Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999. Le pays c’est imposé comme un pionnier africain, et même mondial, en matière de développement durable. Ce qui lui a valu, notamment, d’accueillir la COP22 en 2016.
Un programme d’investissements de 4,7 milliards d’euros a été approuvé pour l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (Onee). Parmi les objectifs : sécuriser l’approvisionnement en électricité et en eau potable et poursuivre les projets pour dépasser l’objectif national en terme d’énergies renouvelables dans le mix énergétique.
Le ministre sud-africain des Finances a annoncé mardi une rallonge de 59 milliards de rands (3,8 milliards d’euros) afin de venir en aide au géant public de l’électricité Eskom, cinq mois après un premier plan de sauvetage substantiel.
Deux centrales électriques solaires vont être construites au Sénégal pour un montant de 47,5 millions d’euros, grâce à l’initiative Scaling Solar de la Banque mondiale. Mathieu Peller, responsable du fonds d’investissement Meridiam, décrypte pour Jeune Afrique les spécificités de ces projets.
Le programme américain d’électrification du continent a cette année franchi la barre des 10 000 MW de capacité. Son coordinateur en dresse le bilan et les perspectives.
Le président kényan Uhuru Kenyatta a inauguré vendredi le plus grand parc éolien d’Afrique, 365 éoliennes situées dans une zone semi-désertique du nord du Kenya et qui produisent plus de 15% des besoins en électricité du pays.
Révélée par nos confrères de Jeune Afrique Business Plus, l’information selon laquelle le fonds d’investissement britannique Actis cherche à se séparer d’Energy of Cameroon (Eneo) n’a pas tardé à créer des remous à Yaoundé.
Dans un contexte de renchérissement des cours du baril, le gouvernement sénégalais a décidé de réduire ses subventions aux produits énergétiques. En conséquence, les prix des carburants ont déjà augmenté à la pompe, et celui de l’électricité devrait suivre prochainement.
Situation concurrentielle du secteur, état d’avancement des projets, objectifs et ambitions… Ahmed Rahmani, directeur général de la zone Maroc et Afrique de l’Ouest de Vinci Énergies, fait le point sur l’actualité continentale du géant français.
En discussion avec l’Onee pour prendre part au mégaprojet Gas-to-Power marocain et déjà fournisseur de six pays africains, le groupe stambouliote Karpowership bouscule le secteur.
La justice kényane a décidé de bloquer un projet contesté de construction d’une centrale de production électrique à charbon, à Lamu, un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Après avoir remporté, depuis 2010, les appels d’offres des projets électriques Noor I, Noor II, Noor III et Noor IV, Acwa Power vient de perdre celui de Noor Midelt dans des conditions étonnantes.
La Sénégalaise des eaux (SDE) a annoncé, le 17 juin, qu’elle allait saisir la plus haute instance judiciaire du pays. La filiale du français Eranove conteste l’attribution à Suez, en octobre 2018, du marché de la distribution d’eau dans le pays, remis en concurrence l’an dernier.
Avec sept mois de retard, la première centrale solaire tunisienne, installée à Tozeur, devrait être opérationnelle à la fin du mois. Mais la part des énergies renouvelables dans le mix tunisien reste bien faible.
Alors que le marché commun de l’électricité s’organise, la Côte d’Ivoire, qui aura doublé sa puissance installée d’ici à 2020, entend accroître ses exportations dans la sous-région.
La procédure d’insolvabilité annoncée en avril par Mobisol, l’un des leaders du marché du solaire domestique, souligne la fragilité du modèle économique du secteur. Après dix années d’investissements massifs, cette industrie voit ses revenus décroître.
L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) estime, dans une étude, que l’objectif d’une part de 31 % de renouvelable dans le total de la production de la Cedeao sera atteint dès 2025. Cette proportion pourrait même atteindre 38 % d’ici à 2030.
Leader mondial dans l’éolien, le groupe Siemens Gamesa, né de la fusion de deux géants européens, l’est aussi en Afrique. Son objectif : aider le continent à réussir sa transition énergétique. Rencontre avec Enrique Padrosa, son PDG onshore pour l’Europe du Sud et l’Afrique.
Cette ingénieure espagnole devient DG adjointe chargée de l’international, et directement de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Inde, de l’Asie et de l’Australie, des activités de consulting et des grands comptes industriels. Diplômée de l’université polytechnique de Barcelone et de l’Insead, elle a dirigé la division Alstom Transport en France.
Un protocole d’entente a été signé, mardi à Djibouti, entre le ministère de l’Énergie et le groupe français Engie pour la mise en place d’une centrale photovoltaïque d’une capacité de production de 30 Mégawatts (MW).
À l’occasion de sa visite officielle à Paris, et avant sa rencontre avec le président français Emmanuel Macron, le chef d’État malgache Andry Rajoelina a assisté à la signature d’un accord-cadre entre son gouvernement et le consortium Neho, formé par les sociétés Eiffage, Eranove et Themis, en vue de lancer le plus grand projet hydroélectrique du pays.
Premier pollueur du continent africain, et quatorzième au rang mondial selon Greenpeace, l’Afrique du Sud va mettre en place dès le 1er juin cette mesure écologique destinée à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Une première sur le continent.
Le plus grand champ éolien en construction dans la région ouest-africaine livrera une première tranche de ses mégawatts d’énergie issue de la force du vent en décembre prochain. Les premières pièces composant ses turbines ont été réceptionnées le 23 mai à Dakar.
Le consortium mené par l’énergéticien français a remporté l’appel d’offres émis par l’Agence marocaine des énergies durables (Masen) pour la phase 1 du complexe solaire multi-technologies de Noor Midelt. EDF construira donc la première des unités d’un projet total d’une capacité de 800 MW.
Pour résorber son déficit en électricité, la Guinée a lancé la construction de plusieurs barrages hydroélectriques, dont ceux de Kaléta, Souapiti, Koukoutamba ou d’Amaria.
Les grandes manœuvres dans l’industrie pétrolière américaine ont connu une brusque accélération mercredi avec l’offre de rachat d’Anadarko Petroleum, présente dans quatre pays africains et l’un des principaux partenaires de la Sonatrach en Algérie, par Occidental Petroleum. Une mise de 57 milliards de dollars, bien supérieure à celle proposée par Chevron.
Alors que General Eletric traverse une phase critique, Farid Fezoua, PDG Afrique du groupe, fait le point sur les projets et les perspectives du géant américain sur le continent.
Alors que l’Union européenne planche sur un projet de taxation de l’électricité produite en dehors de l’UE et hors du cadre de ses normes environnementales, l’Espagne vient de stopper ses importations d’électricité marocaine.
Pour faire fasse à la hausse du prix des matières premières et financer la maintenance de ses réseaux, l’entreprise publique d’électricité zimbabwéenne pourrait augmenter ses tarifs de 30 %.