Un mois après avoir rendu public son projet de réforme de la Constitution, le président guinéen Alpha Condé en a fixé les modalités. La date du référendum n’a, pour l’heure, pas été fixée.
La Cedeao a recommandé à la commission électorale bissau-guinéenne de vérifier les données du second tour de l’élection présidentielle. Objectif : démêler le contentieux électoral et désigner de façon définitive le vainqueur du scrutin.
La campagne pour les élections législatives et municipales camerounaises du 9 février s’est ouverte sans réel engouement et en l’absence du parti de l’opposant Maurice Kamto, qui continue d’appeler au boycott des scrutins.
L’ancien président centrafricain François Bozizé a déclaré lundi que rien ne l’empêchait d’être candidat à la présidentielle de 2020, lors de sa première rencontre avec la presse depuis son retour à Bangui à la mi-décembre.
Le parti au pouvoir au Burundi (CNDD-FDD) a désigné dimanche le général Évariste Ndayishimiye pour porter ses couleurs à la présidentielle du 20 mai et tenter de succéder au président sortant Pierre Nkurunziza dont il est proche.
Le porte-parole du gouvernement Yaya Sangaré en a fait l’annonce ce mercredi. Le scrutin, initialement prévu en 2018, avait été reporté à plusieurs reprises en raison du contexte politique et sécuritaire.
La commission électorale a publié vendredi les résultats « définitifs » du scrutin et confirmé la victoire d’Umaro Sissoco Embaló. Son rival Domingos Simões Pereira estime que la décision rendue le même jour par la Cour suprême remet pourtant en cause l’issue de l’élection.
La Cour constitutionnelle a publié sa décision vendredi et retenu sept candidats sur les dix enregistrés par la commission électorale, parmi lesquels le président Faure Gnassingbé, en lice pour un quatrième mandat.
La commission électorale en Guinée-Bissau a publié vendredi 17 janvier les résultats qu’elle considère comme « définitifs » de la présidentielle, donnant vainqueur Umaro Sissoco Embaló. Le candidat du parti majoritaire conteste, et attend que la Cour suprême tranche le recours qu’il a déposé.
La milliardaire Isabel dos Santos, accusée par la justice angolaise de détournements de fonds publics, a évoqué l’hypothèse d’une candidature à la présidence de son pays dans un entretien accordé à un média portugais.
Déstabilisé dans son fief par l’exode massif de ses militants, dont la plupart sont devenus la cible des milices séparatistes, le Social democratic front (SDF, opposition) se divise sur sa participation aux élections locales du 9 février.
C’est désormais officiel : les principaux partis de l’opposition guinéenne ne participeront pas au scrutin du 16 février prochain. À un peu plus d’un mois des législatives, le dialogue de sourds entre les acteurs politiques se confirme.
Les Forces démocratiques ont investi Agbéyomé Kodjo comme candidat à la présidentielle du 22 février. Cet ancien Premier ministre de Gnassingbé Eyadéma, qui se présente aujourd’hui comme « une alternative crédible », est la cible de nombreuses critiques dans les rangs de l’opposition.
Au Ghana, la prochaine élection présidentielle aura un air de revanche. John Dramani Mahama, sous les couleurs du Congrès national démocratique (NDC), et Nana Akufo-Addo, sous l’étiquette du Nouveau Parti patriotique (NPP), s’affronteront pour la troisième fois.
Les Bissau-Guinéens ont commencé dimanche à élire leur président lors d’un second tour entre Domingos Simoes Pereira et Umaro Sissoco Embalo, avec l’espoir de lever un blocage dans lequel s’est empêtrée depuis des années la classe politique.
Après des années de crise, l’élection présidentielle marquera-t-elle le retour de la stabilité en Guinée Bissau ? Sans réforme majeure, le pays ne sera pas à l’abri d’un nouvelle crise institutionnelle au lendemain du second tour du 29 décembre, selon le politologue Paulin Maurice Toupane. Interview.
Désigné le 15 novembre 2019 pour composer le gouvernement, Habib Jemli butte sur les exigences des partis et décide de former un exécutif apolitique, constitué de technocrates. La manœuvre vise-t-elle réellement à dépasser le blocage à l’assemblée, ou à mettre la pression sur les partenaires récalcitrants d’Ennahdha ?
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, a réaffirmé qu’il ne briguera pas un quatrième mandat en mai 2020, a annoncé samedi 21 décembre la radio-télévision nationale.
Alors que le CDP, le parti fondé par Blaise Compaoré, ne désignera que début 2020 son candidat à l’élection présidentielle de novembre, Eddie Komboïgo prépare déjà sa feuille de route.
Le Conseil constitutionnel algérien a publié lundi soir les résultats définitifs de la présidentielle du 12 décembre, entérinant la victoire au premier tour d’Abdelmadjid Tebboune, ancien Premier ministre du président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Les tenants du pouvoir auraient tort de s’imaginer qu’un nouveau président permettra de tourner la page du Hirak. Il offrira, au mieux, ce que l’économiste Adam Smith théorisait comme l’« aléa moral », soit « la maximisation de l’intérêt individuel sans prise en compte des conséquences défavorables sur l’utilité collective ».
Abdelmadjid Tebboune a été élu président de la République dans un contexte de contestation massive, lors d’un scrutin marqué par un taux d’abstention record de près de 60 %. Un déficit de légitimité qu’il devra combler, tout en cherchant un consensus politique et en contenant l’influence de l’armée.
Le candidat Abdelmadjid Tebboune est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 58,15 % des voix, a annoncé l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie).
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ancien président Henri Konan Bédié et le Front populaire ivoirien (FPI) de l’ancien président Laurent Gbagbo présenteront des candidats à la présidentielle d’octobre 2020, ont-ils assuré lors d’une conférence de presse commune jeudi.
Une dizaine de milliers de personnes manifestent jeudi à Alger contre l’élection en cours pour élire un successeur au président déchu Abdelaziz Bouteflika, emporté en avril par un mouvement populaire de contestation.
Si les bureaux se sont ouverts jeudi matin en Algérie, ils le sont depuis samedi à l’étranger, pour permettre aux ressortissants de la diaspora de voter. Un électorat plutôt favorable à Bouteflika jusqu’en 2014, avant de prendre ses distances avec le régime et de contester aujourd’hui la tenue de l’élection, analyse l’historien Pierre Vermeren.
Alors que 24 millions d’électeurs algériens sont appelés aux urnes ce jeudi pour donner un successeur au président Abdelaziz Bouteflika, poussé à la démission en avril dernier, le pays est plus divisé que jamais entre ceux qui estiment que le scrutin est la seule porte de sortie, et ceux qui le contestent et le considèrent illégitime.
Le scrutin devant élire le successeur du président déchu Abdelaziz Bouteflika en Algérie, massivement rejeté par le mouvement populaire de contestation du régime qui agite le pays, s’est ouvert officiellement jeudi matin.