Plusieurs dizaines de personnalités de la société civile de RDC, parmi lesquels des membres de Filimbi, la Lucha ou encore Les Congolais Debout de Sindika Dokolo, ont signé vendredi à Paris un Manifeste du citoyen congolais. Leur objectif : unir le peuple afin d’obtenir le départ du président Joseph Kabila.
Devant des milliers de Rwandais et de très nombreux chefs d’État africains, Paul Kagame a prêté serment ce vendredi 18 août, ouvrant pour de bon son troisième mandat.
Jean Ping, qui se revendique toujours « président élu » du Gabon, a demandé vendredi aux Gabonais « de se lever comme un seul homme pour marquer solennellement [son] arrivée au pouvoir ». « À partir de ce jour, je ne vous retiens plus », a-t-il ajouté dans un message à la Nation.
Après avoir rejeté cette idée, la coalition d’opposition Nasa menée par Raila Odinga a déclaré ce mercredi qu’elle comptait saisir la Cour suprême pour contester les résultats de la présidentielle kényane. C’est le candidat malheureux qui l’a lui-même annoncé à la presse.
À moins d’une semaine des élections générales, Isaías Henriques Ngola Samakuva, le candidat de l’Unita, espère convaincre les Angolais qu’il est une alternative crédible au MPLA – au pouvoir. Interview.
La coalition d’opposition Nasa a indiqué mardi qu’elle reportait à mercredi l’annonce de son leader Raila Odinga sur la stratégie qu’elle compte adopter pour contester la réélection du président kényan Uhuru Kenyatta.
Depuis que le maire de Cotonou, Léhady Soglo, a été révoqué le 2 août dernier, les forces politiques se mettent en ordre de bataille pour les prochaines élections. Deux blocs se dessinent déjà.
La moitié pleine de la bouteille n’est pas, on le sait, celle qui intéresse le plus les commentateurs de l’actualité politique africaine. D’abord parce qu’ici comme ailleurs les trains qui arrivent à l’heure n’ont jamais fait grimper l’Audimat ni vendre du papier, ensuite parce que relever – pire, mettre en valeur – le côté positif d’une situation expose celui qui s’y livre au soupçon de naïveté, voire de complaisance, comme si l’afrobashing était le critère suprême en matière d’objectivité.
Raila Odinga, candidat de l’opposition défait à la présidentielle kényane, a promis dimanche qu’il ne renoncerait pas à contester la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta et appelé ses partisans à rester chez eux dans l’attente de l’annonce de sa stratégie mardi.
Sept personnes ont été tuées dans les violences qui ont suivi vendredi soir la réélection du président Uhuru Kenyatta, rejetée par l’opposition, a-t-on appris dimanche de sources policières, portant à 16 le nombre de morts sur l’ensemble du pays.
L’opposition au Kenya faisait l’objet dimanche d’intenses pressions pour canaliser la colère de ses partisans, après les violences post-électorales qui ont fait au moins 11 morts depuis vendredi dans ses bastions, où la nuit a été calme.
L’opposition kényane a averti samedi qu’elle ne renoncerait pas à obtenir la proclamation de son candidat Raila Odinga comme vainqueur de la présidentielle, après l’annonce officielle vendredi de la réélection d’Uhuru Kenyatta qui a provoqué des émeutes dans des bastions de l’opposition.
Huit cadavres, dont sept tués par balle, ont été amenés à la morgue de Nairobi depuis vendredi soir en provenance des bidonvilles de la capitale en proie à des violences depuis l’annonce de la réélection du président Uhuru Kenyatta, a-t-on appris de source policière.
Selon les résultats définitifs délivrés vendredi 11 août par la Commission électorale (IEBC), le président sortant Uhuru Kenyatta a remporté l’élection présidentielle au Kenya, avec 54,27 % des suffrages, contre 44,74 % pour son principal opposant Raila Odinga.
Le Kenya s’est réveillé samedi matin dans l’expectative, ne sachant trop si les violences qui ont suivi dans la nuit l’annonce de la réélection du président Uhuru Kenyatta allaient prendre de l’ampleur, ou au contraire s’éteindre lentement d’elles-mêmes.
Raila Odinga, l’éternel opposant, a raté un nouveau rendez-vous avec l’histoire, en s’inclinant face à Uhuru Kenyatta lors de sa quatrième candidature à la présidence kényane. Et son héritage dépendra de l’attitude qu’il va désormais adopter.
Alors que les résultats définitifs de l’élection présidentielle kényane ne sont pas attendus avant vendredi, l’opposition a enjoint la Commission électorale (IEBC) à déclarer son candidat Raila Odinga « vainqueur » du scrutin.
Le Président burundais Pierre Nkurunziza demande à ses compatriotes de financer eux-mêmes les élections de 2020. Sursaut patriotique ou jalon d’une nouvelle candidature ?
Les violences qui ont éclaté mercredi dans plusieurs villes du Kenya ont déjà fait quatre morts. L’attente des résultats définitifs de la présidentielle, d’ores et déjà rejetés par l’opposant Raila Odinga, est à haut risque pour un pays qui a déjà connu de graves troubles postélectoraux par le passé.
La commission électorale du Rwanda a confirmé mercredi la victoire du président Paul Kagame à l’élection du 4 août avec un score sans appel de 98,79% des voix.
Alors que les premiers résultats provisoires donnent le président sortant, Uhuru Kenyatta, en tête, et que l’opposition a accusé le pouvoir d’avoir truqué les élections générales de mardi, des échauffourées ont éclaté mercredi dans le bidonville de Mathare à Nairobi. La police kényane a abattu mercredi deux manifestants, selon l’AFP.
« We got them », a tweeté en lettres capitales l’opposant Raila Odinga. Après avoir qualifié mardi soir de « fictifs » les résultats provisoires de l’élection présidentielle kényane, le candidat de la coalition Nasa a détaillé dans un communiqué de huit pages un système de fraude présumé à grande échelle.
La coalition du candidat de l’opposition à l’élection présidentielle kényane, Raila Odinga, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi qu’elle rejetait les résultats provisoires du scrutin, les qualifiant de « fictifs ». Diffusés depuis mardi soir par la commission électorale, ceux-ci donnent une large avance au chef de l’État sortant, Uhuru Kenyatta.
Porte-parole de l’opposant Moïse Katumbi, l’ancien ministre congolais Olivier Kamitatu voit une « main noire du régime de Kinshasa » derrière les violences à répétition observées récemment dans la capitale et plusieurs autres villes de la RDC. Le but de cette main, selon lui : décréter l’état d’urgence.
Le parti du président Denis Sassou Nguesso a largement gagné les élections législatives, qui se tenaient il y a quelques semaines au Congo-Brazzaville. Parmi les vainqueurs de cette élection, certains sont les fils de figures politiques du pays. Pour d’autres, le lien de parenté n’a pas suffit.
D’un côté, le fils du premier chef de l’État. De l’autre, celui de son vice-président. Engagé il y a un demi-siècle, le combat Kenyatta-Odinga connaîtra son dénouement le 8 août, au cours d’un scrutin à haut risque.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a appelé à la paix lundi, à la veille d’une élection présidentielle qui s’annonce tendue et serrée, et au cours de laquelle il briguera un deuxième mandat face au chef de l’opposition Raila Odinga.