Le chef de l’État sortant Paul Kagame, qui dirige le Rwanda d’une main de fer depuis 23 ans, a obtenu une victoire écrasante à l’élection présidentielle, en étant réélu avec plus de 98% des voix, selon des résultats partiels divulgués samedi.
Le Parti congolais du travail (PCT) du président Denis Sassou Nguesso a obtenu la majorité absolue aux élections législatives, dont le second tour a eu lieu dimanche 30 juillet, au Congo-Brazzaville. Le scrutin a été reporté sine die dans les neuf circonscriptions du Pool, ce département voisin de Brazzaville qui connaît un regain de violences depuis le scrutin présidentiel contesté de mars 2016. Le taux de participation reste un mystère.
Montages photo, faux journaux télévisés et messages d’alerte sur les réseaux sociaux inondent la toile kényane à l’approche des élections. Un phénomène d’ampleur, qui pourrait avoir des conséquences sur le scrutin.
Elle était l’un des enjeux majeurs des législatives sénégalaises du 30 juillet. D’après des résultats officiels partiels publiés jeudi, la capitale Dakar a été remportée par la coalition menée par le parti du président Macky Sall. Des résultats vivement contestés par le camp de Khalifa Sall, le maire de la capitale actuellement en prison pour détournement de fonds présumé.
Le 26 août, onze provinces congolaises doivent élire leur gouverneur. Malgré les polémiques, le processus est bel et bien lancé… sauf dans le Kasaï-Central et dans la province de Mongala, où il est suspendu depuis mercredi 2 août sur décision de la Commission électorale nationale.
Longtemps confinée à l’exil ou réduite au silence, la contradiction semble avoir enfin le droit d’exister au grand jour au Rwanda. Pour la première fois, un parti contestataire a été autorisé à participer à la présidentielle.
Au Congo-Brazzaville, 2 221 596 électeurs étaient attendus dans les bureaux de vote, le 16 juillet, pour élire les députés et les conseillers municipaux. Si les résultats ont pu être publiés moins d’une semaine après le scrutin, le taux de participation, lui, demeure un grand mystère.
Pendant longtemps, ce fut un secret de polichinelle. Aujourd’hui, Corneille Nangaa, 46 ans, n’exclut officiellement plus l’hypothèse d’un report des scrutins présidentiel, législatifs et provinciaux, qui n’auront probablement pas lieu avant la fin de 2017, « en une séquence », comme l’a pourtant prévu l’accord de la Saint-Sylvestre.
Une petite phrase, lâchée le 26 juillet par Éric Dupuy, responsable de la communication de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, donne la mesure de la bataille qui se prépare pour la constitution de la Ceni, dont les membres devraient organiser les élections locales et législatives de 2018.
Nic Cheeseman, professeur en « Democracy and International Development » à l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni, spécialiste de la politique kényane, évoque les conséquences de l’assassinat de Chris Msando, directeur du pôle technologique de la commission électorale kényane, à seulement huit jours du scrutin.
Un responsable chargé de superviser le système informatique de la commission électorale kényane (IEBC) a été retrouvé mort assassiné, moins d’une semaine avant les élections générales du 8 août, a annoncé lundi le président de cette commission.
Manifestants et policiers se sont affrontés ce lundi 31 juillet à Goma, en RDC, lors de la mobilisation nationale organisée par le mouvement citoyen de la Lucha (Lutte pour le changement) contre le maintien de Joseph Kabila au pouvoir. Une dizaine de manifestants, selon l’AFP, une cinquantaine, selon la Lucha, ont déjà été interpellés à Goma. La police n’a pour l’heure fait aucun commentaire.
Près d’un an et demi après sa propre réélection, le président du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso devrait de nouveau disposer d’une majorité confortable à l’Assemblée au terme du second tour des élections législatives qui se tenait ce dimanche 30 juillet. Ces élections ont été marquées par quelques incidents et le report du scrutin dans neuf circonscriptions de la région du Pool.
Selon les premières estimations des médias sénégalais pour ces élections législatives de 2017, la liste du maire de Dakar Khalifa Sall – opposition – aurait pris une avance significative dans la capitale, tandis que celle de la majorité présidentielle de Macky Sall l’emporterait parmi la diaspora. La télévision publique RTS, citant des sources officielles, a fait état dans la soirée de dimanche d’une estimation de près de 54% de participation, en hausse par rapport à 2012.
Plus de la moitié des Kényans appelés aux urnes le 8 août ont moins de 35 ans. Parmi eux, rares sont ceux qui se présentent à des postes électifs. Problèmes de crédibilité, manque de fonds, compétition féroce : les jeunes candidats peinent à se faire une place dans l’arène politique kényane. Mais cela pourrait bientôt changer.
La polémique autour de la distribution des cartes d’identité biométrique, qui doivent permettre aux Sénégalais de voter aux élections législatives ce dimanche, n’en finit pas. Des accusations de fraude, un contrat sous-estimé, une société étrangère épinglée en 2009 par la Cour des comptes… Retour sur une affaire qui a empoisonné la campagne électorale.
Le parti du président Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis 1997 au Congo-Brazzaville, devrait sans surprise s’assurer la majorité absolue au second tour des élections législatives, dimanche, alors que l’opposition dénonce des fraudes et que les autorités ont reporté le scrutin dans la région en crise du Pool.
Le président guinéen Alpha Condé a promulgué jeudi 27 juillet le nouveau code électoral, fruit de l’accord politique signé entre mouvance et opposition le 12 octobre 2016. Cela permettra-t-il de calmer les tensions politiques dans le pays ?
Le 30 juillet, le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, affrontera lors des élections législatives ses deux principaux opposants, Abdoulaye Wade et Khalifa Sall. Un vote à valeur de test, à deux ans de la présidentielle.
Des milliers d’électeurs sénégalais n’ont toujours pas reçu leur nouvelle carte d’identité biométrique, qui doit leur permettre de voter aux élections législatives ce dimanche. Saisi par Macky Sall pour tenter d’étouffer la polémique naissante, le Conseil constitutionnel a accepté mercredi que les électeurs puissent voter avec un autre document d’identité officiel.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) compte désigner dès l’an prochain son candidat pour la présidentielle de 2020. Qui, parmi ses membres, serait susceptible d’obtenir l’investiture ? Jeune Afrique vous propose un rapide passage en revue.
Fayez al-Sarraj et le général Khalifa Haftar ont adopté ce mardi 25 juillet, pour la première fois, une déclaration commune de sortie de crise appelant à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections le plus rapidement possible. Une résolution annoncée « au printemps », par le président français Emmanuel Macron, à l’initiative de leur rencontre, près de Paris.
Pourquoi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) organise t-elle des élections de gouverneurs dans 11 provinces de la RDC, alors que les Congolais attendent d’elle qu’elle se penche avant tout sur la présidentielle ? En raison d’un « vide juridique » dans certaines provinces, répond le gouvernement.
À quelques jours des élections législatives de ce dimanche 30 juillet, le président Macky Sall a saisi le Conseil constitutionnel pour permettre aux électeurs de voter avec d’autres documents que la seule carte d’identité biométrique. L’opposition – dont une des composantes appelle à manifester aujourd’hui – dénonce un « énième coup de grâce aux acquis démocratiques ».
Jusqu’au dernier moment, le président Uhuru Kenyatta a laissé planer le suspense quant à sa participation au débat télévisé organisé lundi 24 juillet en vue des élections présidentielles du 8 août prochain. Finalement, il a laissé son rival Raila Odinga répondre seul aux questions des journalistes.
Avant que ne se tiennent les élections législatives, le pays devra trancher sur la composition de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Le ministère congolais de l’Intérieur a dévoilé vendredi dans la soirée les résultats du premier tour des législatives du 16 juillet au Congo-Brazzaville. Sans surprise, le Parti congolais du travail (PCT) arrive en tête avec 70 députés élus dès le premier tour. Suivent de loin les membres de l’UDH Yuki, de Guy-Brice Parfait Kolélas.
En Angola, le prochain président, qui succédera à Jose Eduardo dos Santos, ne sera pas élu au suffrage universel. C’est le leader du parti qui remportera les législatives du 23 août prochain qui sera chef d’État.
L’opposition congolaise a dévoilé samedi son calendrier d’actions « pour obtenir le départ » du président Joseph Kabila avec deux journées villes mortes les 8 et 9 août, des meetings le 20 août et un appel à la désobéissance civile à partir du 1er octobre, a constaté l’AFP.
La campagne des élections générales du 23 août a officiellement débuté samedi en Angola avec un grand meeting de l’Unita, le principal parti d’opposition, un scrutin qui doit marquer la fin du règne du président Jose Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 38 ans.