Au troisième jour des manifestations anti-3e mandat de Nkurunziza à Bujumbura, la situation demeure tendue ce mercredi dans la capitale burundaise où des heurts ont été signalés entre des jeunes et des policiers dans plusieurs quartiers de la ville. Une « insurrection », selon les autorités.
Les autorités burundaises ont ordonné lundi la fermeture de la principale radio indépendante du pays, la Radio publique africaine (RPA). Accusée de proximité avec l’opposition par le pouvoir, elle est la radio la plus écoutée du Burundi.
Selon le système informatique de compilation des données électorales contesté par l’opposition, le président togolais sortant Faure Gnassingbé serait réélu avec environ 59 % des voix contre 37 % pour son principal rival, Jean-Pierre Fabre.
Pierre-Claver Mbonimpa, un meneur de la société civile burundaise qui avait appelé à manifester contre un éventuel troisième mandat de Pierre Nkurunziza, a été arrêté lundi à Bujumbura.
Selon la commission électorale, le président Omar el-Béchir a été réélu, sans surprise, avec un score stalinien de 94,5% des voix. Le chef de l’État soudanais est au pouvoir depuis 25 ans.
À peine plus de la moitié des électeurs togolais se sont rendus aux urnes samedi pour élire leur président, un scrutin à un tour dont Faure Gnassingbé, le chef de l’État sortant, héritier d’une famille au pouvoir depuis 48 ans, est favori.
Deux manifestants ont été tués pas balles dimanche à Bujumbura, alors qu’ils protestaient contre la candidature du président burundais sortant à un 3e mandat, ont rapporté des témoins.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Ouagadougou en faveur du nouveau code électoral, qui exclut des prochaines élections d’octobre les partisans de l’ancien président Blaise Compaoré.
Des heurts ont éclaté dimanche à Bujumbura entre de petits groupes de manifestants et des policiers au lendemain de l’annonce de la candidature du président burundais sortant à un troisième mandat controversé, ont rapporté des témoins.
Les bureaux de vote au Bénin ont ouvert dimanche pour les élections législatives considérées comme un « galop d’essai » en vue de la présidentielle de 2016. Près de 4,4 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes.
Les électeurs togolais étaient appelés aux urnes aujourd’hui pour désigner leur futur président. Le taux de participation déterminera l’écart entre les deux candidats favoris, le sortant Faure Gnassingbé, et son rival, Jean-Pierre Fabre. Reportage à Lomé.
En avril 2011, le chef de l’État annonce son intention de faire réviser la loi fondamentale. Quatre ans et plusieurs consultations plus tard, le projet de réforme n’a toujours pas été adopté.
Fini le boycott et les intérêts particuliers. Décidés à unir leurs forces, les partis d’opposition élaborent des listes communes pour les législatives. De là à désigner un candidat unique pour la présidentielle…
À quatorze mois de l’élection présidentielle, le camp du pouvoir peine à clarifier ses positions sur la question d’une nouvelle candidature de Denis Sasssou Nguesso.
Le 26 avril, les électeurs choisiront leurs députés. Parmi les candidats, les fils de trois hommes qui se sont retrouvés à la tête du pays. Une situation inédite qui fait jaser à Cotonou.
Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas ! La semaine dernière, nous nous sommes félicités de cette belle « alternance à la nigériane » : début avril, le plus grand pays africain a fait un grand pas en avant pour rejoindre le camp des démocraties. Il me faut, cette semaine, avec regret, exposer le cas d’un autre grand pays africain qui, depuis son indépendance, il y a près de soixante ans, a été mal gouverné principalement par des militaires islamistes.
Inconnu il y a encore quelques mois, il a réussi à fédérer les Arabes israéliens et à en faire la troisième force politique du pays. Portrait d’un farouche militant des droits civiques que certains comparent déjà à Martin Luther King.
Le pays a les yeux tournés vers la présidentielle d’octobre mais, lui, c’est 2020 qui l’intéresse. Le président de l’Assemblée communique à tout-va, soigne son image et ses réseaux. Mais à Abidjan, les ambitieux sont nombreux et la bataille pour la succession de Ouattara s’annonce serrée.
En Afrique comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d’urnes et de manipulations en tous genres… Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l’isoloir, certains États adoptent des solutions innovantes comme l’utilisation de la biométrie. La clé de la transparence électorale ?
Obama lui fait les gros yeux, l’Union européenne le critique, sa candidature est contestée au sein de son propre parti ? Il n’en a cure. Cet évangélique ne se fie qu’à sa bonne étoile.
Son père, l’opposition, son troisième mandat… Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a reçu « Jeune Afrique » dans son nouveau palais, à quelques jours de l’élection présidentielle (à un seul tour) du 25 avril.
Les missions diplomatiques tunisiennes à Washington, Paris, Berne, Rome, Le Caire, Mascate, Koweït et Oslo (entre autres) auront prochainement de nouveaux chefs.
Pourquoi et comment, malgré un AVC qui l’a cloué dans un fauteuil roulant, le président de la République algérienne a décidé de rempiler en 2014. Enquête sur une candidature qui aura fait couler beaucoup d’encre.
Les conséquences de l’adoption du nouveau code électoral burkinabè – qui exclut des prochaines consultations présidentielle et législatives les partisans de Blaise Compaoré – sont suivies de près par la communauté internationale.
À quelques semaines des législatives, prélude à la présidentielle de juin, l’opposition, dans les starting-blocks, dénie au chef de l’État le droit de briguer un troisième mandat. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Le clash est-il évitable ?
L’opposition a appelé à manifester lundi devant le siège de la Ceni. La veille, une délégation du gouvernement s’était rendu au domicile de Cellou Dalein Diallo pour tenter de relancer le dialogue.
Depuis 2013, Jean-Pierre Fabre apparaît comme le principal adversaire de Faure Gnassingbé. Mais saura-t-il fédérer autour de lui l’ensemble de l’opposition ?
L’opposition guinéenne manifestera jusqu’à ce que le président Alpha Condé accepte une modification du calendrier électoral et l’organisation des scrutins locaux avant la présidentielle, a réaffirmé vendredi l’opposition, après des violences meurtrières en début de semaine.