Transporter le soleil du Maghreb en Europe grâce à l’hydrogène. C’est l’objectif de la stratégie énergétique « verte » de l’Union européenne. Mais quelles seront les retombées réelles pour la région ? Décryptage en infographies de ce projet titanesque.
Appuyé par le ministre de l’Énergie Mohamed Arkab, le patron de la compagnie publique veut séduire les investisseurs internationaux pour faire décoller les projets solaires dans le pays et accélérer le développement combiné des énergies vertes et de l’extraction de gaz.
Maroc, Égypte, Togo, Éthiopie… Les acteurs du Moyen-Orient remportent de plus en plus de projets solaires et éoliens en Afrique. La percée de Masdar, Acwa, AMEA et Phanes se nourrit d’un accès facilité aux financements.
En concluant un accord de 1 milliard de dollars avec une compagnie pétrolière nigériane, la banque dirigée par Benedict Oramah maintient ses financements aux énergies fossiles. Et assume.
Les États africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que les compagnies ont promu les ressources gazières pour l’électricité et discuté de la compensation carbone. De grands absents ont été toutefois remarqués. Récit.
Géant gazier et pétrolier, le pays amorce un virage renouvelable avec le lancement, annoncé pour la fin d’octobre, d’un appel d’offres pour 1 gigawatt de projets « propres ». Avec 800 millions de dollars d’investissement à la clé.
Selon Washington, les réformes menées par l’administration du président Macky Sall dans le secteur énergétique justifient cette subvention d’un demi-milliard de dollars. Explications.
En esquivant le Maroc pour approvisionner l’Espagne, l’Algérie peut affecter durement la production électrique du royaume. Mais pour Alger, le casse-tête logistico-financier est significatif. Et Madrid pourrait s’imposer en arbitre.
Conforté par l’urbanisation progressive et le besoin croissant d’une gestion intelligente de l’énergie, la multinationale française prévoit d’étendre ses activités en Afrique subsaharienne.
Doté de ressources considérables en énergies renouvelables, le royaume parie sur ce « carburant du futur » à travers plusieurs projets à visée industrielle, mais s’interroge sur l’opportunité de tout miser sur l’export.
Le pays ouest-africain a massivement investi dans le domaine de l’énergie et progresse à pas de géant dans l’électrification de sa capitale Lomé et de l’ensemble du territoire.
À partir du mois d’avril, le pays a été soumis à des coupures d’électricité. « Jeune Afrique » analyse les causes et les enjeux de cette situation qui a duré jusqu’au début du mois d’août.
La célèbre institution philanthropique américaine, associée à IFC (groupe Banque mondiale), espère mobiliser deux milliards de dollars d’investissement dans les énergies renouvelables.
Dans un contexte d’incertitude politique, le ministre des Énergies renouvelables, Chems Eddine Chitour, et le patron de Sonelgaz, Chahar Boulakhras, croisent le fer pour s’imposer comme pilote des futurs projets « verts ».
Energies renouvelables, réduction des coûts… Les deux géants pétroliers sont amenés à restructurer leur portefeuille sur le continent en Angola d’abord, peut-être bientôt ailleurs.
Très présents en Afrique, les cabinets de génie-conseil québécois perpétuent l’héritage de l’opérateur historique Hydro-Québec pour mettre en valeur le potentiel « bleu » du continent.
Si l’action de la banque panafricaine a permis d’accélérer l’électrification du continent, elle doit encore mobiliser davantage opérateurs publics et investisseurs privés.
Le secteur de l’électricité ivoirien traverse une grave crise. Un plan de délestage, qui concerne entreprises et particuliers, est en cours. De nombreux acteurs sont mobilisés, en attendant un retour à la normale dans deux mois.
Récemment installé au Nigeria et en RD Congo, le spécialiste des équipements solaires et digitaux vise un million de foyers équipés au sud du Sahara d’ici à cinq ans.
Au delà de la disgrâce de son patron, Mustapha Bakkoury, l’Agence marocaine pour l’énergie durable doit défendre son bilan pour continuer à s’ériger en modèle de développement des énergies renouvelables.
Après vingt ans passés au service de l’État, le patron de Masen se retrouve au cœur d’une instruction judiciaire liée à sa gestion de l’agence solaire marocaine des énergies renouvelables.
« Le casse-tête de la transition énergétique » (2/3). Retards d’investissement, risques naturels, absence de cadre législatif clair… Les obstacles aux ambitions des majors dans les énergies renouvelables sont légion.
D’une puissance de 65,5 mégawatts, la nouvelle unité représentant un investissement de 130 millions d’euros rapproche le Togo de son objectif de 100 % de couverture en électricité d’ici à 2030.
Les deux pays, qui bénéficient à la fois de gigantesques réserves gazières – dont l’exploitation est attendue en 2023 – et d’un potentiel solaire et éolien manifeste, élaborent un plan de route énergétique similaire qui doit leur permettre d’accélérer l’électrification et d’en baisser le coût.
Le ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, s’attelle au problème de la dette d’Énergie du Mali (EDM), dont il estime le modèle obsolète. Et envisage des investissements lourds dans les énergies renouvelables, moins onéreuses.
La crise sanitaire et des remous sociaux retardent le chantier de ce barrage à 1,2 milliard d’euros, unique projet d’envergure du français EDF dans le pays. Yaoundé maintient toujours l’échéance de mars 2023.
Porté par des partenariats solides, le pays de la Corne augmente substantiellement la part de renouvelable dans sa production électrique. Son ambition déclarée – devenir le premier premier pays d’Afrique à utiliser une énergie entièrement verte –, naguère moquée, n’est pourtant pas dénuée de fondement.
Ressources naturelles, savoir-faire technologique, capacités de financement… Chaque pays doit trouver la bonne formule pour verdir la production d’électricité du continent, aujourd’hui à 80 % issue d’énergies fossiles.