paris, à assurer l’organisation d’élections présidentielle et législatives le 10 décembre 2018. Bien que nombre de questions restent en suspens sur ce document qui n’a pas encore été paraphé, le ton était à l’optimisme à l’issue de la rencontre.
L’ancien ministre de l’Économie et des finances d’Ibrahim Boubacar Keïta fait partie de la longue liste de candidats déclarés à l’élection présidentielle du 29 juillet. Parmi eux, plusieurs ex-membres de gouvernements successifs du président sortant.
Après l’annonce de sa candidature à sa propre succession, lundi 28 mai, Ibrahim Boubacar Keïta doit désormais constituer une équipe de campagne qui aura une priorité : défendre le bilan du président sortant.
Un membre influent du Conseil constitutionnel du Cameroun, censé être indépendant et chargé notamment de proclamer les résultats de la présidentielle, a signé un appel à la candidature en 2018 du président Paul Biya, 85 ans, au pouvoir depuis 1982.
Le président malien a annoncé lundi officiellement sa candidature à l’élection du 29 juillet, où il affrontera au moins une quinzaine d’adversaires, plaçant la « sécurisation » du pays en tête de ses priorités.
Saisie par l’opposition d’une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina, la plus haute juridiction du pays a ordonné vendredi 25 mai la nomination d’un gouvernement d’union nationale pour tenter de sortir de la crise qui secoue le pays.
Les premières élections municipales libres ont été boudées par les citoyens. Si les grands partis subissent une forme de désaffection, les listes indépendantes réalisent une percée inédite.
Suite à la parution de notre article « Le match de la semaine : Patrice Talon face à Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi au Bénin », l’ancien président béninois Nicéphore Soglo a souhaité réagir à nos informations.
Le Premier ministre guinéen a présenté sa démission, ainsi que celle de son gouvernement, ce jeudi 17 mai. Le remaniement était pressenti depuis plusieurs semaines.
Près de 5 millions d’électeurs sont appelés à se prononcer sur le projet d’amendement de la Constitution qui pourrait permettre à Pierre Nkurunziza de se maintenir à la tête du Burundi jusqu’en 2034.
En dehors de quelques villes agitées récemment par des mouvements sociaux, la gauche n’a pas percé lors des élections municipales du 6 mai. Le résultats du Front populaire, notamment, sont plus que modestes. Seul le Courant démocrate, parti de centre gauche, parvient à tirer son épingle du jeu.
N’ayant pas obtenu de majorité lors des municipales du 6 mai, Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, a été tenté de s’allier avec Ennahdha, avant de faire machine arrière.
Alors que Dioncounda Traoré refuse de se présenter à la présidentielle, le comité exécutif de l’Adema-PASJ se réunit vendredi pour décider de la stratégie à adopter. Un choix susceptible d’amener à la division de ce parti historique du Mali.
L’ancien ministre, soutenu par des coordinations de chefs de villages et des associations, a déclaré officiellement sa candidature à la présidentielle du 29 juillet au Mali. Il a fait de l’accès à la propriété foncière des paysans et de la lutte contre la corruption ses priorités.
Dans un rapport rendu public lundi, l’ONU fait un point très critique sur l’avancée du processus électoral mené par la Ceni en RDC, sur financements du gouvernement congolais.
Les listes indépendantes ont récolté 32,3 % des suffrages aux municipales du 6 mai, devançant les islamistes de Ennahdha (28,6 %) et le parti laïc Nidaa Tounes (20,8 %). Une sanction contre ces deux partis au pouvoir ?
Le candidat du SDF (opposition) à la présidentielle au Cameroun est actuellement en tournée dans le pays. S’il avait au départ prévu de visiter l’ensemble des circonscriptions du pays, il a revu ses ambitions à la baisse.