Produire de l’électricité à partir des millions de tonnes de déchets produites chaque année sur le continent ? Pas si simple, prévient l’universitaire Hugo Le Picard.
Il a suffi de quelques centaines de panneaux photovoltaïques et d’un complexe frigorifique pour transformer la vie d’un village de pêcheurs de la Cuvette.
Traînant près d’un demi-milliard d’euros de dette – davantage que le budget de la Défense nationale –, la compagnie publique d’électricité ne cesse de creuser son déficit. Sortir de cette spirale infernale ne sera pas chose aisée.
Alors qu’une dizaine de pays africains projettent de se tourner vers le nucléaire civil et ont annoncé leur intention de se doter d’une centrale, la Chine et la Russie se positionnent sur le marché.
Baptisée Mohamed Bin Zayed, la plus grande centrale photovoltaïque du pays devrait voir sa première phase, d’une capacité de 30 MW, opérationnelle en mars.
Validé sans appel d’offres, le projet de centrale à 350 millions d’euros et 100% sénégalais suscite son lot de critiques à Dakar et ailleurs. Mais l’ancien ministre de l’Énergie a des alliés et des arguments. Suffiront-ils à faire la différence ?
Présentée à l’Assemblée nationale française le 26 novembre prochain, la création d’une Communauté méditerranéenne des énergies renouvelables (Cemer) permettrait d’assurer l’avenir des futures générations. Une trentaine de députés réunis autour de M’Jid El Guerrab appellent à l’union.
Actuellement au cœur de la bataille Veolia-Suez en France, le patron de Meridiam souhaite donner un nouveau coup d’accélérateur à ses activités sur le continent. Sans s’interdire d’y développer Suez…
Si le président Tshisekedi a fait de l’accès à l’électricité une priorité de son mandat, les nouveaux projets sont pour la plupart portés par des investisseurs privés ou des partenariats public-privé (PPP).
Les deux poids lourds de l’eau et des déchets pourraient bientôt ne faire qu’un. Mais du Maroc au Sénégal en passant par l’Algérie, la réunion de leurs opérations africaines ne sera pas une sinécure.
En dépit de la pandémie de coronavirus, la filiale du géant émirati, premier producteur d’électricité du royaume, tient bon la barre. Elle a reprofilé sa dette et maintient ses ambitions continentales.
Bien qu’en croissance, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique est encore très largement minoritaire en Afrique. État des lieux des réalisations et des ambitions continentales.
Né de l’alliance entre un acteur privé, le français Qair, et l’opérateur public tunisien, la Steg, un projet de centrale solaire flottante, premier du genre sur le continent, va permettre d’évaluer le potentiel de cette technologie en Tunisie et dans la région.
L’agence de développement américaine, bras armé de Trump pour contrer l’influence de la Chine sur le continent, a consacré près de la moitié de ses nouveaux investissements aux projets gaziers mozambicains.
À quelques jours d’une table ronde ministérielle organisée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le gouvernement sénégalais, au sujet des enjeux du Covid-19 pour l’Afrique, Mouhamadou Makhtar Cissé, ministre du Pétrole et des Énergies du Sénégal, et Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, rappellent l’importance d’un accès à des sources d’énergies modernes en tant que base du développement économique.
Une rocambolesque histoire de turbines électriques, commandées par l’Angola au géant américain et déployées par la très controversée société portugaise Aenergy, se retrouve devant un tribunal de New York… Explications.
Le développement du photovoltaïque et les importations d’électricité depuis le Ghana et la Côte d’Ivoire permettent à Ouagadougou d’entrevoir la fin des délestages d’ici à 2022.
Accusations de « délit d’initié » par l’opposition, démissions en série au Club des investisseurs… Depuis quelques semaines, la société de services énergétiques est au cœur d’une vive polémique au Sénégal. Décryptage.
D’ici à 2021, l’énergéticien prévoit de réduire son activité dans 25 pays, selon un plan global de cessions d’actifs d’un montant de 4 milliards d’euros.
Présent en Angola depuis les années 1980, le conglomérat privé israélien a récemment décroché un contrat de près de 150 millions d’euros en Côte d’Ivoire. Peu disert sur son business model, il nourrit de fortes ambitions en Afrique de l’Ouest.
En dépit de la pandémie de coronavirus qui touche de plein fouet ses activités, le producteur italien d’électricité maintient son objectif d’accélération vers l’énergie renouvelable sur le continent.
Sans la stopper, la banque sud-africaine a décidé de limiter sa participation à l’industrie du charbon. Absa Bank annonce qu’elle ne financera plus de nouveaux projets que « dans des circonstances exceptionnelles » et « selon des directives strictes ».
Alors qu’aucun accord n’a pas pu être trouvé entre Le Caire, Karthoum et Addis-Abeba, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a réitéré son intention de remplir l’énorme barrage construit sur le Nil dès le mois de juillet.
Touchée dans un premier temps par la panique qui a saisi la Bourse de Casablanca, la filiale marocaine du géant émirati Taqa relève la tête : tant que l’approvisionnement en charbon se poursuit, la centrale thermique de Jorf Lasfar continue à produire.
Le pays de la Teranga a réussi à augmenter sa production électrique et à développer le renouvelable. Mais le Sénégal doit encore résoudre certaines faiblesses pour véritablement s’imposer comme un modèle régional.
Un rapport publié par le Groupe d’étude sur le Congo appelle l’Afrique du Sud à revoir son soutien au projet Inga III en RDC, expliquant qu’il n’est ni financièrement intéressant pour le pays ni cohérent avec sa politique énergétique.