Ces ressources serviront à régler les subventions aux carburants. La hausse des dépenses prévues et les pressions sur les recettes devraient entraîner un doublement du déficit budgétaire attendu au Nigeria en 2015.
Le gouvernement marocain a confirmé mardi qu’il ne résilierait pas le contrat de gestion déléguée des services d’eau et d’électricité liant le français Amendis à la ville de Tanger, en raison du coût jugé trop onéreux de cette rupture. Mais depuis début octobre, la contestation populaire ne faiblit pas contre la filiale de Veolia.
Mohamed Hassan Bensalah, PDG du groupe Holmarcom, a présenté sa démission du conseil d’administration de la Samir, séance tenante, lors de sa réunion du 17 novembre.
La concession pour la construction et l’exploitation du terminal gazier et pétrolier de Kribi a été attribuée à cette entreprise canadienne, peu connue sur le continent.
Selon nos informations, Tullow Oil, mené par l’Irlandais Tim O’Hanlon, et Total, que pilote le Français Guy Maurice en Afrique, ne s’accordent pas sur le trajet que devra emprunter leur futur oléoduc.
Alors qu’il s’était engagé à injecter 6,7 milliards de dirhams dans le capital de sa filiale marocaine, le raffineur Samir, avant le 15 novembre, le groupe saoudien Corral n’a toujours pas déboursé les fonds. Au grand dam des autorités marocaines, qui refusent de nouvelles négociations.
La part du charbon dans le bouquet énergétique mondial devrait décliner au profit des énergies renouvelables non hydrauliques, celles-ci devenant à partir du début des années 2030 la plus importante source de production d’électricité, a estimé mardi l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) à l’occasion du lancement de sa grande étude prospective annuelle.
Ce chiffre représente environ 46 % des 35 millions de barils attendus cette année, selon la Société nationale des hydrocarbures. La production gazière s’établit à 7,28 milliards de pieds cubes, en hausse de +24,27 %.
Devant quatre de ses homologues africains, le président français François Hollande a insisté mardi sur l’importance d’améliorer le bien-être des Africains lors d’une réunion préparatoire au sommet sur les migrations de La Valette et à la Conférence mondiale sur le climat de Paris (COP21).
À trois semaines de la COP 21, le Fonds vert de l’ONU a annoncé ses huit premiers investissements pour lutter contre le réchauffement climatique. Trois d’entre eux sont destinés à l’Afrique : au Malawi, au Sénégal et en Afrique de l’Est.
Le norvégien doit restituer à ses partenaires, l’américain Chevron et le brésilien Petrobras, les trop-perçus depuis l’entrée en production d’un gisement en 2008.
Le groupe énergétique français Akuo Energy a signé une convention avec l’État malien pour la construction et l’exploitation d’une centrale photovoltaïque à Kita. Coût du projet : environ 85 millions d’euros.
Le premier projet que devrait financer la Banque européenne pour la reconstruction et le développement est le parc éolien de Khalladi, près de Tanger au Maroc.
Devant les députés français, Roger Nokdo Dang, président du parlement panafricain, a appelé mardi la France à soutenir le plan d’électrification de l’Afrique, porté initialement par Jean-Louis Borloo. Un projet qui nécessite, selon lui, 5 milliards de dollars par an.
Un rapport publié mardi par des organisations de défense des droits de l’Homme et de protection de l’environnement dénonce les « fausses affirmations » du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell sur l’étendue de ses activités de dépollution dans le delta du Niger (sud du Nigeria).
Rencontré en marge de l’Africa Oil Week, qui s’est au Cap, en Afrique du Sud, du 25 au 30 octobre, le patron de la branche exploration et production du géant français sur le continent s’est confié à « Jeune Afrique ». Il analyse la conjoncture morose du secteur et les perspectives pour son groupe.
Accusée de corruption et de violences dans le cadre de ses recherches pétrolières dans le parc national des Virunga, en RD Congo, la compagnie britannique est dans la tourmente.
Le patron du mastodonte italien parie plus que jamais sur le continent, où il mise notamment sur la production de gaz. Il appelle également à une entente entre les grands producteurs pour favoriser une nouvelle régulation du marché.
Le Nigeria veut relancer son projet de loi sur la réforme du secteur pétrolier (PIB), attendu depuis plusieurs années, pour accélérer son passage au Parlement et potentiellement débloquer des milliards de dollars d’investissements gelés.
Malgré une consommation de pétrole et de gaz dominée en grande partie par l’Afrique du Nord, et un potentiel de production encore sous-exploité, le continent peut se targuer d’être un acteur de poids dans la production mondiale de pétrole et de gaz. Jeune Afrique a fait le tour d’horizon de la place qu’occupe désormais les hydrocarbures dans l’économie africaine.
Alimenté par les déchets produits par plusieurs entreprises locales, Fasobiogaz vient de démarrer sa centrale de 275 kw en présence du ministre des mines Boubacar Ba.
Au Cap, où se réunissent cette semaine plus d’un millier de professionnels de l’industrie pétrolière, l’heure n’est pas à la fête. Partout, le mot d’ordre est à la chasse aux coûts sur les projets en cours. Et les lancements de nouveaux projets tardent à venir.