En quarante ans, la RDC a connu une forte croissance urbaine, qui s’est accompagnée d’une disparition importante des espaces verts. Un phénomène particulièrement flagrant dans la capitale.
Veiller à ce que l’exceptionnelle biodiversité des aires protégées du pays soit préservée : c’est la mission de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN). Mais son directeur, Olivier Mushiete, ne peut y parvenir sans la participation active des populations locales.
« Game changers » (7/7). Des écoles ougandaises à la tribune de la COP26, la jeune militante alerte sur les effets du dérèglement climatique en Afrique. Et n’hésite pas à demander des comptes aux dirigeants mondiaux.
Pionnier en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le Gabon veut percevoir des indemnités pour son engagement écologique. La préservation de ses forêts tropicales a un coût important que doivent assumer les grands pollueurs de ce monde.
L’île de Diogué, située à l’embouchure du fleuve Casamance, a perdu quinze hectares en dix ans. Ses habitants sont parvenus à regagner des dizaines de mètres de plage mais, à la veille de l’ouverture de la COP28, son cas illustre l’impact concret du changement climatique sur les zones côtières du continent.
Les décisions prises lors de la COP26 seront d’une importance capitale pour la sécurité alimentaire en Afrique. Elles doivent en priorité financer des solutions pour ses exploitants agricoles et ses éleveurs.
Le président nigérien Mohamed Bazoum et son homologue du Malawi se sont démarqués lors de l’ouverture du Sommet des chefs d’État et de gouvernement à la COP26. Faure Gnassingbé, Félix Tshisekedi et Umaro Sissoco Embaló doivent prendre la parole aujourd’hui.
Près de deux ans après avoir été éclipsée d’une photo où elle posait avec Greta Thunberg, et en pleine COP26, cette militante ougandaise de 24 ans sort un livre-manifeste pour alerter sur l’urgence climatique… Et faire entendre la voix de l’Afrique.
Alors que la COP26 ouvre ses portes au Scottish Event Campus de Glasgow et qu’un sommet des chefs d’État doit se tenir les 1er et 2 novembre, le continent attend plus que jamais un engagement des pays riches pour financer sa réponse au changement climatique.
Deuxième « poumon du monde », le bassin du Congo pourrait être un allié de poids dans la lutte contre le réchauffement climatique. À condition que sa sauvegarde devienne une priorité à la fois pour les responsables politiques, les scientifiques et les bailleurs de fonds.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Négociateur en chef du groupe Afrique à la COP26, le Gabonais Tanguy Gahouma enjoint aux pays développés, principaux pollueurs, de respecter leurs promesses de soutien aux pays du Sud.
Face aux défis climatiques qui se font de plus en plus pressants, la France et le continent gagneraient à joindre leurs efforts autour de la transition des systèmes agricoles et alimentaires.
Un rapport alarmant, paru en 2020, annonce un réchauffement 20 % plus rapide dans la région méditerranéenne qu’ailleurs dans le monde, et une augmentation d’un mètre du niveau de la mer d’ici à 2100.
La zone économique spéciale du Gabon (GSEZ), dirigée par Arise IIP, a été certifiée neutre en carbone. Une étape importante pour décarboner le secteur manufacturier en Afrique.
En raison du changement climatique et de la pollution, des quartiers et des villes entières du continent sont voués à disparaître. Une nouvelle vision de l’urbanisme africain est nécessaire.
Non loin de Bouaké, le fondateur du groupe télécom Alink et sa famille ont créé la première réserve naturelle privée d’Afrique de l’Ouest en conjuguant projet de conservation et écotourisme.
Attrayant pour les industriels, le plastique est un produit particulièrement nocif dont il faut stopper la production à grande échelle, si l’on veut éviter un désastre environnemental.
Les voix africaines ont porté au Congrès mondial de la nature, toujours en cours à Marseille. Outre la conservation des écosystèmes, le « verdissement » de l’économie était au cœur des débats. Une opportunité pour le continent.
Lors du Congrès mondial de la nature organisé cette semaine à Marseille, le secrétaire exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel a dévoilé ses données sur les bénéfices financiers que peuvent générer la préservation et la restauration des écosystèmes. L’Afrique a tout à y gagner.
Attisés par la canicule, les nombreux incendies dévastateurs enregistrés cet été en Tunisie mettent à nouveau en lumière les conséquences désastreuses du réchauffement climatique.
Exiger des Africains, comme le font certaines ONG intégristes, qu’ils ralentissent leur développement pour freiner la dégradation de l’environnement et les émissions de gaz à effet de serre serait profondément immoral.
Le Congrès mondial de la nature débute ce 3 septembre à Marseille. L’occasion de rappeler que la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité sont des enjeux particulièrement cruciaux en Afrique subsaharienne.
Dans la lutte contre le grignotage de ses côtes, le pays ouest-africain a su muscler son arsenal juridique et sensibiliser la population. Reste à obtenir le financement des infrastructures auprès des partenaires internationaux.
On sait désormais qu’une mine de diamants angolaise est à l’origine de la vague de pollution sans précédent qui touche les rivières de l’est de la RDC. De nombreuses voix appellent à hausser le ton face à Luanda.
Plusieurs cours d’eau ont été touchés et la pollution se rapproche des deux capitales, situées de part et d’autre du fleuve Congo. Les autorités de RDC pointent la responsabilité de sites miniers angolais, de l’autre côté de la frontière.
Si le royaume participe à la lutte internationale contre le réchauffement climatique, il se distingue en associant le monde économique et la société civile à ce combat. Au point d’en faire une nouvelle voie de développement.
En RDC, alors que le parc national de la Salonga a été retiré de la liste du patrimoine mondial en péril, des militants écologistes invitent à ne pas s’arrêter en si bon chemin…
Par le biais de projets de protection de l’environnement sur leur territoire, le Ghana et le Sénégal vont contribuer à compenser les émissions de CO2 de la Confédération helvétique.
L’ampleur de la contamination alimentaire provoquée par les déchets plastiques et leur recyclage est alarmante sur le continent. Jeune Afrique a eu accès en exclusivité à des données le démontrant.