Créé en 2002, l’un des plus grands producteurs indépendants d’électricité en Afrique a annoncé le licenciement de 20 % de sa main d’œuvre au Cameroun. Parallèlement, l’entreprise soigne ses actifs en Égypte et investit au Kenya.
Confrontés à un fort stress hydrique, les pays d’Afrique du Nord se tournent désormais vers la désalinisation de l’eau de mer pour assurer un approvisionnement en eau potable fiable à leur population.
La plus grande infrastructure de production d’eau potable d’Afrique de l’Ouest, basée en Côte d’Ivoire, tournera à plein régime à partir du premier semestre 2023. Elle porte le nom du fleuve qui en sera la source d’approvisionnement.
Grâce à d’importants investissements publics et privés dans le solaire, l’éolien, mais aussi le charbon, le ministre nigérien de l’Énergie compte bien s’emparer d’un « alignement des planètes » pour voir le taux d’accès à l’électricité doubler d’ici à 2025.
Selon son PDG, Chris Antonopoulos, le producteur indépendant africain veut étendre ses activités sur le continent, lequel va « connaître l’âge d’or des énergies renouvelables ».
Si, malgré sa volatilité, le prix du pétrole est en hausse depuis 2021, les économies de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale fortement dépendantes de l’or noir peinent à tirer profit de la conjoncture.
Acteur incontournable de la distribution pétrolière et de la production d’électricité à Madagascar, le groupe des frères Amin et Hassanein Hiridjee se réorganise pour mieux exporter son savoir-faire dans d’autres régions du continent, en commençant par le Sénégal.
Huit ans après avoir créé une société de distribution de carburants dédiée à l’Afrique subsaharienne, le groupe Akwa du Premier ministre marocain avance ses pions sur le continent. Un prélude à une extension dans d’autres pays ?
Avec Gustave Aimé Mayi comme directeur général et Marcellin Massila Akendengue, patron de Gabon Power Company, à la présidence du conseil d’administration, la Société d’énergie et d’eau du Gabon semble dotée du tandem idoine en vue de mener à bien le processus de décarbonation du secteur national de l’électricité.
RDC, Nigeria, Ghana et Rwanda : l’entreprise britannique spécialisée dans la fourniture de services solaires off-grid en Afrique, se lance à l’assaut d’un marché où les deux-roues électriques pourraient représenter 70 % des ventes d’ici à 2040.
De nouveaux mécanismes de financement et de développement de projets sont désormais à la portée des municipalités du continent, invitées à s’inspirer du modèle nordique de transition verte.
Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
À quelques heures de l’ouverture de la COP27 qui se tient du 7 au 18 novembre en Égypte, Africa Practice appelle à la plus grande vigilance dans l’utilisation de l’hydrogène, les coûts de production pouvant se révéler prohibitifs.
Après avoir exploré le terrain en 2016, Gautam Adani, quatrième fortune mondiale, chercherait désormais à investir dans un mégaprojet d’hydrogène vert au Maroc. Une aubaine pour OCP, qui veut réduire sa dépendance aux importations d’ammoniac.
Engagé depuis 2007 dans un projet touristique qui n’a toujours pas vu le jour, l’égyptien Orascom s’intéresserait désormais à d’autres secteurs dans le royaume. En particulier celui des voitures électriques.
À l’instar d’autres sociétés pétro-gazières, au Maroc notamment, l’entreprise annonce sa diversification, notamment dans les renouvelables. Et s’est lancée en quête d’un partenaire.
L’augmentation des coûts et l’arrivée d’acteurs privés sur le marché des énergies renouvelables entraînent la modification des contrats et la construction de cadres réglementaires par les avocats d’affaires présents sur le continent.
Le milliardaire américain et ancien maire de New York veut aider onze pays africains à accélérer leur sortie du charbon, « ennemi n°1 dans la lutte contre le changement climatique », et à développer d’autres sources d’énergie.
Le Belge Patrick Eeckelers a été entendu le 17 août, pendant près de deux heures, dans les locaux de la police judiciaire à Yaoundé, à la suite d’une dénonciation d’un employé récemment licencié pour fraude. Actionnaire de référence de l’énergéticien, le fonds britannique Actis dénonce un tel traitement.
Les institutions internationales prévoient, non sans réserve, une croissance économique à deux chiffres pour le pays, grâce à la mise en service, à la fin de 2023, d’un oléoduc devant permettre de multiplier les exportations de l’or noir par sept.
Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.
Implanté depuis 2015 dans les îles et archipels du Sud-Est africain, GreenYellow est devenu leader de la production photovoltaïque dans la région. Une électricité verte, locale, économique… et inépuisable. Son prochain grand chantier : la centrale solaire d’Arsenal, à Maurice, qui devrait être opérationnelle à la fin de 2023.
Potentiel énergétique, impact des investissements, enjeux de la sécurisation des projets… La directrice Afrique de l’électricien français détaille pour Jeune Afrique les priorités de développement sur le continent.
L’immense gisement de cuivre situé près Kolwezi est entré en phase d’exploitation à la mi-2021. Et pour que la cadence de production monte en puissance Ivanhoe Mines Energy poursuit la modernisation des complexes hydroélectriques qui l’alimentent.
Associé à AFC, l’égyptien Infinity reprend le champion de l’énergie renouvelable africain lancé par le britannique Actis. Une opération à 1,5 milliard de dollars.
Après la mise en service partielle d’une nouvelle extension sur le complexe d’Azito, près de la 30 % de la production électrique nationale repose sur la centrale coconstruite par Globeleq. Si les objectifs ne sont pas encore tout à fait atteints, les progrès en matière d’électrification sont patents depuis dix ans.