Le nouveau DG de la branche du groupe Axian dévolue à l’électrification rurale a passé près de vingt ans dans les télécoms, chez Orange, Alcatel et IHS Group. Formé à l’ISG Paris, ce Français a fondé sa société de conseil diversifié pour le Nigeria en 2016 et exercé dans plusieurs pays comme l’Espagne, l’Iran, la Pologne, la Colombie la Thaïlande ou le Bangladesh.
Alors que Globeleq a lancé, au début du mois de mars, les travaux d’extension de la phase IV de la centrale d’Azito, JA fait le point sur les deux grands projets menés par la Côte d’Ivoire pour développer les capacités énergétiques du pays.
Le producteur d’électricité émirati et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable ont reconduit le contrat portant sur la production de la centrale thermique de Jorf Lasfar, qui fournit 40 % de l’électricité au Maroc.
Gestionnaire avisé à la fibre politique, Mustapha Bakkoury, 55 ans, a eu plusieurs vies avant de devenir l’homme fort des énergies renouvelables au Maroc.
En dix ans, l’agence pour l’énergie durable a fait du Maroc un pays clé des énergies renouvelables, qui représentent 35 % de sa production électrique. Leur part – solaire et éolien en tête – continue de croître au Maroc.
Inaugurée en début de semaine par le président Macky Sall, la centrale de Taiba N’Diaye, à 90 km au nord de Dakar, illustre la percée du Sénégal dans les énergies renouvelables. Il est déjà question d’une extension, une satisfaction pour Massaer Cissé, DG de Lekela Power, le développeur du parc éolien.
La croissance spectaculaire du secteur solaire hors réseau dans le monde apportera l’électricité à 823 millions de personnes supplémentaires en 2030, à condition d’accélérer des investissements jugés aujourd’hui insuffisants par la Banque mondiale.
Proposé par le président Tebboune, le projet d’exploitation du gaz de schiste est irresponsable et dangereux. Seul un pouvoir politique fort de sa légitimité et de sa crédibilité pourra susciter l’adhésion des Algériens pour engager des réformes audacieuses.
Bien qu’en perte de vitesse face aux solutions renouvelables, le charbon, le fioul lourd et le gaz n’ont pas dit leur dernier mot sur le continent africain.
L’Afrique du Sud, dont l’économie est handicapée par des délestages fréquents, a annoncé la fin du quasi-monopole de l’entreprise publique d’électricité Eskom. Cette mesure est réclamée depuis des années par l’industrie minière.
À la tête du groupe suisse de négoce depuis un an, Moussa Diao veut en renforcer les infrastructures, asseoir ses positions dans la filière GPL et étendre son réseau de stations-service.
En raison de divers retards sur le projet kényan de Turkana, l’accord entre Alphabet, la maison mère de Google, et Vestas, fabricant de turbines d’origine danoise, sur la vente des parts de ce dernier a été résilié.
Le spécialiste britannique des services solaires off-grid a levé 50 millions de dollars supplémentaires en août 2019 auprès du japonais Mitsubishi Corporation, qui rejoint au capital African Infrastructure Investment Managers (AIIM), arrivé il y a un an.
Alors que l’activité minière est particulièrement gourmande en eau et en électricité, le ministre sud-africain des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, a créé la surprise à la conférence Mining Indaba, le 3 février, en annonçant la fin prochaine du monopole d’Eskom sur la production d’électricité dans le pays.
Après le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Liberia, la Côte d’ivoire lancera les exportations d’électricité vers la Guinée et la Sierra Leone dès cette année.
Le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, inaugurera, le 1er février, les travaux de la centrale solaire de Pâ, d’une capacité de 30 mégawatts, dans l’Ouest du pays. Le constructeur de la centrale affirme vouloir se positionner pour participer au développement énergétique de l’Afrique de l’Ouest.
Deux fleurons de l’économie sud-africaine à l’agonie. South African Airways de Zuks Ramasia, d’une part, et Eskom d’Andre de Ruyter, d’autre part, espèrent les faveurs de l’État dans la mise en œuvre d’une procédure de sauvetage visant à les remettre à flot. Tout ceci dans un contexte économique morose en Afrique du Sud.
Financé par l’institution britannique CDC Group, le producteur indépendant d’électricité revendique la première place sur le continent, et vise les 5 000 MW d’ici à 2025. Mais il doit composer avec une concurrence toujours plus rude.
Début 2019, Christophe Maquet venait de succéder à Patrice Fonlladosa, remercié après vingt-trois années de services, au poste de directeur Afrique Moyen-Orient. Le numéro un mondial des services à l’environnement traversait alors une période difficile. Un an plus tard, il poursuit sa remise en ordre de marche pour atteindre son objectif : augmenter de 50 % son chiffre d’affaires sur la zone d’ici à 2023.
Faute d’avoir pu respecter son engagement de mettre fin aux délestages pendant les congés de fin d’année, le président du géant sud-africain de l’électricité Eskom, Jabu Mabuza, a donné sa démission.
Discussions avancées au Mali, au Ghana, en Sierra Leone, en Guinée, en Ouganda et en Côte d’Ivoire, prospection au Mozambique, en Éthiopie et en Afrique du Sud… L’homme d’affaires émirati Hussain al-Nowais, président et fondateur d’AMEA Power, mène le développement de sa société énergétique tambour battant. Il vise quelque 7 000 MW en Afrique à terme.
Addis-Abeba maintient la pression pour que le barrage sur le Nil bleu produise ses premiers kilowattheures d’ici à la fin de 2020. Et pour trouver un compromis avec ses voisins.
La start-up nigériane, spécialisée dans le développement de réseaux off-grid pour les marchés et PME, vient d’annoncer la clôture de sa levée de fonds en série A, menée par les fonds d’investissement CRE Venture Capital et Omidyar Network.
Le litige entre la Camerounaise des eaux d’un côté et l’État camerounais et Camwater de l’autre s’envenime. La première, filiale du consortium marocain dominé par l’ONEE et Delta Holding, a rejeté le conciliateur camerounais devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements.
EDF, Meridiam et le groupe Sifca, via sa filiale Biokala, ont signé un contrat de concession de 25 ans avec le gouvernement ivoirien pour réaliser la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest à 100 kilomètres d’Abidjan. Un projet attendu de longue date.
Faute d’un modèle économique solide, l’énergéticien dépend des compensations de l’État, qui ne paie plus ses factures. Actis, son actionnaire principal, veut se désengager. Enquête sur un secteur sinistré.
Mohamed Arkab a déclaré que la cession des actifs d’Anadarko à Total était incompatible avec la législation algérienne. Il a annoncé par la même occasion que Sonatrach pourrait faire usage de son droit de préemption sur les actifs en question.
Le Français, qui était l’un des deux directeurs généraux adjoints de l’énergéticien camerounais, a été promu le 28 novembre. Après une riche carrière internationale et notamment africaine, il remplace Joël Nana Kontchou, démissionnaire, à la tête d’un opérateur électrique en difficulté.