Promulguée le 8 mai par le président Joseph Kabila, la nouvelle loi de répartition des sièges comporte quelques bizarreries susceptibles d’alimenter le doute sur la sincérité du processus électoral.
Le parti islamiste Ennahdha est arrivé en tête à Tunis à l’issue des municipales du 6 mai, sans pour autant disposer de la majorité absolue requise pour l’élection du maire, selon les résultats préliminaires officiels annoncés le 9 mai.
La récente élection de l’opposant Julius Maada Bio en Sierra Leone, ou celle de George Weah au Liberia, montre une dynamique qui anime l’Afrique de l’Ouest depuis dix ans : ces pays ont presque tous connu une alternance au sommet de l’État. Cinq grandes raisons expliquent la débâcle des « sortants ».
Le président du Burkina Faso est au milieu de sa propre traversée, à équidistance de son élection en novembre 2015 et du scrutin de 2020. Au milieu du gué, sa charge – « tous les péchés du Faso » ? – n’est guère plus légère que celle de saint Christophe.
À une semaine du référendum constitutionnel au Burundi du jeudi 17 mai, l’Union européenne se dit « vivement préoccupée par la situation des droits humains » et « le manque d’information officielle publique sur les éléments clé du projet de Constitution ».
Confronté à une situation politique et militaire libyenne confuse, l’émissaire de l’ONU Ghassan Salamé ne ménage pas ses efforts pour accompagner la transition pacifique vers un gouvernement central. Ce qui semble loin d’être gagné…
La mission électorale de l’Union européenne a jugé crédible le premier scrutin municipal depuis la révolution de 2011, malgré la faible participation, en particulier des jeunes, et une campagne peu dynamique, freinée par des règles strictes quant à l’équité du temps de parole.
L’abstention a largement remporté les élections locales qui se sont tenues en Tunisie ce 6 mai. Les islamistes d’Ennahdha sont arrivés premiers, talonnés par Nidaa Tounes. Mais leurs scores restent très modestes…
Le président malien sortant a été investi dimanche candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet par une coalition de près de 70 partis, lors d’une réunion à Bamako. Élu en 2013, il briguera un second mandat.
Le président du Zimbabwe Emmerson Mnangagwa a lancé vendredi la campagne de son parti, la Zanu-PF, pour les élections générales de juillet, les premières depuis la chute de Robert Mugabe, en promettant à ses troupes une victoire sans bavure.
Cinq millions de Tunisiens s’apprêtent à élire dimanche les conseils municipaux du pays, lors du premier scrutin local libre, attendu de longue date pour enraciner la démocratie dans le seul pays rescapé du Printemps arabe.
Les candidats à la présidentielle au Sénégal sont désormais tenus d’obtenir le parrainage de 0,8% des citoyens inscrits au fichier électoral. Une loi votée le 19 avril, dans un climat de tension aux abords de l’Assemblée nationale, dans un contexte que notre contributeur considère comme « inquiétant ».
Trois jours après la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée nationale et de demander la décision du gouvernement, l’Union nationale (opposition) a officiellement dénoncé une manœuvre délibérée visant à un « coup d’État institutionnel ».
Deux jours après avoir présenté sa démission suite à la décision de la Cour constitutionnelle, Emmanuel Issoze Ngondet a été reconduit au poste de Premier ministre sur décision présidentielle. Il est chargé de former un nouveau gouvernement.
Le FLN a mobilisé des organisations estudiantines afin de faire campagne pour le président. Les partis de l’opposition dénoncent une « recrutement éhonté de jeunes à des fins électoralistes ».
Etudiant issu d’une famille modeste, Karim, 20 ans, veut croire à la volonté de certains candidats aux municipales du 6 mai de « servir » sa ville de Kasserine. Mais dans la Tunisie intérieure délaissée, rares sont ceux qui partagent son optimisme.
À moins de vingt jours du référendum constitutionnel, la campagne démarre ce mardi 1er mai au Burundi. Taillé sur mesure, le nouveau texte ouvre la voie au maintien au pouvoir de Pierre Nkurunziza jusqu’en 2034. Il revient aussi largement sur les acquis de l’accord de paix d’Arusha de 2000.
À l’issue de la journée de vote qui a été consacrée à ce corps électoral dimanche, le taux de participation n’a pas dépassé les 12 %. Mais tout se jouera le 6 mai, date du vote des civils.
Les députés devraient adopter lundi 30 avril la nouvelle Constitution qui met en place un « régime présidentiel intégral » et renforce les pouvoirs du président Idriss Déby Itno. Le président tchadien, qui achève son cinquième mandat en août 2021, pourrait se représenter.
Alors que l’opposition, qui manifeste depuis huit jours contre les lois électorales, réclame son départ, le président malgache Hery Rajaonarimampianina a catégoriquement exclu dimanche de démissionner.
Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des policiers et militaires peuvent se rendre dimanche dans un bureau de vote pour mettre leur bulletin dans l’urne, à l’occasion du premier scrutin municipal depuis la révolution de 2011.
Le gouvernement malien a officiellement convoqué vendredi le corps électoral pour le scrutin présidentiel du 29 juillet, selon un communiqué du Conseil des ministres.
Désigné candidat du parti des abeilles, l’ex-président de transition se mure dans un silence qui entretient les doutes sur sa volonté de se présenter à la présidentielle du 29 juillet. Déjà minée par des divisions internes, l’Adema-PASJ semble dans l’impasse.
Alors que les élections municipales se tiendront en Tunisie le 6 mai, la partie semble jouée d’avance, selon certains observateurs. Nidaa Tounes et Ennahdha, les deux principales formations politiques, devraient se partager l’ensemble des municipalités. À moins d’une forte mobilisation des électeurs, ce qui semble loin d’être acquis.
La multiplication des conflits et l’insécurité au Nigeria feront partie des grands enjeux de l’élection présidentielle prévue en février 2019, à laquelle Muhammadu Buhari a déjà annoncé son intention de se représenter.
Alors que la campagne pour les élections municipales vient tout juste de débuter, des difficultés de couverture médiatique commencent à se faire sentir. Certains médias soumis à de nouvelles règles d’équité et de neutralité, jugées strictes, ont du mal à s’adapter.
Dans la capitale tunisienne, les deux principaux partis Ennahdha et Nidaa Tounes, alliés dans le gouvernement, sont concurrents. Chacun a opté pour une stratégie différente mais tous deux doivent faire face à des défis similaires.
La campagne pour les élections municipales du 6 mai a été officiellement lancée samedi. Le scrutin, déjà plusieurs fois reporté, est menacé par la non adoption du Code des collectivités locales, toujours en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple.
Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha a appelé l’opposition à s’entendre sur les candidats désignés pour siéger au Centre gabonais des élections qui doit se charger d’organiser les futures élections législatives. Divisés sur la stratégie à adopter, une partie l’opposition dénoncent une diversion du pouvoir pour reporter le scrutin.
Conférence internationale des donateurs à Genève, controverse autour des machines à voter et du ficher électoral à Kinshasa, choix du dauphin du président Joseph Kabila… De passage à Paris, André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP) en RDC, s’est confié à Jeune Afrique.