Pour accroître son portefeuille clientèle, le gestionnaire camerounais du réseau de transport fait les yeux doux aux abonnés moyenne tension de l’énergéticien. Pas certain qu’il y parvienne.
Aidé par les investissements publics internationaux, le gouvernement ivoirien multiplie les projets d’énergies renouvelables avec le double objectif de verdir son énergie tout en généralisant l’accès à l’électricité. Une ambition qui se heurte à plusieurs défis.
Alors que les coupures électriques empoisonnent les Sud-Africains, des partis et un syndicat menacent le gouvernement de poursuites devant les tribunaux. Peut-être un modèle à suivre…
Les conflits liés à l’eau potable ont explosé ces dix dernières années, 30 % de la population mondiale n’y ayant toujours pas accès. En cause, plus que des raisons techniques : la raréfaction de la ressource naturelle, le changement climatique, les financements et les choix politiques.
Prévue pour 2023, la mise en service de la première centrale hydroélectrique développée par un producteur indépendant est une nouvelle étape dans l’ambition ivoirienne de doper la part des énergies renouvelables dans le mix électrique du pays.
Démissionnaire de la direction de la compagnie publique d’électricité Eskom, Andre de Ruyter a déposé plainte le 5 janvier après que du cyanure a été retrouvé dans son sang.
La Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) a vu le jour en mai à Dakar. Son directeur général explique comment combiner collecte, économie circulaire et industrialisation pour moderniser le secteur.
Le conseil d’administration de la Camwater vient de valider une enveloppe de plus de 1,5 milliard d’euros d’investissements pour la réalisation de 33 projets d’ici à 2025.
Créé en 2002, l’un des plus grands producteurs indépendants d’électricité en Afrique a annoncé le licenciement de 20 % de sa main d’œuvre au Cameroun. Parallèlement, l’entreprise soigne ses actifs en Égypte et investit au Kenya.
Confrontés à un fort stress hydrique, les pays d’Afrique du Nord se tournent désormais vers la désalinisation de l’eau de mer pour assurer un approvisionnement en eau potable fiable à leur population.
La plus grande infrastructure de production d’eau potable d’Afrique de l’Ouest, basée en Côte d’Ivoire, tournera à plein régime à partir du premier semestre 2023. Elle porte le nom du fleuve qui en sera la source d’approvisionnement.
Grâce à d’importants investissements publics et privés dans le solaire, l’éolien, mais aussi le charbon, le ministre nigérien de l’Énergie compte bien s’emparer d’un « alignement des planètes » pour voir le taux d’accès à l’électricité doubler d’ici à 2025.
Selon son PDG, Chris Antonopoulos, le producteur indépendant africain veut étendre ses activités sur le continent, lequel va « connaître l’âge d’or des énergies renouvelables ».
Si, malgré sa volatilité, le prix du pétrole est en hausse depuis 2021, les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale fortement dépendantes de l’or noir peinent à tirer profit de la conjoncture.
Acteur incontournable de la distribution pétrolière et de la production d’électricité à Madagascar, le groupe des frères Amin et Hassanein Hiridjee se réorganise pour mieux exporter son savoir-faire dans d’autres régions du continent, en commençant par le Sénégal.
Huit ans après avoir créé une société de distribution de carburants dédiée à l’Afrique subsaharienne, le groupe Akwa du Premier ministre marocain avance ses pions sur le continent. Un prélude à une extension dans d’autres pays ?
Avec Gustave Aimé Mayi comme directeur général et Marcellin Massila Akendengue, patron de Gabon Power Company, à la présidence du conseil d’administration, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble dotée du tandem idoine en vue de mener à bien le processus de décarbonation du secteur national de l’électricité.
RDC, Nigeria, Ghana et Rwanda : l’entreprise britannique spécialisée dans la fourniture de services solaires off-grid en Afrique, se lance à l’assaut d’un marché où les deux-roues électriques pourraient représenter 70 % des ventes d’ici à 2040.
De nouveaux mécanismes de financement et de développement de projets sont désormais à la portée des municipalités du continent, invitées à s’inspirer du modèle nordique de transition verte.
Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
À quelques heures de l’ouverture de la COP27 qui se tient du 7 au 18 novembre en Égypte, Africa Practice appelle à la plus grande vigilance dans l’utilisation de l’hydrogène, les coûts de production pouvant se révéler prohibitifs.
Après avoir exploré le terrain en 2016, Gautam Adani, quatrième fortune mondiale, chercherait désormais à investir dans un mégaprojet d’hydrogène vert au Maroc. Une aubaine pour OCP, qui veut réduire sa dépendance aux importations d’ammoniac.
Engagé depuis 2007 dans un projet touristique qui n’a toujours pas vu le jour, l’égyptien Orascom s’intéresserait désormais à d’autres secteurs dans le royaume. En particulier celui des voitures électriques.
À l’instar d’autres sociétés pétro-gazières, au Maroc notamment, l’entreprise annonce sa diversification, notamment dans les renouvelables. Et s’est lancée en quête d’un partenaire.
L’augmentation des coûts et l’arrivée d’acteurs privés sur le marché des énergies renouvelables entraînent la modification des contrats et la construction de cadres réglementaires par les avocats d’affaires présents sur le continent.
Le milliardaire américain et ancien maire de New York veut aider onze pays africains à accélérer leur sortie du charbon, « ennemi n°1 dans la lutte contre le changement climatique », et à développer d’autres sources d’énergie.