À moins d’un mois de la présidentielle du 25 octobre, la visite dimanche du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara dans le fief de Laurent Gbagbo a tout du symbole.
Des milliers de Congolais se sont rassemblés dimanche à Brazzaville pour dire non au « coup d’État constitutionnel », en référence au référendum annoncé par le président Denis Sassou Nguesso et qui lui permettrait de briguer un nouveau mandat en 2016, a constaté un journaliste de l’AFP.
C’était la dernière journée de Martin Kobler. Après deux ans à la tête de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco), le diplomate allemand s’est envolé, vendredi, pour la 70e Assemblée générale de l’ONU à New-York. Avant son départ, il s’est confié à Jeune Afrique sur ses motifs de satisfaction et ses frustrations.
En Ouganda, la coalition de l’opposition n’a pas réussi à désigner un candidat à la prochaine présidentielle face au président sortant. Ils seront donc deux à se mesurer à Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986.
Malgré ses tentatives pour retourner en Guinée, Dadis Camara reste exilé au Burkina Faso. Une situation qui le contraint, dit-il, à renoncer à la présidentielle prévue le 11 octobre, selon une déclaration rendue publique mercredi, dans laquelle il se refuse à donner une quelconque consigne de vote.
Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU s’est exprimé ce jeudi sur la situation au Burkina et a salué le rétablissement des institutions de la transition et la réintégration du président Kafando à son poste de président, après l’échec du coup d’État mené par le général Diendéré.
Muet depuis le coup d’État des 16 et 17 septembre, le Premier ministre de transition Yacouba Isaac Zida s’est exprimé mercredi, en marge de la cérémonie officielle d’installation de Michel Kafando à la tête du Burkina Faso.
Alors que la campagne présidentielle s’ouvrira le 9 octobre, Sylvain Oka et Arthur Alloco, deux éléments clés du dispositif électoral du candidat Charles Konan Banny, sont aux abonnés absents.
Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a annoncé mardi soir son intention de soumettre à référendum un projet de nouvelle Constitution, susceptible de lui permettre de briguer un nouveau mandat.
Freddy Matungulu Mbuyamu, qui a pris sa retraite du Fonds monétaire international à la fin de l’année dernière, s’apprête à faire son grand retour dans l’arène politique kinoise.
Il est républicain, gauchiste, pacifiste, antinucléaire et farouchement hostile à toute politique d’austérité. Il vient surtout d’être porté à la tête du très réformiste Parti travailliste britannique. Une petite révolution !
Thierry Vircoulon (voir ci-dessus) et Thibaud Lesueur, analyste pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group (ICG), ont coécrit cette tribune.
Vainqueur de la bataille des villes, le PJD d’Abdelilah Benkirane a déjoué la plupart des pronostics. Et peut envisager avec confiance les législatives de 2016.
Au risque d’occulter le débat sur les bilans et les programmes – qui sont la substance même de tout débat démocratique par temps d’élections – la question du nombre de mandats présidentiels est pratiquement devenue, en quelques années, le thème unique autour duquel l’accession au pouvoir se joue et se limite dans plusieurs pays d’Afrique.
Les électeurs marocains ont plébiscité le PJD d’Abdelilah Benkirane lors des élections communales, délaissant les partis de ses adversaires historiques que sont le PAM ou Al Badil. Qui sont les nouveaux maires des grandes villes marocaines, et qui est destitué ?
La société civile ivoirienne invite les candidats à la présidentielle du 25 octobre prochain à signer une charte de bonne conduite, « en faveur de la paix et de la non-violence, pour une élection présidentielle apaisée, crédible et ouverte à tous ». Interview de Lucien Tapé Mambo, président de la Plate-forme de la société civile de Côte d’Ivoire à l’origine de l’initiative.
Candidat à l’investiture du Front uni de l’opposition pour la présidentielle 2016 au Gabon, Jean Ping est à pied d’œuvre depuis de nombreux mois. Où en-est-il ? Réponse en trois points.
Des militaires du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP), l’ex-garde prétorienne de Blaise Compaoré, ont pris en otage mercredi le président intérimaire du pays et son Premier ministre, à Ouagadougou. Un coup de force qui intervient à moins d’un mois de la présidentielle et qui a provoqué l’indignation de la communauté internationale, laquelle exige la libération des dirigeants de la transition.
Les sept signataires d’une lettre mettant en garde le président Joseph Kabila se sont « auto-exclus » de la majorité présidentielle, selon un communiqué de la coalition au pouvoir rendu publique mercredi à Kinshasa à l’issue d’une réunion houleuse de son bureau politique. Ces désaccords pourraient aboutir à un remaniement gouvernemental.
À moins d’un moins de la présidentielle, alors que des observateurs internationaux commencent à se déployer sur le terrain, l’opposition guinéenne menace une nouvelle fois de boycotter le scrutin. En cause, selon elle : le non-respect par le gouvernement de l’accord politique signé en août.
Avec cinq présidences, le Parti authenticité et modernité a moissonné les régions. L’indiscipline de la majorité gouvernementale a coûté cher aux candidats du Parti de la justice et du développement.
Deux à trois mille manifestants se sont rassemblés à Kinshasa mardi lors d’une marche convoquée par des partis d’opposition, farouchement opposés à un changement du calendrier électoral. De violents heurts ont éclaté, bilan : au moins trois blessés dont un grave.
La mission d’observateurs électoraux de l’Union européenne a commencé à se déployer en Guinée mardi, en vue de la présidentielle du 11 octobre. À terme, elle devrait compter 70 membres.
Sept dirigeants de la majorité ont adressé lundi une lettre cinglante au président de la RDC. Ils y dénoncent la stratégie suicidaire de Joseph Kabila, soupçonné d’entretenir à dessein la confusion sur la tenue de prochaines élections afin de se maintenir au pouvoir en dépit de la Constitution.
Quelques jours après la saisie de 5000 fausses cartes d’électeurs par la gendarmerie, plusieurs responsables politiques s’inquiètent des risques de fraudes qui pèsent sur les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est prévu le 11 octobre.
Hama Amadou a été investi dimanche candidat du Mouvement démocratique nigérien (Moden) pour la présidentielle de février 2016. Il est le premier à se déclarer officiellement pour ce scrutin.
Dans un communiqué publié dimanche, Étienne Tshisekedi, principal opposant congolais et leader de l’UDPS, a demandé « à ses délégués de se retirer, dès cet instant, de la table des négociations » avec les représentants du président Joseph Kabila. Les deux camps discutaient à Venise et à Ibiza notamment sur le format du prochain dialogue en RDC.
Réunis en sommet extraordinaire hier à Dakar, les chefs d’État de la Cedeao se sont penchés sur la préparations des élections présidentielles à venir en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Burkina Faso, ainsi que sur la crise politique en Guinée-Bissau.
Le gouvernement intérimaire du Burkina Faso, qui doit céder le pouvoir à des autorités démocratiquement élues à l’issue de l’élection présidentielle du 11 octobre, a appelé samedi les candidats pro-Compaoré exclus de la course par le Conseil constitutionnel à faire preuve de « fair-play ».
La Guinée va mobiliser plus de 18 000 hommes, pour l’essentiel des policiers et des gendarmes, afin d’assurer la sécurité de la campagne et de l’élection présidentielle du 11 octobre, a annoncé vendredi à un responsable de la police.