En déplacement à Marrakech à l’occasion de la COP 22, la ministre française de l’Environnement et gardienne de l’esprit de l’accord de Paris a annoncé l’installation prochaine d’une antenne auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Cette antenne gérera les dix milliards de dollars mobilisés pour les initiatives africaines en matière d’énergies renouvelables. Interview.
Ils sont jeunes, rompus aux négociations internationales et veulent remettre un continent vulnérable au centre de l’action mondiale en faveur du climat. Portraits.
L’accord de Paris sur le climat est entré en vigueur vendredi 4 novembre, trois jours avant l’ouverture de la COP 22 à Marrakech. Mais ce traité historique, censé permettre de contenir le réchauffement « bien en deçà de 2°C » n’a pas été ratifié par tous les pays engagés.
À Marrakech, le sommet sur le climat devrait être celui de l’Afrique, première victime du réchauffement de la planète. Engagé dans la transition énergétique, le royaume entend montrer la voie aux autres pays du continent.
Le royaume voit aujourd’hui dans la gestion des déchets une source d’emplois et d’énergie. Visite d’une usine pionnière en matière de tri et de traitement.
Déjà stratosphérique en 2009, la cagnotte nécessaire à l’aide des pays en développement confrontés aux changements climatiques a été revue en hausse. La COP doit définir un plan pour la financer.
Dans un pays qui s’est doté depuis plusieurs années d’un programme solaire et éolien très ambitieux, le secteur privé aussi commence à s’intéresser au développement durable.
Ils sont botaniste, ingénieur, homme d’affaires ou architecte. Gros plan sur ces Marocains qui tentent d’apporter à leur pays de nouvelles nuances de vert.
Après l’Agence marocaine pour les énergies renouvelables (Masen) qui vient de boucler une émission de « green bonds » (obligation financière environnementale) de 100 millions d’euros, BMCE Bank of Africa devient la première banque marocaine à recourir à ce type de financement, à hauteur de 45 millions d’euros.
Nommée « championne marocaine du climat » par les Nations unies, la ministre déléguée à l’Environnement expose les enjeux du sommet de Marrakech. Elle en attend des retombées très concrètes.
La présidente de la Cop 21 et ministre française de l’Écologie, Ségolène Royal, a passé le relais à son homologue marocain, Saleheddine Mezouar, ce lundi. Les deux ministres ont appelé à un engagement pour l’Afrique, qui sera au cœur de la conférence de Marrakech.
Du 7 au 18 novembre, le Maroc accueille la grand-messe mondiale qui devra concrétiser l’accord de Paris et mettre l’Afrique au centre de l’échiquier climatique. Chefs d’État attendus, programme des négociations, sujets qui fâchent : Jeune Afrique récapitule les principaux enjeux de ce sommet.
C’est « un jour historique pour la planète » selon le Président François Hollande : le tout premier accord engageant le monde entier contre le réchauffement doit entrer symboliquement en vigueur ce vendredi, moins d’un an après son adoption.
Le bilan est dramatique : selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, au moins 18 personnes ont été tuées et 43 autres blessées ce mardi au Niger, dans des affrontements entre agriculteurs et éleveurs près de Bangui, une localité de la région de Tahoua, dans l’ouest du pays.
Une flottille de voiliers reliant l’Espagne au Maroc est arrivée jeudi en Tunisie. Surnommée l’Odyssée des alternatives Ibn Battûta, en hommage à l’explorateur marocain du XIVe siècle, elle s’arrêtera ensuite à Alger et Tanger pour sensibiliser aux inégalités face au changement climatique.
En un peu plus de quarante ans, la planète Terre a perdu 58% de sa population animale de type vertébré. Une situation alarmante qui risque bien de se poursuivre, notamment en Afrique, prévient le Fonds mondial pour la vie sauvage (WWF).
La mise en œuvre d’une agriculture climato-intelligente en Afrique est l’un des moyens les plus efficaces pour combattre le changement climatique. En effet, l’augmentation de l’utilisation de biointrants naturels apporterait non seulement des avantages majeurs sur le plan agricole mais contribuerait fortement à la lutte contre le réchauffement de la planète.
Lundi dernier, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a ratifié à l’unanimité l’accord de Paris sur le changement climatique. Alors que la COP22 doit démarrer le 7 novembre à Marrakech, Jeune Afrique revient sur les principaux projets écologiques annoncés ou réalisés par le nouveau gouvernement d’union nationale.
Un hippopotame a été abattu par les habitants dans le sud du pays. Au Sénégal, ces herbivores à la placidité trompeuse et menacés de disparition sont incriminés dans une trentaine de morts depuis une décennie, poussant de nombreux pêcheurs à déserter le fleuve Gambie.
À la mi-octobre sortiront des usines construites au sud du Tchad près de Moundou, des briquettes de charbon fabriquées à base de coques de graines de coton mélangé à de l’amidon de manioc.
Greenpeace Afrique a salué jeudi l’annulation en RDC de trois contrats forestiers accordés en violation d’un moratoire sur l’attribution de nouvelles concessions d’exploitation forestière industrielle datant de 2002. Mais l’ONG de défense de l’environnement a également demandé aux autorités congolaises de punir les coupables.
Jeudi et vendredi, Kigali accueille les représentants de 197 pays. Ils doivent discuter d’un amendement au protocole de Montréal sur les HFC, de redoutables gaz à effet de serre. Une rencontre primordiale, à quelques semaines de la COP 22 à Marrakech.
L’ interdiction des sachets en plastique dans les grandes surfaces tunisiennes à partir du 1er mars prochain devrait progressivement s’étendre à d’autres commerces, plus petits.