Le Code électoral amendé et approuvé par l’Assemblée tunisienne le 18 juin soulève de nombreuses interrogations. Et pour cause, il a peu de chance d’être promulgué à temps et applicable aux élections législatives et présidentielle de l’automne prochain. Retour sur un casse-tête en une infographie.
Candidat-surprise à la présidentielle en Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Boubacar affiche sa confiance à l’avant-veille du scrutin du 22 juin. Du soutien des islamistes au passif humanitaire, entretien avec l’un des cinq candidats qui souhaite incarner le « changement ».
Enfin adoptés par l’Assemblée, les amendements du Code électoral n’en continuent pas moins de susciter le débat. Plusieurs candidats bien placés dans les sondages risquent d’être exclus des scrutins législatifs et présidentiel de l’automne… même si le texte reste soumis à interprétation, et pourrait aussi être rejeté pour inconstitutionnalité.
La campagne pour l’élection présidentielle de samedi est entrée dans sa dernière ligne droite en Mauritanie. Et l’opposant Mohamed Ould Maouloud, soutenu par Ahmed Ould Daddah, une autre grande figure de l’opposition, entend bien barrer la route à Mohamed Ould Ghazouani, dauphin désigné par Mohamed Ould Abdelaziz.
C’est Martin Fayulu, candidat malheureux de la coalition Lamuka à la présidentielle du 30 décembre, qui a eu l’idée de suspendre la participation des élus de la coalition au Parlement, après l’invalidation de l’élection de plusieurs d’entre eux.
Dans un secteur en pleine expansion, les géants internationaux décrochent la plupart des contrats liés à la reconnaissance digitale et faciale. En attendant l’émergence d’un challenger africain.
Kenya, Togo, Mali, Guinée, RD Congo et, pour ne parler que des polémiques les plus récentes, les scrutins organisés avec l’appui des nouvelles technologies ne font pas l’unanimité, que ce soit à propos de la refonte des listes électorales, de la transmission numérique des résultats ou des machines à voter (comme lors des dernières élections en RD Congo).
Alors que le dauphin du président Aziz, Mohamed Ould Ghazouani, fait figure de favori pour le scrutin présidentiel de samedi, les cinq candidats de l’opposition battent aussi campagne, Sidi Mohamed Ould Boubacar et Biram Dah Abeid en tête, pour le pousser à un second tour.
Le président bissau-guinéen José Mário Vaz a fixé la date de l’élection présidentielle au 24 novembre 2019, quelques heures après avoir convié le parti vainqueur des législatives du 10 mars à indiquer le nom de son candidat au poste de Premier ministre.
La sortie en kiosques ce dimanche du numéro 3049 de Jeune Afrique a déchaîné les passions à Tunis, entre rumeurs de censure, intox et fausses citations. En cause : une longue interview annoncée en couverture de Nabil Karoui, candidat indépendant en tête du dernier sondage Sigma Conseil pour l’élection présidentielle de novembre.
Selon un sondage du cabinet Sigma Conseil publié mercredi par le quotidien « Le Maghreb », les candidats indépendants Nabil Karoui et Kaïs Saïed arriveraient assez largement en tête du scrutin présidentiel du 10 novembre, confirmant le vent de « dégagisme » qui balaierait les formations politiques traditionnelles.
Le gouvernement ivoirien a annoncé le lancement des nouvelles cartes d’identité biométriques pour octobre prochain. À l’aune de l’élection présidentielle de 2020, certains députés doutent de l’efficacité de ces cartes et s’inquiètent du coût pour les citoyens.
La campagne est officiellement lancée depuis vendredi pour les six candidats en lice pour remplacer le président sortant Mohamed Ould Abdelaziz à la tête du pays. L’opposition se dit inquiète au sujet des préparatifs du scrutin, qui aura lieu dans deux semaines, le 22 juin prochain.
Initialement prévues en octobre 2018, les élections législatives ont été reportées sine die et le mandat des députés prorogé de six mois. Mais à quelques jours de la fin de cette prolongation, tout porte à croire que le scrutin sera de nouveau reporté.
Messaoud Ould Boulkheir, leader historique de la lutte antiesclavagiste et ancien président de l’Assemblée nationale, a apporté son soutien à Mohamed Ould Ghazouani, le candidat du pouvoir à la présidentielle de juin prochain.
Le Conseil constitutionnel en Algérie a jugé la présidentielle « impossible » à organiser, après le rejet des deux seules candidatures à ce scrutin prévu le 4 juillet, a annoncé dimanche la télévision nationale.
L’ancien vice-président Saulos Chilima, arrivé troisième à la présidentielle au Malawi, a saisi la justice pour obtenir l’annulation du scrutin remporté par le chef de l’État sortant Peter Mutharika, a annoncé samedi son parti.
Quatre des cinq candidats de l’opposition en Mauritanie ont averti vendredi des risques de « hold-up » électoral lors de l’élection présidentielle du 22 juin après l’attribution du marché de l’impression des bulletins de vote à une société mauritanienne appartenant à un proche du pouvoir.
Le débat sur une éventuelle révision constitutionnelle s’accélère en Guinée avec, en filigrane, la question de l’éventuelle candidature d’Alpha Condé à un troisième mandat. Le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana a officiellement affiché son soutien à la mise en place d’une nouvelle Constitution, tandis qu’un projet serait déjà en cours d’écriture.
L’opposant malawite Lazarus Chakwera, arrivé deuxième de la présidentielle, a annoncé vendredi rejeter « les résultats frauduleux » de l’élection remportée par le chef de l’État sortant Peter Mutharika, qui a déjà prêté serment.
Le Parlement israélien a voté pour sa propre dissolution, mercredi soir, moins de deux mois après avoir été élu. Les électeurs seront de nouveau appelés aux urnes le 17 septembre. Un scénario inédit dans l’histoire du pays.
Le chef de l’État réélu du Malawi, Peter Mutharika, a prêté serment mardi à Blantyre et appelé les perdants de la présidentielle à « accepter » les résultats du scrutin, entaché de fraudes selon l’opposition.
Le président des Comores, Azali Assoumani, a été officiellement investi dimanche, deux mois après sa réélection. Il a promis des « mesures d’apaisement », alors que l’opposition a refusé de reconnaître sa victoire, dénonçant des « fraudes massives » lors du scrutin.
Les Malgaches sont appelés aux urnes ce lundi. Des élections législatives cruciales pour le président Andry Rajoelina. À l’issue du scrutin, Andry Rajoelina espère avoir les coudées franches pour mener les réformes qu’il a amorcées.
Le chef de l’État sortant du Malawi, Peter Mutharika, a pris de l’avance sur le chef de l’opposition Lazarus Chakwera dans la course à l’élection présidentielle, selon des résultats partiels publiés jeudi.
Depuis 2011, les études d’opinion font la pluie et le beau temps sur la scène politico-médiatique, devenant un élément clé du débat public. Mais leur fiabilité semble aujourd’hui sujette à caution.
Le chef de l’État Abdelkader Bensalah a réaffirmé à plusieurs reprises que l’élection présidentielle se tiendrait bien le 4 juillet, et le chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah a lui-même appelé à la tenue du scrutin. Alors que la rue et l’opposition demandent un report, aucun dossier de candidature n’avait été déposé devant le Conseil constitutionnel, à deux jours de la date butoir.
Le chef d’état-major de l’armée algérienne n’a « aucune ambition politique », a-t-il promis mercredi. Le général continue d’appuyer pour la tenue d’une élection présidentielle le 4 juillet, malgré le rejet du mouvement de contestation.
Le chef de l’État intérimaire, Abdelkader Bensalah, ne cesse de répéter que le scrutin présidentiel se tiendra comme prévu le 4 juillet, mais la rue et la plupart des partis politiques y sont défavorables. Alors que l’issue de ce bras de fer apparaît très incertaine, quelle forme pourrait prendre une éventuelle période de transition ?