Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha a présenté vendredi son programme pour les élections législatives tunisiennes prévues en octobre et le scrutin présidentiel du 15 septembre, mettant l’accent sur plus d’équité sociale et économique.
Malgré l’unité affichée a posteriori derrière la candidature d’Abdelfattah Mourou à l’élection présidentielle du 15 septembre, Rached Ghannouchi et sa famille ont manœuvré jusqu’à la dernière minute pour qu’Ennahdha soutienne l’actuel chef du gouvernement Youssef Chahed.
Fort de la signature de 14 députés, le ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi a déposé son dossier de candidature à l’élection présidentielle du 15 septembre prochain. Qui sont les parlementaires qui l’ont soutenu ?
Près d’une centaine de candidats à l’élection présidentielle du 15 septembre ont déposé leur dossier auprès de l’Instance électorale (Isie). Quels sont les principaux prétendants et les rapports de force, un peu plus d’un mois avant le premier tour ? Analyse.
Alors qu’une trentaine de candidats au scrutin présidentiel du 15 septembre ont déposé leur dossier auprès de l’Instance indépendante pour les élections (Isie), et que les autres ont jusqu’à vendredi pour le faire, partis et indépendants bataillent pour récolter les parrainages nécessaires. Quelle est leur stratégie ?
Alors que le dépôt des listes pour les élections législatives du 6 octobre s’est achevé en début de semaine, le nombre de candidatures est pléthorique, dépassant celui du précédent scrutin. Analyse des principaux duels et des stratégies des partis, bousculées par l’inversion du calendrier électoral après la mort du président Béji Caïd Essebsi.
L’élection présidentielle tunisienne a été avancée au 15 septembre, après le décès jeudi dernier du chef de l’État en exercice Béji Caïd Essebsi. Si certains candidats se plaignent de devoir s’organiser en urgence, la juriste Salwa Hamrouni insiste sur la nécessité de suivre le nouveau calendrier pour respecter la Constitution. Interview.
Formatés par une tradition séculaire de transmission dynastique, les pays arabes, devenus indépendants, peinent à se conformer au modèle démocratique et à l’alternance. La Tunisie, malgré sa révolution, de même que le parti islamiste Ennahdha de Rached Ghannouchi, n’échappent pas à cette règle, ou plutôt à cette fatalité. Comme si la seule voix qui prévalait était toujours celle du chef.
22 ministres composent le gouvernement de Christian Ntsay, reconduit le 19 juillet au poste de Premier ministre par le président Andry Rajoelina. Sans surprise, son équipe ne change pas de la précédente. Seule la chercheuse Blanche Nirina Richard y fait son entrée, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
L’élection présidentielle en Tunisie aura lieu le 15 septembre, et non plus le 17 novembre, date qui était retenue avant le décès du président Béji Caïd Essebsi, a annoncé jeudi soir la commission électorale indépendante.
La classe politique sénégalaise peine à parvenir à un consensus sur les modalités d’organisation des élections locales. Le scrutin, qui devait se tenir en décembre 2019, a été reporté sine die. L’instauration d’une caution conséquente et du système des parrainages, avec le but affiché de limiter l’inflation de candidatures, fait craindre à l’opposition une fragilisation du pluralisme démocratique sénégalais.
Abir Moussi est l’un des principaux empêcheurs de tourner en rond de la scène politique tunisienne. Mais cette nostalgique de Ben Ali ne veut pas se contenter d’un rôle de vigie « destourienne ». Entretien.
Le chef de l’État Béji Caïd Essebsi a promulgué vendredi le décret de convocation du corps électoral pour les scrutins législatif et présidentiel de l’automne. Le calendrier des élections sera donc respecté. Le texte sur la prolongation de l’état d’urgence a également été ratifié.
La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo est partiellement revenue mercredi et jeudi sur sa décision d’invalider l’élection de plusieurs députés d’opposition, une mesure qui avait ravivé les tensions politiques à Kinshasa.
Alexis Thambwe Mwamba a été désigné mardi 2 juillet candidat du Front commun pour le Congo pour prendre la tête du Sénat congolais. Il devrait, sauf surprise, y être élu. Après Jeanine Mabunda à l’Assemblée nationale et Sylvestre Ilukamba comme Premier ministre, c’est à nouveau un proche que Joseph Kabila entend placer à la tête d’une institution clé.
Très discret et peu familier des joutes politiques, le nouveau président doit maintenant, s’il veut imprimer sa marque, s’affranchir de la tutelle de son prédécesseur et mentor.
La Cour constitutionnelle mauritanienne a validé lundi l’élection du général Mohamed Ould Ghazouani, avec 52 % des voix obtenues dès le premier tour de la présidentielle. Quatre candidats de l’opposition contestent toujours sa victoire, exposant des cas de « fraude ».
Les Togolais, qui étaient appelé aux urnes pour les premières élections municipales dans le pays depuis 32 ans, ont boudé les urnes dans la capitale. Le Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam avait appelé au boycott, tandis que les autres partis d’opposition espèrent asseoir leur présence locale.
Henri Konan Bédié, le président du PDCI, a annoncé jeudi que la question du candidat du parti à la présidentielle de 2020 serait abordée au prochain bureau politique d’octobre. La convention chargée de le désigner aura lieu dans la foulée.
Pour la première fois depuis 1987, les Togolais sont appelés à voter dimanche pour des élections municipales auxquelles l’opposition, absente des dernières législatives, entend participer.
L’ancien président ivoirien, accusé d’avoir agité le concept d’« ivoirité », début juin, a reproché jeudi au gouvernement de vouloir imposer le silence dans l’opposition et « d’abandonner les citoyens, en proie à l’angoisse, aux craintes et à la misère sociale ».
L’émissaire du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a appelé mercredi les Ivoiriens à « redoubler d’efforts » pour que la présidentielle de 2020, qui s’annonce tendue selon de nombreux observateurs, « soit synonyme de paix ».
Une centaine « d’étrangers » ont été arrêtés en Mauritanie lors des manifestations qui ont éclaté après l’annonce de la victoire du candidat du pouvoir, Mohamed Ould Ghazouani, à la présidentielle du 22 juin, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur.
Alors que Mohamed Ould Ghazouani s’apprête à diriger un pays dont la moitié de la population a voté pour l’opposition, cette dernière est totalement reconfigurée. Voici les premiers enseignements du scrutin présidentiel du 22 juin.
À 3 heures du matin, ce 23 juin, le candidat de la majorité, le général à la retraite Mohamed Ould Ghazouani a annoncé devant ses soutiens sa victoire à la présidentielle. Réunie à huis clos dès 10 heures ce matin, l’opposition a élaboré sa stratégie.
Dans la nuit du 22 au 23 juin, le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle en Mauritanie, Ould Ghazouani, s’est déclaré vainqueur dès le premier tour, alors que les résultats étaient encore en cours de compilation.
Alors que les Mauritaniens élisent le 22 juin le successeur du président Mohamed Ould Abdelaziz, les adversaires d’Ould Ghazouani, candidat du camp présidentiel, s’inquiètent du risque de fraude.
Lancés dans la course à la présidentielle, les opposants Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba, qui chassent sur les mêmes terres électorales, se livrent la seconde bataille de ce scrutin.