Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
Deux récentes études, britannique et américaine, confirment que la pollution atmosphérique fait davantage de victimes sur le continent qu’on ne le croyait.
C’est à nouveau en France que des ONG environnementalistes dénoncent un projet d’exploitation d’hydrocarbures sur le continent, au large de l’Afrique du sud. Ce « devoir de vigilance » écologiste entrave-t-il les ambitions légitimes de développement ?
Jusque dans les années 1980, le développement d’Abidjan s’est accompagné d’un abattage des arbres dont on ne percevait pas encore l’importance en zone urbaine. Aujourd’hui, citoyens comme entreprises sont conscients du rôle vital du reboisement, et le paysage commence à changer.
À Kinshasa, les pays du Sud ont tente de mettre les plus industrialisés devant leurs responsabilités pendant les deux jours de préparation de la COP27.
Depuis plusieurs années, les douanes françaises interceptent des cartons entiers d’espèces végétales arrachées au sol malgache pour être revendues en Asie. Et les confient au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, qui tente de les sauver.
Concilier profits confortables et fort impact environnemental : c’est possible. Selon Lina Osman, Arvana Singh et Amal Benaissa qui, à Standard Chartered, Nedbank et Bank of Africa, sont décidées à bousculer les usages financiers sur le continent.
À l’approche de la Conférence des Nations unies sur le climat, prévue du 6 au 18 novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Égypte, son président, le ministre égyptien des Affaires étrangères, exhorte les dirigeants des pays riches à tenir leurs promesses de financement afin de réparer les injustices subies par les pays du Sud.
Alors que se tient à Dakar, jusqu’au 16 septembre, la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN), quatre anciens chefs d’État* plaident pour la mise en place urgente de mesures de conservation de la biodiversité sur le continent, afin d’enrayer le désastre environnemental auquel il est confronté.
Le lancement d’appels d’offres pour l’exploitation de blocs pétroliers et gaziers sur le territoire congolais suscite les critiques des ONG. Félix Tshisekedi se veut au contraire rassurant.
Deux années se sont écoulées, et les conséquences sociales et politiques du naufrage du navire japonais se font toujours sentir sur l’île. Au point de fragiliser la position de Pravind Jugnauth.
Année après année, la sécheresse semble inexorablement gagner du terrain au Maghreb. Entre erreurs politiques et réussites infrastructurelles, les gouvernements marocain, tunisien et algérien sont passés à l’action. Décryptage en infographies.
Malgré l’impossibilité d’avoir accès au fleuve Congo, la fondation Tara Océan poursuit sa mission le long des côtes africaines en étudiant les eaux qui se déversent dans l’Atlantique. Et notamment leur pollution.
Déçus par l’inaction des États et l’échec de la COP 26 à Glasgow, les maires de plusieurs grandes villes, à l’initiative d’Abidjan et de Paris, ont décidé de créer leur propre conférence sur le climat. Les 1ᵉʳ et 2 juillet, ils présentent leurs propositions, avec la volonté de mieux impliquer les citoyens et de réduire le décalage entre Nord et Sud.
Alors que les ressources hydriques dans le monde diminuent de manière inéluctable, un jeune Tunisien a peut-être trouvé la solution du futur. Portrait.
Quatre cent vingt-cinq mégaprojets d’extraction d’énergie fossile risquent de faire capoter les maigres espoirs d’éviter un chaos climatique. Pour l’Afrique, qui n’est responsable que d’une infime part des émissions de gaz à effet de serre et dont l’urgence est au développement, arrêter ces projets n’est pas forcément une priorité. Décryptage en infographies.
Bien que les questions relatives à l’eau bénéficient d’une réelle attention – comme en témoigne le Forum mondial qui s’est tenu en mars dernier à Dakar –, le sujet crucial de son traitement a trop tendance à être oublier.
Organisée du 9 au 20 mai en Côte d’Ivoire, la COP15 sera un moment crucial à l’heure où 40 % des terres du globe sont dégradées. Une situation qui affecte 4 milliards de personnes et devrait coûter 23 000 milliards de dollars d’ici à 2050.
Ce 9 mai s’ouvre la 15e Conférence des Nations unies sur la désertification et la sècheresse. Une trentaine de chefs d’État doivent lancer « L’appel d’Abidjan » pour mettre d’urgence en œuvre des solutions concrètes face à ces menaces.
Alors que près de 60 % des littoraux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Togo ou du Nigeria sont menacés par l’érosion des côtes, l’institution ouest-africaine lance un grand plan de lutte contre les effets du changement climatique.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (4/5) Depuis plus de dix ans, ce commerce illicite se propage en Afrique de pays en pays à mesure que les forêts sont décimées. Décryptage en infographies.
« Trafic de bois : les coulisses du pillage » (2/5). Depuis près de quinze ans, au Cameroun, une nouvelle loi forestière censée juguler le commerce illicite de bois précieux est en gestation. En attendant sa promulgation, le trafic se poursuit, jusqu’à la frontière du Nigeria. Plongée au cœur d’une mafia aux racines profondes.
Après les dévastations meurtrières consécutives à de fortes pluies, voici venue l’heure des comptes pour les dirigeants sud-africains. Cinglants, les mots employés surgissent d’une autre époque.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter les sujets d’actualité. Youba Sokona, vice-président malien du Giec, détaille les solutions possibles en Afrique pour amortir les chocs du réchauffement climatique et éviter le pire.
Le dernier rapport du Giec dresse la liste des mesures radicales à prendre immédiatement pour limiter le réchauffement climatique. Décryptage en infographie.
Le Forum mondial de l’eau qui vient de s’achever à Dakar a permis de souligner les graves bouleversements climatiques qui touchent déjà l’Afrique. Mais aussi les solutions, comme l’initiative NB-ITTAS menée par les pays du bassin du Niger et leurs voisins.
L’Algérie soigne encore les stigmates du dramatique été 2021 alors qu’une nouvelle sécheresse s’annonce. Si le manque de précipitations aggrave la situation, le gaspillage et le mauvais état des réseaux d’acheminement sont également en cause.
Dans « L’homme qui arrêta le désert », le géographe Damien Deville relaye la philosophie du célèbre paysan burkinabè, prix Nobel alternatif, qui a consacré sa vie à faire pousser sa propre forêt en milieu aride.
Premier réservoir de carbone de la planète, la forêt du Bassin du Congo est vitale dans la lutte contre le dérèglement climatique. Elle est aussi attaquée de toutes parts et, malgré l’urgence, les financements manquent pour mener les actions nécessaires à sa sauvegarde. Les chefs d’État de la région sont-ils en capacité d’agir ? La réponse en infographies.