En tournée dans l’ouest du Burkina, le président Roch Marc Christian Kaboré a inauguré le barrage de Samendéni samedi. D’une capacité de 1,5 milliard de m3 d’eau, l’ouvrage servira de tremplin pour développer le pôle de croissance de l’Ouest.
Les Comores cherchent à résoudre le problème énergétique chronique de l’archipel, avec de nouvelles unités de production bientôt en service, et un début de diversification vers les énergies renouvelables.
Patrons de multinationales, entrepreneurs ou hauts fonctionnaires, ils œuvrent au développement des échanges économiques entre la péninsule et le continent.
Le gouvernement sud-africain a annoncé lundi la nomination d’Andre de Ruyter, spécialiste du secteur pétrochimique, pour diriger et tenter de redresser le géant public de l’électricité Eskom, au bord du gouffre pour cause de mauvaise gestion et de dette abyssale.
La situation financière de l’Office national de l’eau et de l’électricité (Onee) s’est fortement dégradée cette année. Les dirigeants espèrent la mise en place d’un nouveau contrat-programme. La scission de l’Office en trois entités est envisagée.
Ils comptent parmi les grands bailleurs de fonds pour les projets énergétiques en Afrique : la BAD et la BEI ont chacune à leur manière annoncé qu’elles ne financeraient plus de programmes ayant recours à des sources d’énergies fossiles ou au charbon.
Les énergies renouvelables s’imposent tout simplement parce qu’elles deviennent moins coûteuses. L’Afrique saura-t-elle saisir ce tournant majeur, quitte à ignorer les appels au nucléaire lancés par la Russie de Vladimir Poutine ?
Résolues à sauver de la faillite la compagnie nationale d’eau et d’électricité, les autorités renégocient ses contrats d’achat et cherchent d’autres fournisseurs.
Un rapport publié lundi 28 octobre par l’ONG Resource Matters et le Groupe d’étude sur le Congo fait état de tensions entre les deux groupements, l’un chinois, l’autre européen, qui se sont vu attribuer le développement du mégaprojet du barrage Inga III sur le fleuve Congo. La composition du consortium est en jeu.
D’un investissement total de 300 millions d’euros, le Gabon et le fonds d’investissement français Meridiam forment deux partenariats public privé pour une centrale hydroélectrique et une route. Meridiam détiendra 60 % de la centrale, qui doit produire 13 % de l’électricité de Libreville.
Si de nombreux pays du continent ont déjà signé des accords sur le nucléaire, aucun chantier de construction de centrale n’est encore lancé, à part en Égypte. Vladimir Poutine et les dirigeants de Rosatom, le leader russe du secteur, ont profité du sommet de Sotchi pour accélérer le rythme.
Malgré cette sentence prononcée par la cour arbitrale de la Banque mondiale, le gouvernement persiste à rejeter sa responsabilité sur son partenaire privé, dans le fiasco d’un partenariat public-privé signé en 1995.
À partir de 2020, quatorze des quinze pays membres de la Communauté seront interconnectés, préfigurant un vrai marché régional de l’électricité… À laquelle tous les citoyens devraient enfin avoir accès, qui plus est à un prix abordable.
Sollicitée par le Gabon après l’éviction de Veolia, la multinationale française a fait une offre pour gérer la distribution de l’eau, mais pas de l’électricité.
La compagnie nationale d’eau et d’électricité de Madagascar est un véritable gouffre financier pour l’État malgache, selon une récente étude de la Banque mondiale. Pour retrouver l’équilibre, en plus de lutter contre les pertes techniques et le vol, les autorités devront mettre à contribution les principaux clients et les fournisseurs d’énergie.
L’annonce, en avril, de la liquidation de Mobisol avait rendu nerveux les investisseurs concernant l’avenir du marché de l’off-grid solaire en Afrique.
Sénégal, Cameroun, Ghana, Afrique du Sud… Vu les déboires de plusieurs compagnies d’électricité nationales sur le continent, quels sont les écueils à éviter et les pistes à suivre pour une gestion plus fiable et saine de ces paquebots nationaux ?
Le Niger fait ses calculs : sa production énergétique est en passe de faire de lui un exportateur, et la production pétrolière va même multiplier la contribution du secteur aux recettes de l’État par 2,3.
De nouveaux bailleurs de fonds appuient le secteur, de quoi permettre au Sénégal d’atteindre son objectif : porter à 20 % la part du renouvelable dans le mix énergétique à l’horizon 2020.
Passée de 0 à 600 millions de dollars de chiffre d’affaires en six ans, Aenergy SA, la compagnie créée par l’entrepreneur portugais, suscite davantage d’interrogations que d’admiration.
Avec l’acquisition de l’allemand Mobisol, le groupe français Engie est en passe devenir leader du marché des installations solaires hors-réseau sur le continent africain.
Depuis près d’un mois déjà, plus de la moitié de la ville est obligée de vivre au rythme des délestages mis en place pour pallier la pénurie causée par l’incendie d’un poste électrique survenu le 7 août dernier.
Énergies renouvelables et technologies disruptives, Rolake Akinkugbe-Filani, responsable de l’énergie et des ressources naturelles chez FBNQuest Merchant Bank (Nigeria), propose avec optimisme des solutions pour rendre l’Afrique plus résiliente sur le plan énergétique, en dépit de forts contrastes sur le plan des infrastructures.
Comme attendu, le statut juridique d’EDG évolue afin de préparer une gestion par les pouvoirs publics qui s’annonce périlleuse. Le contrat de Veolia arrive à terme en octobre, à l’issue de quatre années de relations compliquées avec Alpha Condé, le président de la République.
Alors qu’un syndicat a alerté sur ses craintes de délestages, Pape Demba Bitèye, le directeur général de la Senelec, assure que la situation est sous contrôle et ne menace pas la fourniture d’électricité.
Peu de régions dans le monde se prêtent, du fait de la nature de leur sous-sol et des mouvements des plaques tectoniques, au développement de la géothermie à une échelle industrielle. L’Islande est dans ce cas, une partie de l’Afrique aussi.
La Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) veut recourir à l’endettement extérieur pour assurer son plan de développement à l’horizon 2026 et mettre l’accent sur les énergies renouvelables.
Financée par neuf institutions internationales, la quatrième phase des travaux de la centrale thermique d’Azito (Abidjan) devrait augmenter d’environ un tiers sa capacité de production, et rapprocher le pays de son objectif d’équilibrer le mix énergétique.