Résultats truqués, opposants emprisonnés : des responsables et des victimes de fraudes électorales en Tunisie ont raconté dans la nuit de vendredi à samedi comment les scrutins étaient falsifiés sous la dictature.
Ces derniers jours, des violences ont éclaté à Dakar et dans ses environs en marge de la campagne électorale pour les législatives du 30 juillet, suscitant l’indignation des différents responsables politiques sénégalais.
À 91 ans, l’ancien président n’a pas encore dit son dernier mot. Tête de liste d’une coalition d’opposition pour les législatives du 30 juillet, il vient de lancer une campagne électorale qui s’annonce rugueuse.
La Cour constitutionnelle du Gabon a décidé ce mardi 18 juillet que les élections législatives se tiendraient « au plus tard en avril 2018 ». Déjà repoussé, le scrutin était prévu avant la fin du mois de juillet.
Alors que le Tunisie se prépare à organiser les prochaines élections municipales, en décembre 2017, l’Instance vérité et dignité (IVD) doit se pencher vendredi 21 juillet lors d’une nouvelle séance publique sur la fraude électorale.
Après l’annonce faite par Corneille Nangaa, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de la probabilité d’un report des élections en RDC, l’opposition congolaise ne décolère pas. L’opposant Martin Fayulu, cadre du Rassemblement, revient pour Jeune Afrique sur ce que dit l’accord du 31 décembre.
Appelés à élire leurs représentants à l’Assemblée nationale et aux conseils départementaux, les Congolais ont voté dimanche 16 juillet, timidement mais dans le calme.
Comme Frank Habineza pour le Parti démocrate vert du Rwanda (RDGP) et l’indépendant Philippe Mpayimana, les deux autres candidats retenus par la commission électorale nationale (NEC), Paul Kagame a démarré le 14 juillet sa campagne officielle, avant le scrutin présidentiel du 4 août.
Enjeux des élections législatives dont le premier tour est organisé ce dimanche au Congo-Brazzaville, problématique de la gouvernance électorale, le seuil escompté de participation… Le préfet Antoine Evoundou, chef de la Direction générale des affaires électorales (DGEA), répond aux questions de Jeune Afrique.
Nombre d’élus, de circonscriptions, d’électeurs, de candidats, etc. À la veille du premier tour des législatives au Congo-Brazzaville, Jeune Afrique revient sur les chiffres clés d’un scrutin qui déterminera les couleurs de la nouvelle Assemblée nationale du pays.
C’était une nuit de juin au Kenya. Il y eut d’abord des bruits de pas, puis le son de voix inconnues, une forte odeur de bouse de vache, et le fracas de la porte d’entrée enfoncée d’un violent coup de pied.
Un an après la présidentielle, les Congolais sont de nouveau appelés ce dimanche aux urnes pour choisir les 151 députés de la nouvelle République. Un scrutin législatif couplé aux élections locales, qui s’annonce intéressant dans certaines circonscriptions. Cartographie.
L’ancien président sénégalais, âgé de 91 ans, est arrivé lundi en fin de journée à Dakar. Plus de deux ans après son dernier séjour au Sénégal, le voici de retour pour conduire la liste nationale d’opposition Manko Wattu Sénégal aux élections législatives du 30 juillet.
L’annonce faite ce vendredi 7 juillet, à Paris, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de reporter les élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RD Congo) au-delà de 2017 ne passe pas dans l’opposition. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti historique d’opposition congolaise, l’a qualifiée ce lundi de « provocation ». La Coalition de 33 ONG constituée en 2016 est aussi montée au créneau.
La campagne électorale pour les élections législatives du 30 juillet s’est ouverte dimanche au Sénégal, un scrutin marqué par une pléthore de listes dont celles dirigées par l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar Khalifa Sall, en prison pour détournement de fonds présumé.
La Commission électorale nationale (NEC) a dévoilé vendredi la liste définitive des candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle prévue le 4 août. Frank Habineza et Philippe Mpayimana s’opposeront au président Paul Kagame, en poste depuis 2000.
Examinons, si vous le voulez bien, le cas singulier de ce pays africain que nous ne désignerons que par ses initiales pour ne désobliger personne. Or donc le R.U., puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait à sa tête un dirigeant, T.M., dont le moins qu’on puisse dire est qu’il ne manquait pas de culot. Le mot « opportuniste » fut, paraît-il, spécialement inventé pour lui.
Crise dans le Kasaï, processus électoral, à l’occasion du sommet de l’Union africaine, le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo a accordé une interview à Jeune Afrique.
Le président zambien a décrété jeudi 6 juillet l’état d’urgence dans le pays, après une série d’incendies criminels, dont l’un a ravagé mardi 4 juillet le grand marché de Lusaka, la capitale,
Au Congo-Brazzaville, l’opposition politique se présente aux législatives du 16 juillet en ordre dispersé. Aucune coalition en perspective, sauf celle, autour de Claudine Munari, qui s’oppose à la tenue même de ces scrutins.
Le Kenya risque-t-il de replonger dans le chaos ? Dix ans après les pires violences électorales de l’histoire du pays (plus de 1 100 morts), l’Union européenne a annoncé ce lundi le déploiement d’un premier groupe d’observateurs à l’approche des élections générales.
Une juge d’instruction française a décidé d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales au Gabon en 2016 après la victoire d’Ali Bongo à la présidentielle, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.
La date exacte de son retour n’est pas encore fixée, mais ses partisans l’assurent : Abdoulaye Wade, l’ancien président du Sénégal, sera bien de retour au pays dans les jours qui viennent. L’ancien chef de l’État, désigné tête de liste de son camp pour les législatives du 30 juillet prochain, « mènera campagne », disent ses partisans.
À quelques semaines des élections générales du 8 août prochain, la Commission électorale kényane a annoncé ce mardi 27 juin que le pays compte désormais cinq millions d’électeurs de plus que lors du scrutin de 2013. Soit une hausse de 36%.
Les conclusions de la mission préliminaire des experts mandatés par la Cour pénale internationale au Gabon vont être transmises au parquet qui décidera ou non de l’ouverture d’une enquête pour « crime contre l’humanité ».
Certains députés de l’opposition, tels Saleh Kebzabo, jugent « utile, nécessaire, dissuasive et salutaire » leur présence au Parlement tchadien, même si leurs militants et le Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (Fonac) leur demandent de partir. Ces derniers estiment que leur législature est arrivée à son terme le 21 juin 2017 et réclament la tenue d’élections législatives.
L’inscription sur les listes électorales pour les municipales prévues le 17 décembre en Tunisie, les premières de l’après-révolution, a commencé lundi 19 juin après des mois de remous autour de ce scrutin.
La majorité présidentielle a remporté 350 sièges à l’issue du second tour du scrutin, dimanche soir. La vague La République en Marche (LREM) annoncée s’est avérée sensiblement moins importante que ne le laissaient présager les sondages. Le scrutin a également été marqué par un taux d’abstention record : 57,4%.
Le projet d’alliance électorale entre l’ex-président Abdoulaye Wade et le maire de Dakar, Khalifa Sall, a fait pschitt. L’opposition part donc aux législatives en ordre dispersé. Pour le plus grand bonheur de la coalition présidentielle.
Au Mali, l’opposition et une partie de la société civile se mobilisent contre le projet de révision constitutionnelle, qui sera soumis à référendum le 9 juillet. À la veille d’une nouvelle manifestation à Bamako, ce samedi, l’opposant Tiébilié Dramé, le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena), explique pourquoi il réclame le retrait « pur et simple » de ce projet.