Les 7010 grands électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes, samedi, pour départager les 124 candidats au Sénat. La campagne aura été marqué par une vive contestation de l’opposition. Si la mouvance présidentielle est assurée de remporter la majorité, des surprises sont attendus de côté des indépendants.
Bien que divisée, l’opposition comptait manifester pour protester contre la Commission électorale indépendante (CEI) et la tenue d’élections sénatoriales, samedi. Sur les deux rassemblements prévus ce jeudi à Abidjan, un seul a pu se tenir.
Les Égyptiens se rendront aux urnes ce 26 mars pour confirmer au pouvoir un président controversé. Entre soutiens et désillusions, ils s’expriment sur les mille et un visages d’un régime qui se referme sur lui-même. Reportage.
Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi est-il aussi populaire que ses partisans le prétendent ? Sa réélection à la fin du mois fait en tout cas peu de doute.
L’opposition ivoirienne ne reconnait plus la Commission électorale indépendante (CEI), qu’elle juge inféodée au pouvoir. Elle appelle à des manifestations cette semaine, à la veille des premières sénatoriales de l’histoire du pays qui doivent se tenir ce samedi 24 mars.
Après quatre tentatives infructueuses, Abdoulaye Wade remporte l’élection présidentielle de 2000. Il devient ainsi le troisième président de la République sénégalaise, et offre au pays de la Téranga la première alternance politique de son histoire. Jeune Afrique revient sur ce tournant historique, dix-huit ans après.
À quelques jours des sénatoriales prévues ce 25 mars, les partis politiques affûtent leurs armes. Sauf surprise, le RDPC, parti au pouvoir, devrait remporter la majorité des sièges. Mais plus que jamais, la crise anglophone se trouve au cœur des débats de la campagne, lancée le 10 mars dernier.
Un document, présenté comme étant le chronogramme de la présidentielle prévue le 29 juillet, a été diffusé par la presse malienne ce jeudi. Si le début de la campagne y est annoncée pour le 7 juillet, le chronogramme doit encore être validé lors du prochain Conseil des ministres.
Commissions, missions d’observation, biométrie, vote électronique… Tous ces outils déployés sur le continent doivent conduire à améliorer la fiabilité des scrutins.
Les nouvelles technologies sont-elles la garantie de résultats incontestables lors des élections ? De nombreux pays ont tenté l’expérience. Mais les machines, hélas ! ne peuvent pas tout.
Vice-président d’Idemia, numéro un mondial de la sécurité numérique et de la biométrie, Olivier Charlanes répond aux critiques dont sa société fait l’objet dans le cadre des élections en Afrique.
Réduire le risque de fraude par des moyens de plus en plus contraignants et sophistiqués est souhaitable. Mais l’introduction de la biométrie et des machines à voter ne fera reculer ni le vote communautaire ou religieux, ni le vote mercenaire.
En dépit des critiques, le président de la Commission électorale nationale indépendante défend mordicus l’achat de machines à voter à la société Miru Systems. La transaction n’a pourtant pas été d’une parfaite clarté.
Après la mise en place de ces organismes de commissions dans les années 1990, afin de faire respecter l’équité et la transparence du vote, leur bilan est pour le moins mitigé.
À quoi servent les dispendieuses missions internationales d’observation lors des élections en Afrique ? Seule certitude, leurs recommandations restent le plus souvent lettre morte.
La Gambie utilise un système de vote atypique dans lequel les bulletins sont remplacés par des billes. Présentation d’une méthode à très bas niveau technologique qui a pourtant fait ses preuves il y a un peu plus d’un an.
A quelques semaines des élections municipales du 6 mai 2018, le Premier ministre tunisien est dans une position de plus en plus difficile : ses marges de manœuvre se réduisent à mesure qu’il perd des alliés. État des lieux.
Julius Maada Bio, candidat du principal parti de l’opposition, a devancé de près 15 000 voix son concurrent du parti au pouvoir, Samura Kamara, lors du premier tour de l’élection présidentielle du 7 mars, selon la Commission électorale nationale. Un second tour aura lieu le 27 mars.
Le scrutin local du 4 février a déçu nombre d’électeurs et d’observateurs, qui l’ont estimé trop politisé. Les partis vont-ils pour autant se remettre en question ?
L’homme d’affaires malien, Aliou Boubacar Diallo, s’est déclaré ce dimanche candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet, avec les couleurs de l’Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba). Connu pour sa société Wassoul’Or, la mine d’or de Kodiéran, au sud du Mali, il est également un ancien poids lourd de l’entourage de Ibrahim Boubacar Keïta.
A 40 ans, Bonaventure Kalou, l’ancien international ivoirien (52 sélections) a décidé de se porter candidat aux prochaines élections municipales à Vavoua, où son père avait été candidat PDCI. L’ex-milieu de terrain formé à l’ASEC-Abidjan et passé notamment par le Feyenoord Rotterdam, Auxerre et le PSG explique à Jeune Afrique les raisons de cet engagement.
Contraint à l’exil depuis près de deux ans, l’opposant Moïse Katumbi a lancé ce lundi le mouvement « Ensemble pour le changement » depuis Johannesburg, en Afrique du Sud. Un rassemblement politique autour de sa candidature pour la présidentielle à venir en RDC.
La « journée ville morte », lancée à l’appel de l’opposition, couplée à une grève du syndicat des enseignants a paralysé Conakry, ce lundi. Le centre-ville de Kaloum, habituellement calme, n’a pas été épargné par les manifestations de jeunes, excédés par la fermeture des classes depuis un mois.
Le ton est monté d’un cran, ce week-end, entre alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle), à l’approche des premières élections sénatoriales de la Côte d’Ivoire post-indépendance.
Le maire de Sikasso, Kalfa Sanogo, a officiellement été investi candidat à la primaire de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-PASJ), ce samedi, par la section de sa ville. Le parti, principal allié de la formation d’Ibrahim Boubacar Keïta, présentera bien un candidat à la présidentielle du 29 juillet.
Une centaine d’associations de la majorité au Mali ont apporté samedi à Bamako leur soutien à une candidature du président Ibrahim Boubacar Keïta à l’élection du 29 juillet, a constaté un correspondant de l’AFP.
Les candidats à l’élection présidentielle des deux principaux partis en Sierra Leone ont remporté chacun plus de 40 % des voix, confirmant la forte probabilité d’un second tour, selon les premiers résultats partiels publiés samedi par la Commission électorale.
Le Conseil constitutionnel camerounais a officiellement été constitué, après 22 années d’attente. En son sein, beaucoup de membres ou d’anciens membres du RDPC, le parti au pouvoir, et un seul représentant de l’opposition, issu du SDF.
Alors que l’Union européenne avait posé, fin janvier, une série de conditions aux autorités maliennes pour l’envoi d’une mission d’observation lors du scrutin présidentiel de juillet 2018, l’UE enverra bien une délégation dans les prochaines semaines.