Les tractations se sont poursuivies mardi à Kinshasa après la suspension la veille de la participation de la composante opposition au dialogue politique. Au cœur du blocage : l’ordre des élections à venir en RDC.
Le président de Zambie Edgar Lungu a entamé mardi son mandat de cinq ans en exhortant le pays à l’unité nationale, un appel aussitôt rejeté par son principal rival de l’opposition qui a répété que son investiture était « illégale et anticonstitutionnelle ».
Germain Ngoyo Moussavou, l’ambassadeur du Gabon en France, a pris très au sérieux l’agression dont il a été la victime le 7 septembre alors qu’il quittait les locaux de la représentation à 19 h 30.
« Je félicite le président Ali Bongo pour sa réélection » : ce tweet de Jean-Marie Le Pen, le 31 août, demeure à ce jour le seul message de félicitations public adressé par un responsable politique français au chef de l’État gabonais depuis le scrutin du 27 août.
La coalition d’opposition a remporté les élections législatives aux Seychelles, une première depuis le retour du multipartisme en 1993, selon les résultats officiels publiés dans la nuit de samedi à dimanche.
Le ministère de l’Intérieur est sur tous les fronts pour organiser les législatives du 7 octobre et dont les deux principaux enjeux sont le taux de participation et la transparence.
L’opposant Jean Ping a prévenu vendredi que le Gabon connaîtrait « une instabilité durable et profonde » si la Cour constitutionnelle qu’il vient de saisir ne lui donnait pas raison dans son contentieux électoral avec Ali Bongo.
À l’issue d’une rencontre avec le président Ibrahim Boubacar Keïta, le chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, s’est dit favorable à un report des élections municipales du 20 novembre, en raison de l’instabilité dans le centre et le nord du pays.
Alors que Jean Ping a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle jeudi, le camp d’Ali Bongo devrait déposer une « demande reconventionnelle » pour répondre aux accusations formulées par son opposant.
Jean Ping a déposé un recours jeudi devant la Cour constitutionnelle pour contester la victoire de son rival Ali Bongo Ondimba. Chaque camp a indiqué ces derniers jours dans les médias soupçonner des fraudes dans certaines régions lors du vote du 27 août.
L’opposition gabonaise a jusqu’à jeudi après-midi pour déposer un recours contre les résultats contestés de l’élection présidentielle ayant précipité le pays dans la crise, mais n’a pas encore annoncé sa décision.
Lors d’une rencontre axée notamment sur l’alternance politique en Afrique, l’opposant congolais Moïse Katumbi a dénoncé mercredi, au siège du Parlement européen à Bruxelles, les pourparlers politiques en cours en RDC les qualifiant de « monologue ».
Un document qui raconte le vécu d’une jeunesse algérienne désabusée et abstentionniste au moment du scrutin présidentiel qui a maintenu Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. Mais les autorités algériennes ont interdit sa projection aux Rencontres de Béjaïa pour « atteinte au symbole et à la souveraineté de l’État ».
Accusé de fraudes et de répression violente, pressé par la communauté internationale, le président gabonais fraîchement réélu a donné sa version des faits mercredi matin sur les ondes de trois grandes radios françaises. Jean Ping, lui, s’est exprimé mardi après-midi sur France 24.
Un scrutin très serré, la victoire du président sortant et la colère qui gronde dans l’opposition. Le scénario était hélas prévisible, mais laisse le pays fracturé. D’un côté, les partisans de Ping, qui veulent avant tout rompre avec la dynastie Bongo. De l’autre, ceux qui veulent encore croire qu’ABO peut incarner le changement. Mais quoi qu’il arrive, rien ne sera plus comme avant…
L’analyse des résultats définitifs de l’élection présidentielle au Gabon révèlent « une évidente anomalie », a annoncé mardi la mission d’observation de l’Union européenne dans une déclaration transmise à l’AFP.
Les amis d’Ilyass El Omari ont présenté leur programme électoral ce lundi. Ils veulent augmenter le budget de la Culture et réformer la Moudawana. Un clin d’œil à leurs adversaires du PJD…
Libéré fin août après plus de 17 mois de détention, Fred Bauma, icône de la Lutte pour le changement (Lucha), s’est confié lundi à Jeune Afrique. Pour cette première interview depuis sa libération provisoire, le militant pro-démocratie revient notamment sur les conditions de sa détention et la position de son mouvement sur les questions chaudes de l’actualité congolaise.
La Cour constitutionnelle zambienne a rejeté lundi le recours formé par le candidat malheureux de l’opposition Hakainde Hichilema contre la réélection le 11 août, de justesse et dès le premier tour de la présidentielle, de son rival le dirigeant sortant Edgar Lungu.
Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu’aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.
Si les socialistes et les écologistes français n’ont pas manqué de s’exprimer après la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba, les ténors de la droite française commencent seulement à prendre position.
Deux personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi à Libreville. Les 27 opposants qui étaient retenus au quartier général de Jean Ping ont été autorisés à rentrer chez eux.
Les élections législatives auront lieu le 7 octobre. Près de 16 millions de Marocains sont inscrits sur les listes électorales, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Après les violents heurts entre forces de l’ordre et manifestants opposés à la réélection d’Ali Bongo Ondimba, la tension n’était pas retombée jeudi 1er septembre. Ce vendredi matin, 26 personnes sont toujours retenues dans le QG de Jean Ping, selon l’AFP. Interpellations, déclaration d’ABO, réactions : Jeune Afrique fait le point.
Quelques jours après l’éclatement du scandale sexuel impliquant deux responsables de son aile religieuse, le Parti justice et développement (PJD) s’est choisi un prédicateur ultra-conservateur pour diriger sa liste électorale aux législatives du 7 octobre. Quel message veut-il véhiculer?
Le scrutin serré de la présidentielle gabonaise et les heurts qui ont suivi n’ont provoqué que très peu de réactions officielles de la part des chefs d’État africains.
Au lendemain de la réélection contestée d’Ali Bongo Ondimba pour un second septennat avec 49,80% des voix, le Gabon est toujours sous haute tension. Plusieurs émeutes et pillages ont éclaté dans la capitale Libreville.
Ali Bongo Ondimba a été réélu avec 49,80% des suffrages exprimés pour un second mandat de sept ans, a annoncé mercredi 31 août le ministre de l’Intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya. Son principal challenger, Jean Ping, a obtenu 48,23%. Peu après l’annonce, des émeutes ont éclaté à Libreville et Port-Gentil.