Le président congolais Joseph Kabila lancera samedi des consultations tous azimuts en vue d’un dialogue politique aux contours encore flous et rejeté par une partie de l’opposition qui y voit un stratagème pour permettre au chef de l’Etat de rester au pouvoir illégalement.
Des politiciens qui zigzaguent, changent de parti, bref transhument pour se rallier au pouvoir, est-ce immoral ? La réponse varie selon qu’on est dans l’opposition ou dans la majorité…
Le président ivoirien Alassane Ouattara ne briguera pas un troisième mandat s’il est réélu en octobre. Il entend respecter la Constitution de son pays, une promesse qu’il a faite devant l’Union africaine.
Moins de deux ans après les « concertations nationales », le président congolais, Joseph Kabila, se dit ouvert à un nouveau dialogue avec l’opposition. Testez notre application pour faire le point sur les positions et les revendications des diverses formations de l’opposition congolaise.
Selon les résultats partiels publiés mercredi, la coalition au pouvoir en Éthiopie remporte haut la main les élections législatives organisées le 24 mai dans le pays.
Dans une déclaration commune publiée mercredi, des partis de l’opposition burundaise jugent « impossible » la tenue des élections législatives et municipales prévues le 5 juin dans le pays. Alors que des heurts continuent à opposer au quotidien forces de l’ordre et manifestants anti-Nkurunziza.
À Kinshasa, il a créé la surprise. Félix Tshisekedi a accepté le principe d’un dialogue avec le président Joseph Kabila. Il s’en explique pour « Jeune Afrique ».
À deux ans de l’échéance, l’ancien chef de l’État paraît bien placé pour prendre sa revanche. Son principal handicap ? Les multiples casseroles judiciaires qu’il traîne derrière lui.
Elle militait aux côtés d’Étienne Tshisekedi. Puis, en 2006, elle a rejoint le leader du MLC, dont elle est désormais le bras droit et à qui elle vient de rendre visite dans sa prison de La Haye. Un choix que cette opposante résolue au régime Kabila ne regrette nullement.
À l’ouverture d’une conférence sur l’aide à la Centrafrique à Bruxelles, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a exhorté mardi la communauté internationale à verser l’aide promise au pays, notamment pour financer des élections d’ici la fin de l’année.
À 34 ans, ce chef d’entreprise devient le premier dirigeant noir de l’Alliance démocratique, parti considéré jusque-là comme « trop blanc ». Cela suffira-t-il à ébranler la suprématie de l’ANC ?
Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tenait son premier grand rassemblement depuis la chute de son leader. Objectif : se remettre en ordre de bataille avant les scrutins d’octobre.
Après son succès aux législatives du 7 mai, David Cameron va devoir organiser l’an prochain un référendum sur l’éventuel retrait de son pays de l’Union européenne. À partir de là, tout est possible. Même le pire. (*Contraction de British et d’exit – « sortie »)
Les scores électoraux de l’AKP ont tendance à fluctuer en fonction du taux de croissance, explique l’économiste Seyfettin Gürsel. Or, avant les législatives du 7 juin, celui-ci n’est pas au top.
L’encombrant putschiste de 2008 a annoncé, depuis son exil burkinabè, sa candidature à l’élection présidentielle guinéenne d’octobre. Et ça provoque déjà des remous.
Après avoir dépêché un émissaire – Kalev Mutond, le patron de l’Agence nationale de renseignements – auprès de ses opposants « radicaux » (Vital Kamerhe, les partisans d’Étienne Tshisekedi), Joseph Kabila a réuni le 13 mai dans sa ferme de Kingakati, près de Kinshasa, les membres du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP).
Une opération de police était en cours mercredi, en début d’après-midi, à Bujumbura, pour tenter de disperser plus d’un millier de manifestants hostiles au président Pierre Nkurunziza.
Adrien Houngbedji, principal adversaire du chef de l’État Thomas Boni Yayi à la dernière présidentielle, a été élu mercredi président de l’Assemblée nationale du Bénin avec 42 voix sur 83.
Initialement prévues le 26 mai, les élections législatives et communales au Burundi ont été reportées au 2 juin, selon Willy Nyamitwe, conseiller en communication de la présidence. Ce dernier explique que le chef de l’État a suivi une recommandation de la Ceni et a répondu aux demandes de la communauté internationale et d’une partie de l’opposition.
Ce n’est pas tout d’être réélu – fût-ce largement. Le président Faure Gnassingbé va devoir faire le ménage dans son parti et jusqu’au sein du gouvernement. L’efficacité des politiques engagées est à ce prix.
Victime d’un coup d’État alors qu’il brigue un troisième mandat, le président s’en est sorti in extremis. Mais pour cet évangélique qui ne se fie qu’à sa bonne étoile, ce coup de semonce n’est pas forcément de bon augure.
Dans un « appel urgent » datant du 18 mai dont « Jeune Afrique » a pu se procurer une copie, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye, deux anciens chefs d’État burundais, ainsi que plusieurs membres de l’opposition et de la société civile demandent le déploiement d’urgence d’une « force d’interposition » dans le pays.
Les manifestants hostiles au troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza sont à nouveau descendus dans les rues de Bujumbura mardi. Plusieurs personnes ont affirmé avoir été victimes d’exactions de la part de la police et des Imbonerakure.
À cinq mois de la fin de son premier mandat, le chef de l’État a deux priorités : en finir avec l’épidémie d’Ebola et contenir une opposition acharnée à contester sa légitimité. Entretien exclusif avec un président militant bien décidé à remporter toutes les batailles.
Des milliers de partisans de l’opposition ont défilé samedi à Lomé pour protester contre les résultats de la présidentielle du 25 avril, remportée par le président sortant Faure Gnassingbé.
Plus d’un millier de personnes ont assisté vendredi au lancement d’une coalition composée de ténors de la majorité et de l’opposition contre le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, seul candidat d’envergure déclaré avant la présidentielle d’octobre.