Vendredi 29 juin sera lancé à Cotonou le Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA). Son secrétaire général, Siengui Ki, est revenu pour Jeune Afrique sur les enjeux de ce marché électrique régional.
Ceux qui me font l’honneur de me lire et accordent quelque crédit à ce que j’écris ont des droits sur moi. Je leur dis donc, ici, cette semaine – et à travers eux aux Africains –, qu’on les abreuve de promesses qu’on sait ne pas pouvoir tenir, qu’on leur « raconte des salades ».
Les trois entreprises se livrent à une bataille acharnée pour remporter la concession du service public de l’eau dans la capitale sénégalaise. A la manœuvre : Bertrand Camus, vice-président de Suez pour le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie, l’Inde et le Pacifique ; Patrice Fonlladosa, président Afrique et Moyen-Orient de Veolia et Abdoul Ball, directeur général de la Sénégalaise des eaux.
Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’Onee et Mustapha Bakkoury, président de Masen, se voit en rivaux par le chevauchement de leurs activités. À terme pourtant, les deux sociétés seraient complémentaires.
Doté d’une vraie stratégie en matière de renouvelable, l’État a fait de l’entreprise publique Masen son bras armé. Objectif : couvrir plus de la moitié des besoins électriques du pays en 2030.
Clarification des stratégies publiques, professionnalisation des intervenants, flexibilité dans les processus de sélection… Sept opérateurs livrent leurs recommandations pour résoudre un paradoxe : malgré son potentiel, le secteur n’a pas encore décollé.
Associée au bureau de Paris et coresponsable du bureau de Casablanca, l’avocate française a pris, le 1er juin, la codirection de la pratique mondiale de Norton Rose Fulbright dans le secteur de l’énergie. Entre 2015 et 2017, elle pilotait les activités du cabinet dans ce même domaine pour les régions Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Les désaccords se multiplient entre le gouvernement et le fonds d’investissement, actionnaire de référence d’Eneo, pierre angulaire du système électrique camerounais. Au cœur du conflit, le renouvellement anticipé du contrat de concession de l’énergéticien.
L’État gabonais et l’entreprise française sont toujours à couteaux tirés, malgré la conciliation amorcée à Paris, suite à la réquisition par le gouvernement gabonais de la Seeg, filiale de Veolia.
Elisabeth et Peter Nyeko, deux Ougandais formés au Royaume-Uni, sont retournés dans leur pays pour y lancer leur start-up de biogaz issu des déchets agricoles du riz et du maïs, selon un principe d’économie circulaire : les clients de leurs produits énergétiques sont aussi leurs fournisseurs de matières premières.
Avec des prestations aléatoires des fournisseurs et un manque d’équité dans les délestages, plusieurs villes africaines sont régulièrement privées d’eau potable et d’électricité. Ce qui est en jeu, ce sont la bonne gouvernance et le respect des citoyens, analyse Tshitenge Lubabu M.K.
À la suite du ralentissement du marché sud-africain, l’Afrique de l’Ouest pourrait bien prendre le leadership pour les années 2019 et 2020 en matière d’installation de centrales de production d’électricité à partir des énergies renouvelables.
Selon le ministre de l’Énergie, la production de gaz a doublé en 2017, destinée en grande partie aux centrales électriques de Côte d’Ivoire, tandis que le gouvernement multiplie les initiatives pour répondre aux besoins croissants de l’économie ivoirienne en électricité.
Pour améliorer la distribution d’électricité, Sonabel mise sur le solaire. À travers tout le territoire, la compagnie nationale multiplie les projets de centrales photovoltaïques.
Le distributeur d’électricité Eneo, contrôlé par Actis, attend de voir sa concession renouvelée au Cameroun. Mais la décision de l’État est bien incertaine.
Entré en 2013 chez Engie, ce Mauricien, diplômé en finance de l’université de Bordeaux, est passé par Gaselys, UBS, Macquarie Bank et Deutsche Bank avant de gravir les échelons chez Engie. Après y avoir dirigé la gestion de l’énergie et du trading, il vient d’être nommé directeur général Afrique.
Deux ans après sa création, la PME spécialisée dans les cubes solaires prend son envol. Sa technologie et ses offres ont fait mouche. Les abonnements se multiplient.
En marge de l’Africa CEO Forum, organisé à Abidjan les 26 et 27 mars 2018, Bruno Mettling, PDG d’Orange Middle East and Africa, a dévoilé à Jeune Afrique les prochaines étapes du développement de l’offre de services financiers du groupe de télécoms français.
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre indien Narendra Modi ont coprésidé dimanche, en Inde, le premier sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI). Objectif : promouvoir l’énergie solaire dans les pays en développement. Un défi de taille pour l’Afrique, dont une dizaine de chefs d’États avaient fait le déplacement.
Après la réquisition forcée des actifs et du personnel de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale locale de Veolia, l’entreprise française a annoncé ce vendredi avoir déposé une demande de conciliation auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, un organe de la Banque mondiale.
Après la réquisition de Veolia par l’État gabonais, et alors que la presse locale se fait l’écho des ambitions russes sur le secteur de l’eau et de l’énergie, Libreville s’efforce de rassurer ses partenaires de l’Hexagone. Le successeur de Veolia « pourrait très bien être un français », assure le ministre de tutelle.
Le géant français de l’électricité annonce son retour en Afrique subsaharienne avec le « hors réseau » et les « solutions bas carbone » comme axes de développement.
La commercialisation de kits solaires individuels représente un marché en plein développement sur le continent. Mais quelles sont les entreprises qui s’arrachent le secteur ?
La Française Charlotte Aubin-Kalaidjian, est la fondatrice et directrice de Greenwish Partners, une société spécialisée dans le financement de solutions de production d’énergie solaire sur le continent. Elle est la Grande Invitée de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 3 mars sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 11 h 10 TU.
Suite au refus des compagnies pétrolières françaises de renégocier les prix, le président Houari Boumédiène prend la décision, déjà amorcée, de nationaliser les hydrocarbures algériens.
Retour sur ce tournant de l’histoire algéro-française, neuf ans après l’indépendance.
Mardi 20 février, la multinationale spécialisée dans l’eau et l’énergie, dont la filiale gabonaise a été réquisitionnée par les pouvoirs publics vendredi, a publié une « mise au point », revenant sur les engagements contractuels qui la liaient à Libreville et chiffrant ses investissements sur le réseau gabonais.
Les autorités gabonaises ont réquisitionné unilatéralement la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), filiale de Veolia, dans un contexte où de nombreuses coupures d’eau sont observées depuis plusieurs jours à travers tout le pays.