Les poursuites judiciaires engagées contre lui ayant été abandonnées, Patrice Talon, le richissime homme d’affaires béninois, prépare son come-back à Cotonou après trois ans d’exil en France.
Malgré l’échec des négociations entre le camp présidentiel et l’opposition samedi à Bujumbura, l’élection présidentielle se déroulera ce mardi 21 juillet. Décryptage.
À deux jours d’une présidentielle controversée, les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition, destinés à sortir le Burundi de la crise qu’il traverse depuis fin avril, ont été ajournés sine die dimanche par la médiation ougandaise en raison de l’absence du gouvernement.
Les négociations entre acteurs de la crise burundaise, ouvertes mercredi à Bujumbura sous médiation ougandaise, se sont déroulées sous haute tension samedi au moment d’aborder les premiers sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle dont l’opposition exige le report.
Les acteurs de la crise burundaise, qui discutent depuis mercredi à Bujumbura sous l’égide d’un médiateur ougandais, ont commencé samedi à aborder les sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle du 21 juillet dont l’opposition exige le report.
Accusé de mener le Burundi à la violence en s’entêtant à briguer un troisième mandat qui selon ses adversaires viole la Constitution, le président Pierre Nkurunziza, en campagne pour la présidentielle du 21 juillet, se pose au contraire en seul garant de la paix dans un pays meurtri.
Leur mission : convaincre la jeunesse de voter pour l’actuel président. L’équipe composée de Karamoko, Alphonse Soro, Karim Ouattara et Mamadou Touré est à pied d’oeuvre.
Après cinq jours des discussions sur l’avenir des institutions congolaises à Sibiti, à l’ouest de Brazzaville, les participants au dialogue national ont appelé vendredi à un changement de la Constitution, qui limite à deux les mandats présidentiels, plutôt qu’à une simple révision.
Réconciliation nationale, désarmement, terrorisme… Sur tous les dossiers sensibles, le ministre de l’Intérieur défend son bilan. Son prochain défi : organiser une élection présidentielle irréprochable.
Et si le mode de scrutin était un moyen pour certains de se maintenir au pouvoir ? Seuls 7 pays africains élisent leur président en un seul tour. 36 autres possèdent des lois électorales qui consacrent le scrutin présidentiel à deux tours. Mais parmi ceux-là, certains candidats ont réussi le passage en un tour haut la main. Analyse et cartographie.
Investi officiellement le 11 juillet comme candidat de son parti, l’Urca, à la présidentielle d’octobre dans son pays, Anicet Georges Dologuélé, ancien Premier ministre d’Ange-Félix Patassé, promet entre autres une « réorganisation des forces de sécurité » s’il est élu.
Le baron du PDCI et ancien Premier ministre se présente à l’élection présidentielle, même s’il estime que les conditions d’un scrutin équitable ne sont pas réunies.
Médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni a passé mercredi le flambeau à son ministre de la Défense, après un séjour express à Bujumbura. Avant de quitter la capitale burundaise, le président ougandais a obtenu l’engagement des protagonistes à dialoguer.
Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, a quitté le Burundi mercredi après-midi comme prévu, 24 heures après son arrivée.
La Cour de justice de la Cédéao a invalidé lundi le code électoral burkinabè qui interdisait aux soutiens de Blaise Compaoré de se présenter aux prochaines élections. Le gouvernement de transition a rapidement affirmé qu’il se conformerait à cette décision. Reste à déterminer comment. Décryptage.
La victoire qu’a représentée pour Alexis Tsipras le référendum grec du 5 juillet donne des idées aux leaders de l’extrême gauche française. Mais la candidature d’un Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 aurait pour effet d’affaiblir un peu plus le président sortant.
Le président sortant, Alassane Ouattara, espère l’emporter au premier tour le 25 octobre. Mais c’est compter sans les ambitions de Charles Konan Banny (PDCI) et de Pascal Affi N’Guessan (FPI), qui fourbissent leurs armes malgré les divisions de leurs partis respectifs.
À une semaine de la présidentielle au Burundi prévue le 21 juillet, le président ougandais Yoweri Museveni est arrivé mardi à Bujumbura pour une médiation de la dernière chance.
Réagissant à la décision de la Cour de justice de la Cédéao qui a invalidé lundi le nouveau code électoral burkinabè, Eddie Komboïgo, nouveau leader du CDP et candidat à la présidentielle d’octobre, se dit « satisfait ». Interview.
L’opération d’enrôlement qui devait initialement se terminer le 30 juin avait finalement été prolongée de 12 jours en raison du faible nombre d’inscriptions. Jeune Afrique s’est rendu dans des centres d’enrôlement dimanche, dernier délais pour les Ivoiriens qui souhaitaient s’inscrire sur les listes électorales.
Le parti au pouvoir en Tanzanie a désigné dimanche John Magafuli, actuel ministre des Travaux publics, pour le représenter lors de l’élection présidentielle d’octobre prochain, selon des membres de ce mouvement.
Une personne a été tuée par balle à Bujumbura dans la nuit de vendredi à samedi, marquée par des tirs nourris et une série d’attaques à la grenade, a-t-on appris auprès de la police et de témoins.
Nommé à la tête du CDP au mois de mai dernier, Eddie Komboïgo sera investi samedi 11 juillet candidat du parti de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Les autorités burundaises ont pris acte de la nouvelle demande de report de la présidentielle par la Communauté des États de l’Afrique de l’Est lundi. Hors de question, pour autant, de repousser la date du scrutin au delà du 26 juillet, dit un ambassadeur burundais aux Nations unies.
Deux candidats déclarés à la présidentielle ougandaise de 2016, Amama Mbabazi et Kizza Besigye, ont été arrêtés jeudi par la police. On leur reproche de participer à des activités politiques alors que la campagne officielle n’a pas encore été lancée.
La présidentielle au Burundi, prévue le 15 juillet, pourrait être reportée. Face à Pierre Nkurunziza qui tient à briguer un troisième mandat controversé, sept candidats sont en lice. Mais certains ne se présentent que pour faire de la figuration…
Selon les résultats provisoires des législatives publiés mardi, l’opposition burundaise a remporté 21 sièges alors qu’elle a appelé au boycott du scrutin. Une situation qui pourrait se reproduire à l’issue de la présidentielle si les bulletins de vote restent inchangés. Explications.