Elles s’appellent Sonatrach en Algérie, SHT au Tchad, Petroci en Côte d’Ivoire… Leur raison d’être ? Permettre à l’État de contrôler ses ressources naturelles. Mais difficile de rivaliser avec les multinationales de l’or noir quand on n’a pas les mains libres…
Après une première tournée africaine en décembre, Patrick Pouyanné, le nouveau directeur général de Total devrait retourner en Afrique au début de l’année prochaine. Au menu des discussions : la participation des acteurs locaux dans les projets du géant français des hydrocarbures.
Le ministre algérien de l’Energie a demandé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont son pays est membre, de réduire sa production pour enrayer la chute des cours, dans des propos cités dimanche par l’agence APS.
En moins de trente ans, le Nigérian Tony Elumelu a bâti un groupe de pointe dans la banque, l’hôtellerie et l’énergie. Ce businessman pas comme les autres lance un programme de 100 millions de dollars pour soutenir les patrons de demain. Rencontre.
La filiale ouest-africaine du Fonds Aga Khan pour le développement économique est en discussion avancée avec un investisseur pour la vente de sa participation dans Énergie du Mali (EDM).
Confrontées à la chute des cours du pétrole, les autorités nigérianes multiplient depuis plusieurs mois les mesures censées atténuer l’impact de la crise. Dernière proposition en date : le durcissement du contrôle des changes.
Le gouvernement nigerian a réduit ses prévisions de croissance pour l’année 2015 de près d’un point à 5,5 %. Le pays d’Afrique occidentale, qui organise une élection présidentielle en février prochain, a également diminué ses dépenses budgétaires.
Le Maroc va lancer un projet de développement du gaz naturel liquéfié (GNL) d’un montant de plusieurs milliards de dollars, afin de renforcer son mix énergétique, au côté des énergies renouvelables.
La chute du cours du pétrole en dessous de 60 dollars et la perspective d’un prix durablement bas ont ébranlé l’assurance de l’Algérie. Le ton est désormais à l’urgence et de nouvelles orientations budgétaires sont envisagées.
Le groupe américain ExxonMobil a signé deux contrats de partage de production avec la Côte d’Ivoire, pour l’exploration et l’exploitation de deux blocs pétroliers dans l’offshore profond. Environ 400 millions de dollars d’investissements sont prévus à partir de 2015.
Alors que les cours du pétrole sont au plus bas, le « Monsieur Afrique » du groupe britannique mise sur les gisements à terre en Ouganda ou au Kenya, moins coûteux mais politiquement plus risqués.
Le holding veut s’imposer comme le premier opérateur privé africain dans son secteur. Mais certains experts doutent des capacités industrielles du groupe adossé à un fonds d’investissement.
Les deux principaux syndicats du secteur pétrolier au Nigeria, premier producteur africain d’or noir, ont annoncé dimanche le lancement d’une grève illimitée à partir de lundi.
L’exploitation commerciale du parc éolien de Tarfaya, au Maroc, a démarré. D’une capacité globale de 300 mégawatts, cette ferme éolienne a nécessité plus de 450 millions d’euros d’investissements.
Le Kenya va mettre à la disposition du Rwanda 30 mégawatts de capacités électriques à partir de juillet prochain. Une ligne à haute tension reliant les deux pays via l’Ouganda devra être construite.
Patrick Pouyanné, directeur général de Total, a répondu aux questions de Jeune Afrique au sujet de la compétitivité des projets africains du groupe français et sur les perspectives des cours internationaux de l’or noir.
Selon le patron de l’entreprise publique d’hydrocarbures Sonatrach, l’Algérie compte démarrer l’exploitation commerciale du gaz de schiste en 2022, soit beaucoup plus tôt que les échéances évoquées auparavant par les autorités nationales.
De passage à Libreville, le nouveau directeur général de Total, Patrick Pouyanné, a rencontré le président Ali Bongo Ondimba. Une entrevue qui a permis de régler définitivement le différend fiscal qui opposait Total aux autorités depuis avril 2013.
Afriquia, filiale d’Akwa Group, leader de la distribution de carburant au Maroc a fait son entrée en Côte d’Ivoire en prenant le contrôle du distributeur Klenzi, qui compte une quinzaine de stations-services.
Après quatre années de conception et de fabrication, des investissements de 8 milliards de dollars et 33 millions d’heures de travail, le groupe Total inaugure son projet angolais Clov, ce jeudi 4 décembre.
Dans un contexte difficile pour le secteur, le patron du groupe pétrolier sur le continent défend coûte que coûte des projets ambitieux… mais peut-être moins nombreux.
En dévaluant de près de 9 % la monnaie nationale, les autorités espèrent stabiliser leur économie, qui souffre de la baisse vertigineuse des cours de l’or noir. Mais cette mesure suffira-t-elle à redresser la barre ?
La ministre nigériane des Ressources pétrolières, Diezani Alison-Madueke, est devenue la première femme nommée à la présidence tournante de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont la création remonte à 1960.
Depuis quelques mois, le cours de l’or noir dégringole. Les pays producteurs africains s’inquiètent pour l’équilibre de leurs budgets. Mais il n’y aura pas que des perdants.
De la gestion de l’or noir au Tchad au drame humain et économique de la route Douala-Yaoundé, le magazine « Réussite » pointe du doigt quelques défaillances dans la gestion publique. Et salue, à l’inverse, le succès des ambitions kényanes dans les nouvelles technologies. Découvrez la bande-annonce en avant-première.
Le Niger a annoncé avoir mobilisé un financement de 100 milliards de F CFA (151 millions d’euros) pour la construction du barrage de Kandadji. Ce projet devrait permettre au pays d’être autosuffisant en matière d’électricité.
L’Assemblée nationale angolaise a adopté le 13 novembre les grandes lignes du budget 2015. Estimé à 72 milliards de dollars, il table sur une croissance de 9,7 %, avec un déficit de 7,6 % principalement en raison de la chute du cours du pétrole.
Shell reconnaît que la pollution causée par deux fuites de pétrole en 2008 au Nigeria a été plus importante qu’indiqué jusqu’à présent. L’enquête initiale avait conclu au déversement de 4 144 barils de brut. Amnesty International estime que ce chiffre atteint plus de 100 000 barils.
Cairn Energy a annoncé une deuxième découverte de pétrole au large des côtes du Sénégal. Les réserves récupérables de ce puits sont estimées à 150 millions de barils.