Après George Herbert et le calamiteux George Walker, voici Jeb, candidat à la présidentielle de 2016. Dans la famille, la politique est une passion héréditaire. Le big money, aussi.
Abel Mbombé Nzondou, agent municipal de 45 ans, s’est officiellement déclaré dimanche candidat à l’élection présidentielle de 2016. C’est le deuxième candidat en lice après Dieudonné Minlama Minto’o, président de l’Observatoire national de la démocratie, issu de la société civile. Présentation.
Selon les résultats provisoires des législatives du 29 juin publiés mardi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, le parti présidentiel a remporté 77 des 100 sièges de l’Assemblée nationale.
Le médiateur de l’ONU au Burundi, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, n’a pas l’intention de céder à la demande du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, qui a réclamé sa démission dimanche. Pour lui, son mandat est déjà terminé et il appelle maintenant les chefs d’États africains à prendre leurs responsabilités. Interview.
Sans surprise, le président du MPP a été investi ce week-end candidat du parti pour l’élection présidentielle d’octobre prochain. Le duel avec Zéphirin Diabré est lancé.
Au risque d’embraser le pays, Pierre Nkurunziza, le chef de l’État burundais, réprime l’opposition et impose son calendrier électoral, les yeux rivés sur un seul objectif : obtenir un troisième mandat le 15 juillet. Analyse.
Ils ont fait leurs valises à la veille d’élections législatives et communales contestées, qui se sont tenues le 29 juin. Avec Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale, qui a lui aussi fui le Burundi clandestinement, Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président, faisait partie des quatre principaux personnages de l’État après le président Pierre Nkurunziza.
Léonard Ngendakumana, un des généraux à l’origine du coup d’État avorté de mi-mai au Burundi, a affirmé sur une télévision kényane que les putschistes entendaient chasser le président Pierre Nkurunziza du pouvoir.
Les dirigeants de la Communauté est-africaine (CEA) ont à nouveau demandé lundi aux autorités burundaises de reporter la présidentielle au 30 juillet. Réunis en sommet, ils ont nommé le président ougandais Yoweri Museveni à la tête de la médiation.
La crise burundaise continue de réserver le même sort à ses médiateurs onusiens : le désaveu. Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a réclamé dimanche la démission d’Abdoulaye Bathily, nommé récemment en remplacement de Saïd Djinnit, poussé vers la sortie par l’opposition.
Alors qu’ils s’étaient déjà réunis le 31 mai, les dirigeants des pays de la Communauté est-africaine (EAC) tenteront une nouvelle fois de dénouer la crise politique burundaise.
Les explications divergeaient mercredi sur la mort d’au moins six personnes dans un fief de l’opposition au président Pierre Nkurunziza, alors que le Burundi attend toujours le résultat d’élections controversées.
La compilation des résultats se poursuivait mardi au Burundi, au lendemain d’élections législatives et communales qui devraient consacrer la victoire du parti du président Pierre Nkurunziza et de ses alliés, l’opposition ayant boycotté le scrutin.
Aucune cohue à l’horizon : les nouveaux électeurs ne se bousculent guère pour s’inscrire sur les listes électorales, à quatre mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Malgré une large réprobation internationale et le boycott de l’opposition qui a dénoncé une « parodie d’élections », les autorités burundaises ont organisé lundi des élections législatives et communales sous haute tension, se flattant d’une mobilisation « massive » pourtant peu visible dans la capitale.
Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, a confié lundi soir à Jeune Afrique que les législatives et les communales se sont tenues dans le calme et que le taux de participation avoisinerait les 100 % à l’intérieur du pays.
Les bureaux de vote des scrutins législatifs et communaux burundais, boycottés par l’opposition, ont officiellement ouvert lundi à 4 h GMT dans un climat extrêmement tendu. Plusieurs centres électoraux ont été attaqués durant la nuit à Bukumbura.
Matériel électoral incendié, explosion de grenades… : le climat était samedi très tendu au Burundi, à 48 heures de scrutins législatifs et communaux contestés que l’opposition a décidé de boycotter.
L’opposition burundaise et la société civile ont appelé au boycott des élections censées débuter lundi, alors que les autorités ont affirmé qu’elles se tiendraient comme prévu malgré des semaines de contestation et de violences déclenchées par la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat.
À 72 heures de la tenue des législatives et des communales au Burundi, la société civile a appelé vendredi la population à boycotter « le simulacre d’élections ». Elle a également demandé à la communauté internationale de « ne pas reconnaître les scrutins ».
L’ensemble de l’opposition burundaise a décidé de boycotter toutes les élections prévues à partir de lundi dans le pays. Elle estime que les conditions ne sont pas réunies pour leur tenue, a annoncé l’un de ses responsables vendredi.
Moïse Katumbi et trois autres gouverneurs provinciaux de la RDC, ainsi qu’un ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, sont soupçonnés de fraude et de corruption. C’est ce qui ressort de la plainte déposée mardi par un conseiller spécial du chef de l’État congolais, que l’AFP dit avoir pu consulter le lendemain.
Opposé à la perspective du troisième mandat de Pierre Nkurunziza, le deuxième vice-président du Burundi, Gervais Rufyikiri, a fui le pays et a trouvé refuge en Belgique.
Le gouvernement est revenu mercredi à la table du dialogue politique au Burundi, après avoir boycotté la veille la relance de ces discussions sous l’égide de l’ONU.
Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi qu’il allait mettre fin comme prévu aux activités de l’agence en charge du désarmement des ex-combattants de la crise post-électorale de 2010-2011. En trois ans, près de 55 000 d’entre eux ont été réinsérés.
Le patron de la police ougandaise a interdit à l’ex-Premier ministre Amama Mbabazi, candidat déclaré à la présidentielle de 2016, d’organiser des meetings dans le pays, les déclarant « illégaux ».