Les dirigeants de la compagnie publique algérienne d’électricité et de gaz ont rencontré les dirigeants de l’Arrec, le régulateur ouest-africain de l’électricité. L’Algérie, qui produit plus de courant qu’elle n’en consomme, montre ainsi l’exemple tout en s’offrant un débouché potentiel en dehors des frontières de l’Afrique du Nord.
À contre-pied d’une idée largement dominante, le géant américain croit en l’avenir du gaz comme énergie incontournable pour parvenir à une transition énergétique en Afrique. Le président et CEO Europe, Moyen-Orient et Afrique de Gas Power, chez GE Vernova, revient pour « Jeune Afrique » sur la stratégie et les défis du groupe sur le continent.
La tension entre l’exigence de lutter contre le réchauffement climatique et la nécessité d’assurer le développement économique juste du continent était au cœur des débats, le 31 mai à l’IFRI, lors d’une conférence qui a réuni acteurs économiques, décideurs politiques et chercheurs.
L’Afrique concentre 20 % de la population mondiale, mais ne dispose que de 4 % de la capacité de production d’électricité de la planète. Comment inverser cette tendance ? La réponse des experts, à (re)visionner en vidéo.
Face à la contre-performance de la société publique de gestion de l’électricité, le pays dirigé par Denis Sassou Nguesso se tourne vers le secteur privé, aussi bien pour la production que le transport et la distribution. « Jeune Afrique » dévoile les grandes lignes de cette réforme.
Alors que l’accord de Dubaï prévoit « une transition hors des énergies fossiles », les projets d’exploitation d’hydrocarbures se poursuivent sur le continent. Jusqu’à quand ?
Près de cinq ans après avoir confié à l’énergéticien norvégien la construction d’une centrale solaire de 200 mégawatts, les autorités tunisiennes viennent de réattribuer le marché à un concurrent émirati. Plongée dans les coulisses de ce revirement.
Peu de temps avant de quitter la présidence, Macky Sall avait signé ce contrat de plus de 700 millions d’euros avec le groupe Acwa Power qui devait construire et exploiter la deuxième usine de dessalement d’eau de mer du pays.
Sur un coup de tête, Léna Tall Faye a fondé Delta, une entreprise d’assainissement. Avec son sens aiguisé des affaires, l’entrepreneure – qui a inauguré une filiale dans le BTP en 2013- envisage de partir à l’assaut de la manne pétrolière.
Tarik Hamane, le nouveau directeur général, déploie sa stratégie de transformation de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). Coulisses.
En froid avec les autorités tunisiennes, le consortium franco-marocain s’est fait remplacer par le français Voltalia dans la réalisation de la centrale photovoltaïque de Gafsa.
L’ardoise de l’État vis-à-vis de la Société d’énergie et d’eau du Gabon aggrave la situation financière de l’entreprise, qui enregistre des résultats déficitaires depuis quatre ans.
Après avoir fait l’acquisition de Lekela Power, la coentreprise entre l’égyptien Infinity et l’émirati Masdar est devenue le plus grand producteur d’énergie renouvelable sur le continent, où elle multiplie les projets dans l’éolien, le solaire et l’hydrogène vert. Son président, le milliardaire égyptien Mohamed Ismail Mansour, dévoile à Jeune Afrique sa stratégie et ses ambitions.
L’annonce, par les distributeurs ghanéens d’électricité, de perturbations accrues du réseau électrique pour une durée de trois semaines irrite une population déjà soumise à des coupures fréquentes.
La vente à des compagnies locales de gisements onshore ne semble pas devoir résoudre les problèmes de fond qui affectent les zones pétrolifères du delta du Niger, dont la pollution.
Release – filiale de l’énergéticien norvégien Scatec – va étendre ses centrales solaires de Maroua et de Guider. Objectif : contenir les délestages dans le Nord.
Yamoussoukro va intensifier ses investissements dans le gaz naturel. L’objectif étant, selon le ministre des Mines et de l’Énergie, de renforcer l’offre énergétique du pays et réduire les temps de coupures.
Défaillances des réseaux de distribution et de transport, rôle du secteur privé, place du gaz dans la transition énergétique, crise de l’industrie éolienne, rôle de l’offgrid… Le responsable des infrastructures de la filiale de la Banque mondiale revient pour Jeune Afrique sur les grands enjeux énergétiques du continent.
En tête de l’industrie mondiale de l’atome, la Russie et la Chine entendent marquer de leur empreinte de nouveaux territoires sur le continent africain. Aux dépens de Paris et de Washington.
Algérie, Kenya, Maroc, Rwanda… ces dix dernières années, la Russie a multiplié les partenariats nucléaires sur le continent. Mais que valent-ils vraiment ?
Mises en difficulté par les déboires de l’énergéticien national, les sociétés maliennes tentent de trouver des parades pour maintenir leurs activités. Aux dépens, parfois, de leur santé financière.
La déclaration finale du forum Investing in African Energy 2024 (IAE), qui s’est tenu à Paris les 14 et 15 mai, souligne que l’Afrique doit faire partie du débat mondial sur la transition énergétique et la justice climatique.
De l’Éthiopie à la Tunisie, en passant par le Burkina, le Mali ou encore l’Ouganda, les accords nucléaires avec le russe Rosatom se suivent et se ressemblent. À y regarder de plus près, toutefois, aucun de ces projets n’a connu la moindre avancée. Et pour cause.
Après la découverte de plusieurs gisements de gaz naturel, les spéculations vont bon train sur les capacités du royaume à couvrir ses propres besoins, voire à exporter. Qu’en est-il vraiment ?
Les travaux de construction de la plus grande centrale solaire photovoltaïque d’Afrique de l’Ouest, selon la ministre malienne de l’Énergie, ont débuté vendredi près de Bamako. Un projet en collaboration avec la Russie.
Plus d’1,2 million d’euros par jour. C’est le montant des pertes évalué par l’industrie minière ivoirienne, depuis le début des pannes électriques, mi-avril, dans le pays.
Priorité stratégique de la décarbonation de l’industrie au sein de l’Union européenne, les projets de développement du « carburant du futur » sur le continent suscitent de l’espoir, mais peinent encore à décoller. Décryptage.
Patronat, OCP, ministère de l’Industrie, Masen, Royal Air Maroc… À l’Africa CEO Forum, plusieurs représentants des secteurs public et privé ont vanté les opportunités d’investissements dans le royaume.