Premier bilan après deux années de pouvoir au Gabon. Réformes économiques, crispations politiques, « biens mal acquis », mais aussi Printemps arabe, Libye, Côte d’Ivoire… Ali Bongo Ondimba dit tout.
L’ampleur de la pollution pétrolière dans le sud du Nigeria pourrait nécessiter « la plus vaste opération de nettoyage jamais réalisé au monde » a estimé l’ONU dans un rapport rendu public le jeudi 4 août à Abuja.
Produite dans de petites exploitations, notamment en Malaisie et en Indonésie, transformée par de nombreux intermédiaires, l’huile de palme offre peu de garanties sur sa provenance comme sur son impact environnemental. Et les choses peinent à bouger.
De nombreux pays interdisent désormais les conditionnements non biodégradables, un business estimé à 4 milliards d’euros sur le continent. Entre les sociétés proposant des alternatives, la compétition est lancée.
Le conseiller spécial du président réaffirme l’engagement des autorités en faveur de la préservation de la nature, mais accuse les pays développés d’avoir fait de fausses promesses d’aide financière.
Alors que les discours sur le développement durable et la croissance responsable fleurissent dans les pays développés du Nord, certains leaders africains ont choisi d’engager leurs pays sur cette voie de la croissance verte. C’est le cas d’Ali Bongo Ondimba au Gabon.
Grâce à leur savoir et à leurs traditions séculaires, les peuples autochtones sont les mieux armés pour protéger les écosystèmes du bassin du Congo. Encore faut-il leur en donner l’opportunité.
Le pays veut devenir la destination phare des vacanciers soucieux de l’environnement. Pour que son trésor chlorophyllien et sa biodiversité fassent recette, encore faut-il que les opérateurs soient au rendez-vous.
La bataille pour la survie des éléphants de forêt, braconnés à travers tout le pays pour leur ivoire, a nécessité la mise en place d’une unité militaire de 240 hommes pour sécuriser les parcs.
S’il garde son humour et son flegme tout britanniques, le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux a déjà passé la moitié de sa vie au service de la forêt tropicale.
L’État gabonais compte bien gagner son statut de pays émergent grâce à sa fibre verte. Dès le début de son mandat, Ali Bongo Ondimba a intégré l’environnement à l’ensemble des politiques sectorielles. Beaucoup ont cru à un gadget. Dix-huit mois plus tard, dans tous les secteurs, on se met au diapason.
Ingénieur commercial à la retraite et ancien journaliste, notamment à Jeune Afrique, Khalil Zniber, 67 ans, a longtemps vécu en Allemagne. De retour au Maroc, il a construit la première maison 100 % verte du royaume.
Près de 3 000 emplois liés à l’environnement devraient être créés chaque année d’ici à 2020. Face à ce nouveau marché, les grandes écoles et les universités développent leur offre.
Surnommé « Monsieur Énergies renouvelables », Saïd Mouline est le président de la commission développement durable de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
La stratégie engagée en 2009 a fait du royaume un terrain d’expérimentation privilégié pour les entreprises spécialisées dans les technologies vertes. L’objectif de faire du développement durable un moteur de croissance plutôt qu’une contrainte se concrétise.
Au lendemain du terrible incident de Fukushima, la prudence du royaume chérifien devant le choix du nucléaire, entre autres décisions soucieuses de l’environnement, s’avère assez raisonnable.
À l’occasion de son septième anniversaire, Africable a décidé de faire honneur aux femmes avec le lancement de Maisha TV. Une chaîne entièrement dédiée aux Africaines.
La catastrophe au Japon met en lumière les risques de cette technologie, mais selon cet expert, les besoins énergétiques sont tels qu’il est inenvisageable de s’en passer.
Deuxième générateur de ressources au Congo, le secteur du bois souffre d’un défaut de personnel qualifié. Les autorités congolaises tentent de remédier à ce problème avec le soutien de la FAO.
Avancée majeure pour les uns, droit à polluer garanti aux industries des pays les plus riches pour les autres… Le crédit carbone (équivalent à 1 tonne de CO2 non émise), outil issu du protocole de Kyoto pour lutter contre l’effet de serre, suscite encore le débat.
Entre chantiers lucratifs et protection de la nature, les impératifs économiques l’ont emporté au Cameroun. Les Pygmées en sont les premières victimes.
En cinquante ans, le lac Tchad aurait perdu, selon certains, 90 % de sa superficie. Tandis que la communauté scientifique et les pays riverains se demandent s’il est nécessaire de le renflouer, pêcheurs et agriculteurs s’adaptent au rythme des crues et décrues.
Alors que de nouveaux champs pétroliers, exploités par une compagnie chinoise, doivent entrer en production en 2011, la polémique enfle quant à leur impact sur l’environnement et au manque de concertation avec la population locale.
Ayant peur de se retrouver un peu seul au sommet de Cancún sur l’environnement, le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé d’annuler sa venue au dernier moment. Une coûteuse indécision…