L’Afrique participe à la COP 21, mais elle n’a pas le feu sacré de l’Europe pour les énergies renouvelables, car celles-ci demeurent chères et difficiles à maîtriser.
Trente et une personnes sont mortes en près de trois semaines dans des inondations provoquées par une succession de pluies torrentielles à Kinshasa, a-t-on appris mercredi auprès des autorités.
Alors que la COP21 s’achève le 11 décembre à Paris, Mulugeta Mengist Ayalew, conseiller spécialiste du changement climatique auprès du Premier ministre éthiopien, a fait part de ses interrogations quant à la possibilité d’arracher un accord qui permettrait le maintien du réchauffement climatique, non pas à 2 degrés mais à 1,5.
Gaye Abou Ahmed Seck est maire de la ville de Bargny, située à 30 kilomètres de Dakar. Spécialiste en aménagement du territoire et préoccupé par les enjeux environnementaux, il souhaite que l’Afrique joue à l’avenir pleinement son rôle en matière de développement durable.
Huit membres d’une troupe de lions, rendue célèbre par une série très populaire de documentaires animaliers de la BBC, ont été empoisonnés dans la Réserve nationale du Masai Mara au Kenya, a annoncé mardi une ONG de défense de la vie sauvage.
Acteurs politiques, chefs d’entreprise et même artistes… Tous se mobilisent pour faire avancer la cause verte à leur façon. L’ex-trader Seyni Nafo se fait porte-parole de la cause écologique au Mali.
Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21, a annoncé lundi que les pays développés ont déjà mobilisé 10 milliards d’euros de financements publics pour soutenir une initiative africaine de développement des énergies renouvelables sur ce continent.
Trente-trois études de cas constituées pendant trois ans par l’Oakland Institute auprès d’une population de deux millions de foyers ruraux d’Afrique subsaharienne vantent le « potentiel économique, social et de sécurité alimentaire » des techniques agroécologiques.
Alors que les négociateurs planchent encore ce vendredi 4 décembre sur un projet d’accord provisoire, des représentants ont commencé a exprimé publiquement leur mécontentement à la COP21. Avant la deuxième phase de négociations qui débutera la semaine prochaine, la ministre déléguée à l’environnement du Maroc, Hakima El Haite, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
La mobilisation générale autour de la COP21, ces milliers de participants, chefs d’État, ministres, scientifiques, activistes, lobbyistes, journalistes, etc., venus des quatre points cardinaux pour se pencher au chevet de la planète, fait penser à la fameuse phrase de Marx : « L’humanité ne se pose que des problèmes qu’elle peut résoudre. »
Tapera Industries produit 3 000 litres d’essence par mois, à partir d’huiles de cuisine recyclées, pour un chiffre d’affaires de 15 000 dollars environ. Les huiles proviennent des hôtels et restaurants de Lusaka.
Les pays en développement sont de plus en plus amers et mécontents de la tournure des négociations sur le climat à Paris. Jeudi, ils ont accusé les pays riches d’ignorer les inquiétudes des plus pauvres et des plus vulnérables.
La banque africaine de développement s’est associée à sept autres organisations multilatérales pour lancer un appel en faveur des solutions de transport durables. L’institution a également réaffirmé son soutien au fonds des Pays les moins avancés (PMA).
À Paris, les Africains réclament que les pays développés leur cèdent les technologies propres, souvent très coûteuses, afin de pouvoir allier développement et protection de la planète.
Gestionnaire de 600 000 hectares de forêt au Gabon, où elle est établie depuis 2007, l’entreprise helvétique a obtenu le label FSC l’année suivante et exporte jusqu’en Europe du Nord.
Le magazine « Réussite » s’intéresse à la PME de Brazzaville spécialisée dans l’énergie électrique solaire. Ouverte depuis cinq ans, elle entend devenir un acteur majeur de la production d’électricité d’origine solaire – une perspective réaliste tant les besoins sont nombreux.
Le Bissau-Guinéen analyse la position du continent sur l’échiquier environnemental mondial. Entre la nécessité de faire entendre sa voix et l’immensité du chantier à venir.
Du 30 novembre au 11 décembre, les pays du monde entier se réunissent à Paris pour faire face au dérèglement climatique. Les dirigeants africains sont au nombre de 54 dans la capitale française pour participer aux négociations. Un dossier complet spécial COP21 à découvrir dans le J.A. n° 2864, en kiosques du 20 novembre au 5 décembre.
François Hollande a réuni mardi matin une douzaine de chefs d’État africains pour un sommet consacré aux défis immédiats du continent face au changement climatique. L’occasion de rappeler les inquiétudes de l’Afrique, et d’appeler aux financements.
Exposé aux prédateurs sous un couvert végétal de plus en plus clairsemé, le francolin somali, symbole national, risque de disparaître. À moins que l’État ne préserve son écosystème.
La COP 21 s’est ouverte lundi avec les déclarations, limitées à quelques minutes, de l’ensemble des chefs d’État présents à Paris. Voici les principales déclarations des présidents africains.
De toutes les régions du monde, le continent est le plus affecté par le réchauffement de la planète. Il en est pourtant le dernier responsable. À Paris, ses États vont réclamer justice.
Du 30 novembre au 11 décembre, les pays du monde entier se réunissent à Paris pour faire face au dérèglement climatique. Reste à savoir s’ils sauront dépasser le stade des bonnes intentions.
Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, dont une douzaine d’Africains, vont se réunir mardi matin en marge de la COP21, à Paris, pour évoquer notamment le phénomène de la désertification et l’accès aux énergies vertes sur le continent.
À la veille de la cérémonie d’ouverture de la COP21, l’archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix Desmond Tutu a prévenu dimanche les dirigeants internationaux des graves risques de « crises économiques et migratoires » en cas d’échec de la conférence de Paris sur le climat.
Plus de 20 pays africains sillonnés en 18 mois pour arracher des promesses aux chefs d’État : Annick Girardin a très tôt pris le flambeau tricolore pour préparer la 21e conférence des parties (COP21) qui se tiendra à Paris, entre le 30 novembre et le 11 décembre. Et le plus dur reste à faire. La secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie a répondu aux questions de Jeune Afrique.
En dépit des attentats qui ont frappé Paris, les chefs d’État africains attendus maintiennent leur participation à la Conférence sur le climat. Mais le sommet sera finalement express et ultrasécurisé.