Selon un rapport du gendarme anticorruption malien, l’énergéticien national verserait des milliards de francs CFA depuis huit ans à Albatros Energy Mali pour une électricité que la société ne lui a jamais fournie.
Le vice-président ivoirien Tiemoko Meyliet Koné présent à Bakou a annoncé la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international pour financer la croissance verte et l’adaptation au réchauffement climatique.
Le président du groupe malgache Axian préconise une solution pragmatique qui concilie les besoins de développement de l’Afrique à l’adaptation aux changements climatiques.
Axées sur la finance climat, les négociations de la Conférence de Bakou sont stratégiques pour le continent. Mais en coulisses, les espoirs des négociateurs africains sont limités.
Décriés ou non réalisés, certains projets africains du milliardaire Gautam Adani font peser des doutes sur les ambitions continentales du conglomérat asiatique.
Grâce à GreenBox, une application couplée à une chambre froide, les fermiers peuvent conserver leur production de fruits et légumes pendant trois semaines au lieu de deux jours. Alimentés par des panneaux solaires, ces réfrigérateurs permettent d’établir l’état de maturation d’un produit stocké et d’en assurer la traçabilité.
La jeune pousse vend des engrais biologiques produits grâce à des larves de mouches, bien moins chers que les engrais industriels. Reste à convaincre les agriculteurs pour qu’ils changent leurs habitudes.
Fondée en 2020 par Fouad El Kohen, la start-up propose aux entreprises des solutions sur mesure pour amorcer leur transition énergétique. La greentech exporte déjà hors du Maroc.
Le sommet s’ouvrira dans quelques jours à Bakou, dans un contexte mondial marqué par des conflits et révélant à quel point les enjeux climatiques et sécuritaires sont souvent liés, surtout en Afrique.
En difficulté au Maroc et bloqué au Sénégal, le géant énergétique multiplie les investissements à coup de milliards en Afrique. De point de contrarier le géant émirati-égyptien ?
La Conférence des parties de Bakou, en Azerbaïdjan, doit mettre l’accent sur les financements de la transition climatique. L’Afrique réclame des sommes multipliées par dix, de plusieurs milliers de milliards de dollars. Le bras de fer promet d’être épique.
Après Stellantis, L’Oréal, CMA CGM et Stoa, la filiale de l’Université Mohammed VI Polytechnique rejoint le capital de la greentech tricolore. Objectif : développer l’industrie du charbon végétal, notamment en Afrique subsaharienne, où la jeune société développe déjà plusieurs projets.
Engagé dans un ambitieux programme de décarbonation, le premier producteur mondial d’engrais phosphatés va désormais bénéficier de la force de frappe de l’énergéticien français.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Finance climat et nouveaux pays contributeurs, fonds « pertes et dommages », marchés carbones… La COP29 organisée à Bakou met l’accent sur les modèles de financement à destination des pays vulnérables. Un vœu pieux ? Éléments de réponse.
Avec 60 % de potentiel d’ensoleillement, l’Afrique détient les meilleures ressources solaires mondiales. Pourtant, le continent a attiré moins de 4 % des investissements en énergies propres en 2023. Décryptage en infographies.
Miser sur les énergies renouvelables pour favoriser sa souveraineté énergétique et se positionner dans l’économie décarbonée : tel est le nécessaire pari fait par Rabat. Encore faut-il rendre cette transition énergétique désirable aux yeux de tous les citoyens, selon El Mokhtar Fikri.
À l’approche de la COP29 de Bakou, organisée du 11 au 22 novembre, la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement, Inger Andersen, plaide pour que l’Afrique obtienne enfin les fonds qui lui sont dus dans le but de faire face aux bouleversements climatiques.
Avec un potentiel de 7900 gigawatts, l’Afrique est sans conteste le nouvel eldorado des acteurs de l’énergie solaire. Mais si les possibilités sont immenses, les défis ne le sont pas moins. Décryptage en vidéo.
Alors que les entreprises de la planète s’empressent de compenser leurs émissions de gaz à effet de serre dans la course au « net zero », le bassin du Congo est devenu l’un des atouts naturels les plus importants du continent.
Les catastrophes climatiques coûtent 4,2 % de son PIB à la Grande Île par an. Un poids trop lourd qui force les autorités à imaginer des solutions pour financer la résilience climatique.
L’Arcop a suspendu le projet d’électrification de 1 700 villages mené par AEE Power EPC et l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser). Le régulateur a été saisi par AEE Power Sénégal qui, évincé du projet, dénonce une violation de la loi sur l’attribution des marchés publics.
Malgré un fort potentiel hydroélectrique et d’importantes infrastructures, les délestages sont récurrents sur l’ensemble du territoire, y compris à Conakry, entre les accidents, les incidents techniques et les complexes qui tournent à bas régime. Une situation alarmante qui freine l’économie, alimente la grogne sociale, et explique que Mamadi Doumbouya ait fait du dossier de l’énergie sa priorité.
L’INTERVIEW ÉCO – Alors que la Banque mondiale a pleinement réactivé son appui à la RDC, son directeur pour le pays détaille à Jeune Afrique la nouvelle approche proposée par le bailleur pour le développement du méga-barrage d’Inga III.
Adopté en ouverture de la COP28 de Dubaï, ce fonds, qui vise à soutenir les pays vulnérables au changement climatique, vient de prendre un tournant concret en choisissant le Sénégalais Ibrahima Cheikh Diong comme premier directeur exécutif.
Arrivé au Cameroun en 2021, Fortescue Metal Group s’est engagé à développer le tout premier projet de production d’hydrogène vert au Cameroun. Trois années plus tard, cet accord semble plus que jamais compromis.
Le gouvernement congolais a annoncé, mercredi 18 septembre, le démarrage de la construction, en janvier 2025, de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda, dans le sud du pays.
Alors que le pays vise l’électrification universelle d’ici à 2030, l’instabilité régionale et les besoins faramineux en infrastructures menacent l’approvisionnement des citoyens.
Alors que l’opération de rachat des parts (51 %) du fonds britannique Actis n’attend plus que l’arbitrage du président Paul Biya pour être bouclée, le gouvernement camerounais a engagé le recrutement d’un consultant pour auditer l’énergéticien détenu à 44 % par l’État.
La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a annoncé aux autorités libériennes qu’elle suspendrait la fourniture d’énergie au pays d’ici au 10 septembre à cause d’impayés jugés « insoutenables ».