Jean-Louis Borloo appelle les grandes fondations philanthropiques à soutenir son projet d’électrification de l’Afrique. L’ancien ministre français a plaidé en ce sens mercredi aux côtés d’un conseiller du prince et mécène saoudien Al Walid Ben Talal.
C’est ce qu’il ressort du détail de l’accord applicable au 1er janvier 2017 et conclu mercredi par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. La Libye et le Nigeria sont exemptés de quotas.
L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole a entériné, mercredi à l’occasion du 171ème sommet de l’organisation à Vienne, la baisse de production convenue à Alger fin septembre qui doit permettre de soutenir les cours du pétrole, divisés par deux depuis la mi-2014.
Le financement de 350 millions de dollars nécessaire à la construction d’une centrale électrique alimentée en tourbe – matière organique fossile faite de végétaux morts – a été bouclé en début de semaine. Lors de son entrée en fonctionnement, escomptée en mars 2020, ce sont 80 mégawatts (MW) supplémentaires qui pourraient être injectés dans le réseau électrique rwandais. Seuls 16 % des foyers rwandais sont raccordés au réseau électrique.
Le saoudien Acwa Power a décroché mi-novembre le contrat de développement et d’exploitation de Noor PV (photovoltaïque) 1, un ensemble de trois centrales solaires d’une puissance total de 170 mégawatts (MW).
L’État ivoirien prépare, pour avant la fin de l’année, une levée de fonds de 360 milliards de F CFA (près de 550 millions d’euros) afin de sauver la Société ivoirienne de raffinage (SIR), au bord du gouffre.
Alors que l’adaptation du continent africain au changement climatique occupe une place centrale dans les discussions de la COP22 à Marrakech, des entrepreneurs kényans redoublent de bonnes idées et développent déjà une écologie du système D. Reportage.
La banque allemande de développement KfW a annoncé, en marge de la conférence internationale sur le climat de Marrakech, l’octroi de 60 millions d’euros supplémentaires pour la construction de la quatrième des centrales solaires du complexe géant de Noor à Ouarzazate — auquel la coopération allemande participe déjà à hauteur d’environ 800 millions d’euros.
Après la signature de l’accord de Paris, les Parties doivent désormais en définir les modalités concrètes pour que le continent Africain puisse amorcer son « siècle des Lumières » par l’accès à la lumière sur l’ensemble de son territoire au bénéfice du plus grand nombre. Cette tribune a été co-écrite avec OIivier Mélédo, avocat associé chez Mayer Brown.
Après une expansion en Afrique de l’Est avec le rachat des réseaux de distribution de carburant de Gapco, le pétrolier français Total a envisagé d’acquérir 75 % des parts du réseau Caltex (845 stations-service en Afrique du Sud), mis en vente par l’américain Chevron.
Après l’accord sur la réduction de la production conclu à l’Opep, la conjoncture reste compliquée pour les membres ouest-africains de l’organisation qui devront négocier ferme à Vienne pour rester à flot.
Ils sont venus avec des projets prêts à être financer. Muraille verte, sauvetage des bassins du Congo et du Tchad, énergies renouvelables… Les responsables africains ont fixé les axes d’une co-émergence durable pour le continent, lors d’un sommet qui avait lieu hier à Marrakech.
Ibrahima Diaby, le directeur général de la Société nationale d’opérations pétrolières (Petroci), a fait un voyage express fin octobre à Paris pour accélérer les discussions avec le groupe Total sur le projet de réalisation d’un terminal gazier au port d’Abidjan.
Le groupe pétrolier a annoncé mardi qu’une partie de ses stations-service seront équipées de panneaux solaires produits par sa filiale californienne SunPower d’ici 5 ans.
Depuis plus d’un an, la question était en suspens : l’attribution d’une concession dans l’électricité au Ghana se fera-t-elle avant l’élection présidentielle de début décembre – lors de laquelle John Dramani Mahama briguera un second mandat ?
Le capital-investisseur britannique prend la main sur le méga-projet électrique d’Azura Holdings au Nigeria et sur la centrale éolienne de Taiba Ndiaye, au Sénégal.
En déplacement à Marrakech à l’occasion de la COP 22, la ministre française de l’Environnement et gardienne de l’esprit de l’accord de Paris a annoncé l’installation prochaine d’une antenne auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Cette antenne gérera les dix milliards de dollars mobilisés pour les initiatives africaines en matière d’énergies renouvelables. Interview.
Ils sont jeunes, rompus aux négociations internationales et veulent remettre un continent vulnérable au centre de l’action mondiale en faveur du climat. Portraits.
Le patron de la compagnie nationale d’électricité sud-africaine Eskom, récemment mis en cause dans un rapport officiel sur la corruption au sommet de l’État, a annoncé vendredi qu’il démissionnerait de ses fonctions à la fin de l’année.
La société kényane Sanergy commercialise un engrais issu… d’excréments. Un cercle vertueux qui crée au passage des emplois dans les bidonvilles de Nairobi, où l’absence de sanitaires impacte la mortalité et l’activité économique.
Le géant de l’électricité s’est allié avec une société californienne pour vendre des kits solaires en Côte d’Ivoire, où il vise 1,5 million de clients. La région de Soubré, à l’ouest, sera prioritaire dans un premier temps. La marque Zola pourrait se développer à moyen terme dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Dans un rapport rendu public ce mardi à l’occasion de la COP22, la Société financière internationale estime à 783 milliards de dollars d’ici 2030 les opportunités d’investissement dans les énergies propres en Afrique subsaharienne. C’est dans ce contexte que l’Initiative africaine pour les énergies vertes (Arei), lancée l’an dernier à Paris, se met en ordre de bataille.
Du 7 au 18 novembre, le Maroc accueille la grand-messe mondiale qui devra concrétiser l’accord de Paris et mettre l’Afrique au centre de l’échiquier climatique. Chefs d’État attendus, programme des négociations, sujets qui fâchent : Jeune Afrique récapitule les principaux enjeux de ce sommet.
Alors que l’Africa Oil Week se termine vendredi au Cap, en Afrique du Sud, avec 1200 professionnels du secteur pétrolier, Jeune Afrique fait le point sur les pays qui ont la cote et ceux qui rebutent les investisseurs.
Deux ans après le début de la chute des cours, les professionnels du secteur pétrolier, réunis en Afrique du Sud, s’accordent à dire que le plus gros de la tempête est derrière eux. Reportage au Cap.
L’opérateur australien Woodside annonce avoir finalisé le rachat des parts de l’américain ConocoPhillips dans un projet pétrolier au Sénégal. Une transaction estimée à 440 millions de dollars. Son compatriote FAR Limited, qui se prévaut d’un droit de pré-emption sur ces actifs, est loin de s’avouer vaincu.
Pour le groupe français Total, dirigé par Patrick Pouyanné, la sentence rendue le 9 octobre à Genève en faveur de l’algérien Sonatrach contre l’espagnol Repsol n’est pas de bon augure.