Poussé par l’Union européenne et plusieurs grandes ONG, un projet mondial vise à faire classer 30% des terres de la planète en « aires protégées ». Une démarche environnementale qui, paradoxalement, provoque la colère de nombreux spécialistes. Ils craignent qu’en Afrique cette classification se fasse au détriment des populations locales.
Chaque année, le Wouri déverse plus de trois millions de kilogrammes de déchets dans l’océan Atlantique. À Douala, les associations se mobilisent pour tenter, difficilement, de limiter les dégâts.
Greenpeace Afrique dénonce les entreprises et les grandes enseignes européennes qui pillent les eaux poissonneuses d’Afrique de l’Ouest pour nourrir les saumons d’élevage ou améliorer le taux en protéines de la nourriture pour chiens et chats.
Alors que la communauté internationale a mis en place un marché mondial du carbone censé réguler les émissions polluantes, aucune valeur n’a été attribuée au rôle majeur que jouent les forêts dans le processus, ni aux pays qui, à l’image du Gabon, font en sorte de les préserver.
La conservation de la biodiversité ne fonctionne que lorsqu’elle prend en compte les besoins des communautés locales et les associe aux actions des entreprises. Une stratégie qui marche, comme le prouvent les initiatives menées en RD Congo.
Malgré leur interdiction d’utilisation au sein de l’Union européenne, des pesticides dangereux sont toujours produits par des entreprises des 27 et exportés dans le monde. Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ne sont pas épargnés.
Alors que le sommet pour le climat de Joe Biden vient de se clore, les pays riches doivent respecter leurs engagements financiers s’ils veulent agir pour le climat, sans laisser de côté l’Afrique, dont les traditions et les ressources pourraient inspirer le reste du monde.
Les océans ne parviennent plus à absorber les effets du réchauffement climatique et en deviennent eux-mêmes les victimes. Les températures de la Méditerranée en particulier ne cessent d’augmenter, menaçant les ressources en eau de millions de personnes.
Consommés dans certains pays mais rejetés dans d’autres, les insectes et autres chenilles possèdent des caractéristiques nutritionnelles intéressantes et offrent une réponse séduisante aux contraintes climatiques et agricoles.
Sécheresse assoiffant leur animaux, maladies décimant les troupeaux, violents conflits avec les cultivateurs… Dans le désert tchadien, les nomades arabes sont de plus en plus contraints à la sédentarité. Reportage.
Idir Makour, mécanicien installé près de Tizi Ouzou, prend à cœur la disparition des petits oiseaux de leur espace naturel. Et a entrepris de sensibiliser la population à leur sort.
La récente inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco de cette technique typique des îles Kerkennah honore une pratique « exemplaire » de la pêche. Balade entre les palmes.
Malgré ses parcs nationaux, son littoral, ses aires protégées, sa forêt tropicale, sa flore et sa faune sauvage exceptionnelle, le pays est encore néophyte en matière d’écotourisme. Mais ces dernières années, quelques trentenaires se sont lancés dans l’aventure… Portraits.
À cheval sur les deux Congos, la plus vaste zone de tourbières tropicales de la planète doit à tout prix être préservée. Sous peine de voir ce gigantesque piège à CO2 devenir une véritable bombe à retardement climatique.
Élément-clé du soft power diplomatique de Brazzaville, le Bassin du Congo sera au cœur des enjeux écologiques de la COP26, prévue en Écosse en novembre. Objectif : préserver cet écosystème unique au monde et faire prendre conscience des enjeux cruciaux qui s’y jouent.
Depuis 2017, les autorités mènent une stratégie de préservation de la biodiversité. Une mission parfois compliquée par la réputation de certaines espèces auprès de la population.
À 400 km de Libreville, cet espace naturel protégé est l’un des plus riches du Gabon. Au milieu d’un paysage vallonné de forêts et de savanes, le site combine safari, archéologie et recherche scientifique.
L’ex-miss Burkina et miss Africa Georgie Badiel est désormais à la tête d’une fondation qui finance des forages au Burkina Faso et auteur d’un livre qui sensibilise les enfants au problème de l’accès à l’eau.
Présentée à l’Assemblée nationale française le 26 novembre prochain, la création d’une Communauté méditerranéenne des énergies renouvelables (Cemer) permettrait d’assurer l’avenir des futures générations. Une trentaine de députés réunis autour de M’Jid El Guerrab appellent à l’union.
Les habitants de la ville surnommée « la petite Tchernobyl de Tunisie », dans le sud-est du pays, craignent que le scénario de l’explosion de Beyrouth ne se reproduise. En cause : la disparition de plusieurs centaines de tonnes d’ammonitrate.
Quelles conséquences le changement climatique aura-t-il sur l’agriculture et l’alimentation en Afrique ? Une étude préconise d’opter pour des productions plus durables, et notamment de limiter la culture du maïs et du riz.
Le musée des Confluences de Lyon consacre une exposition immersive au massif du Makay. Une région très peu explorée du Sud-Ouest de Madagascar, célèbre pour son incroyable biodiversité mais menacée par l’activité humaine.
Des milliers de personnes ont de nouveau manifesté samedi à Mahébourg (sud-est) pour dénoncer la gestion par le gouvernement mauricien de la marée noire qui a souillé en août les côtes de l’île.
Reverdir une bande de 8000 km de long reliant la côte Atlantique à la mer Rouge, du Sénégal à l’Érythrée. Tel est l’ambitieux programme qui doit aider le Sahel à se relever. Mais à condition que les acteurs concernés s’impliquent vraiment.
Avec à son bord plus d’un million de barils, le pétrolier FSO Safer se dégrade au large des côtes yéménites et menace les pays riverains de la mer Rouge.
Il est urgent de revoir la gestion des ressources forestières camerounaises, dans le respect des droits des populations autochtones. Leur survie en dépend.