Après la Mauritanie, l’administration Biden a choisi le Nigeria pour nouer un dialogue autour de la sécurité énergétique, tout en renforçant ses liens avec le nouveau président Tinubu.
Le Belge Patrick Eeckelers aura tenu quinze mois à la tête de l’énergéticien. Les grèves à répétition, notamment des sous-traitants, et une atmosphère délétère au sein de la filiale du britannique Actis auront eu raison de lui.
Près de dix ans après avoir libéralisé le secteur, le pays continue d’afficher un des taux les plus bas du continent. Alors que les partenariats public-privé se multiplient, les obstacles sont encore nombreux.
Région la plus riche au monde en matière de rayonnement solaire, le continent peine à mobiliser les fonds nécessaires pour exploiter son potentiel renouvelable. Pour l’Agence internationale de l’énergie et IFC, l’heure des réformes a sonné.
Les prix de l’électricité vont augmenter à partir du 1er juillet pour une partie des Ivoiriens. Une décision du gouvernement qui intervient après un accord historique avec le FMI.
Malgré des ressources immenses, l’Afrique connaît un taux d’électrification très faible. Une situation paradoxale dont elle pourrait sortir en misant sur l’énergie renouvelable, mais pas seulement.
À quelques mois des élections présidentielles, la nomination d’un Sénégalais à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon met la population en colère. Une polémique qui cache un autre sujet sensible : la situation désastreuse de la société étatique.
Selon un responsable de la compagnie nationale Eskom, le pays doit s’attendre aux pires pannes d’électricité de son histoire. Avec des coupures pouvant aller jusqu’à 16 heures par jour.
Le financement de 8 milliards de dollars obtenu par l’Afrique du Sud pour son secteur électrique compte moins de 5 % de dons. Les autres pays africains, Maroc, Égypte, Côte d’Ivoire et Sénégal, notamment, n’en attendent pas moins.
Le principal actionnaire de l’énergéticien Eneo réclame 186 milliards de F CFA d’arriéré à l’État camerounais. Dans une lettre au Premier ministre, le fonds britannique exige un règlement le 28 avril au plus tard.
Engagés dans des partenariats stratégiques, Rabat, Alger et Tunis se ruent vers l’hydrogène vert. Si les intentions sont diverses, le déploiement des projets de production demeure une priorité.
L’ancien maire de Pretoria et nouveau ministre de l’Électricité tient entre ses mains l’avenir du président sud-africain. S’il parvient à sauver Eskom du naufrage, le chef de l’État est assuré de sa réélection en 2024.
Sous le coup d’une enquête judiciaire depuis deux ans, le PDG de l’agence nationale marocaine chargée des énergies renouvelables a passé la main au niveau opérationnel. Tout juste nommé directeur général délégué, Tarik Hamane devrait lui succéder prochainement.
Placées entre l’enclume de l’explosion de la facture énergétique et le marteau de la colère sociale encourue face à l’augmentation des prix, les compagnies nationales d’électricité de notre classement des 500 Champions africains avancent en terrain miné.
Le classement des champions de l’énergie et des hydrocarbures en Afrique est marqué par la reprise des cours du pétrole et du gaz qui dope le secteur. Les nouveaux projets devraient permettre une forte montée en puissance des opérateurs nationaux.
L’acteur énergétique émirati accélère la mise en œuvre de ses ambitions africaines dans le renouvelable. Il vient de s’engager à développer un premier projet solaire de 50 à 70 mégawatts en Côte d’Ivoire.
Après avoir annoncé des bénéfices en forte progression, le premier producteur privé d’électricité au Maroc dévoile ses nouvelles ambitions en matière d’énergies renouvelables.
Ingénieur de formation et ancien maire de Pretoria, Kgosientsho Ramokgopa a été nommé ministre de l’Électricité. L’Afrique du Sud a connu plus de 200 jours de délestage en 2022.
Moins de dix jours après l’inauguration par Macky Sall d’une centrale électrique, un nouveau grand projet énergétique vient d’obtenir un financement d’Afreximbank. Est-ce suffisant pour atteindre l’accès universel à l’électricité en 2025 ?
Avant son départ de la direction générale, André de Ruyter a, lors de la conférence annuelle Mining Indaba, délivré un diagnostic sans concession en guise de testament. Selon lui, le contexte délétère au sein d’Eskom et l’urgence de la situation énergétique imposent de boucler au plus vite de profondes réformes sectorielles.
Depuis l’ouverture d’une enquête à son encontre pour mauvaise gestion à la tête de Masen, le grand commis de l’État fait profil bas, ne se rendant au siège de l’agence que pour expédier les affaires courantes. Le vent a-t-il définitivement tourné pour le Monsieur énergies renouvelables du royaume ?
En pleine restructuration de son portefeuille africain, Petronas annonce la cession à Vivo Energy de sa participation dans Engen et ses 1 300 stations-service.
Outre l’entreprise indienne et son compatriote, le géant Adani Group, les projets d’énergies renouvelables du Maroc intéressent une vingtaine de consortiums, « dont une quinzaine très sérieux », qui ont exprimé leur intérêt ou déposé leurs dossiers auprès des autorités du royaume.
Des protecteurs de l’environnement dénoncent une demi-douzaine de projets de parcs éoliens qui constitueraient une menace directe pour les parcs naturels du Cap-Oriental.
Pour accroître son portefeuille clientèle, le gestionnaire camerounais du réseau de transport fait les yeux doux aux abonnés moyenne tension de l’énergéticien. Pas certain qu’il y parvienne.
Aidé par les investissements publics internationaux, le gouvernement ivoirien multiplie les projets d’énergies renouvelables avec le double objectif de verdir son énergie tout en généralisant l’accès à l’électricité. Une ambition qui se heurte à plusieurs défis.
Alors que les coupures électriques empoisonnent les Sud-Africains, des partis et un syndicat menacent le gouvernement de poursuites devant les tribunaux. Peut-être un modèle à suivre…
Les conflits liés à l’eau potable ont explosé ces dix dernières années, 30 % de la population mondiale n’y ayant toujours pas accès. En cause, plus que des raisons techniques : la raréfaction de la ressource naturelle, le changement climatique, les financements et les choix politiques.
Prévue pour 2023, la mise en service de la première centrale hydroélectrique développée par un producteur indépendant est une nouvelle étape dans l’ambition ivoirienne de doper la part des énergies renouvelables dans le mix électrique du pays.