L’ancien président béninois, Thomas Boni Yayi, a été désigné chef de la mission d’observation de l’Union africaine pour la présidentielle en Guinée équatoriale prévue le 24 avril.
Le réseau internet était toujours coupé lundi à N’Djamena au lendemain de la présidentielle au Tchad. Certains utilisateurs indiquaient cependant mardi matin que la connexion commençait à être partiellement rétablie.
Le facilitateur de l’Union africaine (UA) pour le dialogue national en RD Congo a estimé lundi à Kinshasa que le respect du délai constitutionnel était un problème pesant sur l’organisation de la présidentielle. Pas sûr que ce simple constat d’évidence soit suffisant pour mener à bien sa mission…
Le quotidien américain a décidé, dans son édition de dimanche, de prendre au mot le candidat à l’investiture républicaine, et de voir à quoi ressemblerait l’Amérique s’il accédait à la Maison Blanche.
L’opposant Étienne Tshisekedi a pris acte dimanche soir de la désignation d’Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue politique en RD Congo, tout en exigeant des garanties sur le respect de la Constitution d’ici le 24 avril. Mais le front anti-Kabila maintient, lui, son refus de prendre part à ces pourparlers.
Consultés par référendum, les électeurs sont appelés à s’exprimer à partir de lundi sur le statut administratif de cette région troublée située dans l’ouest du Soudan.
Quelque six millions d’électeurs tchadiens ont été appelés dimanche aux urnes pour élire leur futur président de la République. Un scrutin qui s’est déroulé globalement dans le calme mais dont les résultats risquent d’être contestés. Explications.
Les Comoriens votaient dimanche pour élire leur président dans un climat tendu, notamment à Anjouan, l’une des trois îles du pays qui devrait s’avérer décisive pour départager les trois candidats en lice au second tour.
Les Tchadiens votaient en nombre dimanche et dans le calme pour élire leur président parmi 13 candidats dont le chef de l’État, Idriss Déby Itno, qui brigue un cinquième mandat après 26 ans de pouvoir sans partage.
Au cours d’un point de presse à Kinshasa, Raymond Tshibanda, chef de la diplomatie congolaise, a dénoncé vendredi la pression des Nations unies et de l’opposition en faveur de la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels. Une « irresponsabilité » dans le contexte actuel de la RD Congo, selon lui.
Devenu l’adversaire de Joseph Kabila depuis qu’il a claqué la porte du parti présidentiel, l’ancien gouverneur du Katanga sera-t-il candidat à la présidentielle de novembre ? C’est plus que probable : le 30 mars, une plateforme groupant sept partis d’opposition lui a officiellement demandé d’être son champion.
Opacité des sources de financement, sous-évaluation des dépenses, omerta : au-delà du cas de Mohsen Marzouk, dont le nom serait cité dans les fameux « Panama Papers », l’ensemble de la classe politique semble d’accord pour éluder la question de la transparence.
Nous avons cru que la majorité des pays africains étaient en route pour la démocratie et que, dans cette voie, ils cheminaient d’un bon pas et enregistraient des progrès réels. Il nous faut déchanter.
La présidentielle a lieu le 8 avril, et c’est peu dire que l’opposition est désunie : la coalition de l’USN est même au bord de l’explosion ! Et cela ne peut qu’arranger le chef de l’État sortant.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à Brazzaville, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième lors de la présidentielle du 20 mars, a appelé ses partisans à accepter les résultats officiels du scrutin et invité Denis Sassou Nguesso, le président réélu, à « avoir le triomphe modeste » et « apaiser tous les Congolais ».
Dans une déclaration rendue publique mardi, Charles Zacharie Bowao, coordonnateur du Frocad/IDF, coalition de l’opposition au Congo-Brazzaville, invite la communauté internationale à agir pour la tenue d’un dialogue politique dans le pays.
L’ancien président de l’Assemblée nationale du Gabon, poste dont il a démissionné la semaine dernière, a annoncé mardi à Libreville son intention de se présenter à la présidentielle prévue en août prochain.
Face à la menace de chaos brandie par l’opposition, le chef de l’État nigérien tout juste réélu prône l’apaisement. Un geste aussi destiné à rassurer la communauté internationale.
L’Union des syndicats du Tchad (UST) dont le secrétaire générale a été arrêté par les autorités il y a une dizaine de jours, a annoncé vendredi le retrait des représentants de la société civile de différentes institutions, notamment de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), appelant au maintien d’une marche pacifique le 5 avril malgré son interdiction.
Neuf députés du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir) ont démissionné vendredi de l’Assemblée nationale. Tous ces parlementaires sont issus du courant Héritage et Modernité.
Le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez al-Sarraj, tente d’installer son pouvoir à Tripoli avec le soutien de la communauté internationale. Jeudi soir, dix villes de l’ouest de la Libye lui ont également apporté leur soutien. Un coup dur pour le gouvernement non reconnu de Tripoli qui fait déjà l’objet de sanctions de l’Union européenne.
C’est un pas de plus vers la candidature de l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, à l’élection présidentielle congolaise. Le 30 mars, le G7, un groupe de sept leaders politiques influents, passés comme lui de la majorité à l’opposition, lui a demandé d’être son candidat. Voici la réaction de l’intéressé, en exclusivité pour Jeune Afrique.