Le président Pierre Nkurunziza a appelé mercredi les Burundais à participer à la « destruction » des groupes armés actifs. L’opposition ne le reconnaît désormais plus comme chef de l’État.
Le Conseil constitutionnel a déclaré une quarantaine de dignitaires ou anciens soutiens du régime de Blaise Compaoré inéligibles aux prochaines élections législatives. Une décision marquante et symbolique, qui pourrait aussi concerner plusieurs candidats à la présidentielle, dont le dossier doit être étudié d’ici samedi prochain.
Après quatre mois d’intenses débats au Parlement, le président congolais Joseph Kabila a promulgué mardi soir la loi sur la répartition des sièges pour les élections communales et locales. Un texte législatif nécessaire à l’organisation de ces scrutins locaux initialement prévus en octobre.
Le bureau d’inscription de la Commission électorale indépendante (CEI) a fermé ses portes mardi 25 août en fin d’après-midi. Au total, ils sont 33 à avoir déposé leurs dossiers de candidature en vue de l’élection présidentielle d’octobre. Jeune Afrique a dressé le portrait des principaux candidats.
Le 4 septembre, PAM et PJD vont s’affronter sur le ring des communales et des régionales. L’heure de vérité pour les deux grandes formations politiques ?
Initialement prévue le 31 août puis reportée au 6 octobre, l’élection des gouverneurs dans les nouvelles provinces de la RDC a été finalement reportée sine die. Une décision de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui évoque « diverses contraintes » dans l’installation de ces entités nouvellement créées.
Le vice-président Biden briguera-t-il l’investiture du Parti démocrate pour la présidentielle de 2016 ? À l’évidence, il y songe. Et Hillary Clinton, la grande favorite, déteste cette idée.
Le scrutin présidentiel doit se tenir le 18 octobre, après deux reports. S’il était de nouveau annulé, l’aide financière du FMI pourrait être suspendue. Au grand dam de Bangui.
La douzaine d’élections présidentielles que l’Afrique s’apprête à vivre à partir de la rentrée (Guinée et Burkina ouvriront le bal le même jour : 11 octobre) et jusqu’à la fin de 2016 ont une caractéristique commune que nul n’a jusqu’ici remarquée – ce qui est en soi révélateur. Aucune femme n’a la moindre chance d’être élue et dans la plupart des pays concernés, il n’y a tout simplement aucune candidate.
À six mois de la présidentielle, la tension est montée d’un cran cette semaine au Niger, avec les déclarations de l’opposition et de la société civile qui mettent en doute le processus électoral. Réactions du ministre de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou.
Trois ans de prison ferme ont été requis vendredi à Goma contre quatre activistes du mouvement Lutte pour le changement (Lucha), accusés d’incitation à la désobéissance. Le jugement sera au plus tard connu le 11 septembre.
Incarcéré depuis un peu moins d’une semaine, Bertin Béa, le secrétaire général du Kwa Na Kwa (le parti de l’ancien président François Bozizé), a été libéré par ses propres partisans jeudi à Bangui.
À moins de deux mois de la présidentielle du 11 octobre, pouvoir et opposition se sont enfin entendus sur les conditions d’un scrutin apaisé. Reste à mettre en oeuvre un accord attendu depuis de longs mois.
Après l’opposition, lundi, la société civile met à son tour la pression sur les autorités au Niger. Elle a demandé mercredi l’organisation d’élections crédibles et a insisté sur la nécessité de réduire le nombre d’ « emplois fictifs » dans l’administration. Ali Idrissa, président du Rotab, détaille cette prise de position à six mois de la présidentielle.
Accusées d’informer la police, quatre personnes ont été abattues mardi soir à Bujumbura, la capitale burundaise, ont annoncé mercredi la police et des habitants.
Réunie dans une nouvelle coalition, l’opposition nigérienne soupçonne le pouvoir de vouloir « instrumentaliser » les institutions en charge des scrutins et veut « imposer » des « élections transparentes », a-t-elle affirmé lundi 17 août.
Dans un communiqué publié mardi, la tendance du Front populaire ivoirien (FPI) menée par Abou Drahamane Sangaré, un fidèle de Laurent Gbagbo, s’est prononcée pour un boycott de l’élection présidentielle prévue le 25 octobre.
Le parti au pouvoir au Burundi a salué jeudi comme un « miracle divin » la réélection du président Pierre Nkurunziza. Le CNDD-FDD a également promis la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Sans surprise, Alpha Condé, président guinéen sortant, a été investi mardi candidat à la présidentielle d’octobre par son parti, le Rassemblement pour le peuple de Guinée (RPG).
Lors d’un point de presse mardi soir à N’Djamena, Idriss Déby Itno a déclaré que Boko Haram était décapité, promettant de terminer la guerre contre le groupe terroriste nigérian avant la fin de l’année. Le président tchadien a également manifesté sa volonté de rempiler en 2016.
Exilé en Ouganda, François Bozizé, l’ancien président centrafricain renversé en 2013, ne se résigne pas à abandonner la scène politique. Son parti l’a désigné samedi candidat à la prochaine présidentielle, prévue le 18 octobre.
C’est à la faveur d’une nouvelle session extraordinaire du Sénat, boycottée par l’opposition, qu’a été votée à l’unanimité l’annexe à la loi électorale portant sur la répartition des sièges aux premières élections locales du pays, prévues en octobre.
À Bujumbura, de violents tirs et des explosions de grenades ont retenti toute la nuit de dimanche entre policiers et opposants dans les quartiers contestataires de Jabe, Nyakabiga (centre-est) et Cibitoke (nord). Jeune Afrique fait le point sur la situation à Jabe.
L’opposition nigérienne a rejeté dimanche le calendrier électoral établi par la Commission électorale nationale indépendante. Elle réclame notamment la tenue des élections locales avant la présidentielle, prévue pour le 20 février 2016.
À moins de trois mois de la présidentielle ivoirienne prévue le 25 octobre prochain, un début de campagne (non officielle) semble avoir été lancé par les états-majors du FPI et du RHDP, la coalition au pouvoir.
Les Haïtiens sont appelés aux urnes dimanche pour élire, avec près de quatre ans de retard, leurs représentants parmi une avalanche de candidatures et alors que des violences ont émaillé la campagne dans ce pays le plus pauvre du continent américain.
Il a pris tout le monde de court en devenant le premier Ivoirien à déposer son dossier de candidature pour la présidentielle du 25 octobre. Totalement inconnu de ses compatriotes, cet employé d’une société d’assurance explique sa démarche à « Jeune Afrique ».