Après avoir dirigé l’assureur ouest-africain Colina pendant plus de vingt ans, le Franco-Libanais Raymond Farhat a pour mission de faire de son repreneur marocain, Saham Finances, un véritable groupe panafricain.
Encore émergent en Afrique, le secteur retient de plus en plus l’attention des fonds d’investissement. Médicaments, assurances, cliniques… Le potentiel est énorme.
Dans les tuyaux depuis plusieurs semaines, l’introduction à la bourse d’Alger d’une partie du capital de l’entreprise agroalimentaire NCA-Rouiba a été officiellement autorisée mercredi 6 février par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de bourse (COSOB).
Le groupe panafricain Ecobank vient de finaliser la cession à l’assureur britannique Old Mutual du nigérian Oceanic Life, sa filiale d’assurance-vie acquise fin 2011 lors de la reprise d’Oceanic Bank.
Le groupe bancaire français Société générale cherche activement un repreneur pour la SGBGE, sa filiale en Guinée équatoriale. Un groupe marocain tiendrait la corde.
Le groupe bancaire panafricain Bank of Africa vient d’annoncer qu’il avait obtenu l’agrément de la part des autorités togolaises. Un agrément qui lui permet d’ouvrir la 16e banque de son réseau, d’ici à la fin 2013.
Rembourser pour échapper aux juges quand vous êtes accusé d’avoir volé beaucoup d’argent, c’est désormais possible. Le Tribunal criminel spécial a déjà permis à l’État camerounais de recouvrer 3 milliards de F CFA.
De l’essor à l’effort. Les espoirs de reprise rapide ont été douchés par les crises politiques et, désormais, le ralentissement économique mondial. Alors que les États mettent de plus en plus de pression sur les banques africaines, celles-ci l’ont compris : le temps de la croissance tranquille est révolu.
Objectif croissance. Consolidation, bancassurance, microassurance… Les initiatives se multiplient sur le marché africain, encore négligeable à l’échelle mondiale.
Le Sénégalais Gabriel Fal a été désigné président des conseils d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et du Dépositaire central – Banque de règlement (DC/BR), les deux structures centrales du marché financier régional de l’UEMOA.
Soupçonné par le FBI d’avoir dérobé plusieurs millions de dollars à quelque 217 banques et établissements américains, le jeune pirate informatique Hamza Bendelladj, arrêté à Bangkok, ne laisse d’intriguer.
Malgré des rentabilités parmi les plus élevées au monde, l’Afrique n’attire que peu de capital-investisseurs hexagonaux. Une réalité qui pourrait peu à peu changer.
Alors qu’elle se dit intéressée par le rachat de la part de l’État (49 %) en cas de privatisation, la SIB, filiale du marocain Attijariwafa Bank, entend maintenir la pression sur le leader du marché, Société générale.
Le groupe marocain Saham vient d’acquérir une société d’assurances au Kenya, Mercantile Insurance. Il a également introduit sur la Bourse de Maurice une nouvelle sous-filiale dédiée à l’Afrique de l’Est et australe, Colina Holdings.
Malgré une situation critique, tant sur un plan politique qu’économique, le nouveau gouverneur de la Banque centrale égyptienne Hicham Ramez se dit optimiste.
La Société financière internationale (SFI, Groupe Banque mondiale) a annoncé son intention d’investir jusqu’à 48 millions de dollars dans le capital de la banque tunisienne Amen Bank. En priorité pour soutenir les PME locales et la création d’emplois.
Le gouvernement camerounais a débloqué une somme de 20 milliards de F CFA (30,5 millions d’euros) pour former le capital de deux nouvelles institutions financières, la Cameroon Rural Financial Corporation et la Banque camerounaise des PME.
Les trois PME africaines cotées sur le marché libre NYSE Euronext doutent. Si leur présence sur la Place française leur a permis d’être plus visibles, la levée de fonds demeure une gageure.
La société de gestion sud-africaine Ethos Private Equity a levé 800 millions de dollars pour son dernier fonds destiné aux moyennes et grandes entreprises en Afrique du Sud et en Afrique subsaharienne.
Eleni, la société fondée par l’ancienne patronne du Ethiopia Commodity Exchange, a reçu 5 millions de dollars de financement en fonds propres de la part de la Société financière internationale et de Morgan Stanley.
Forte du succès de l’Ethiopia Commodity Exchange (ECX), Eleni Gabre-Madhin, sa fondatrice, se lance un nouveau défi : dupliquer cette expérience dans d’autres pays du continent.
Au coeur du tissu économique africain, les petites et moyennes entreprises restent les parents pauvres du financement. Entre création de banques spécialisées et amélioration du climat des affaires, que peut-on attendre de l’État ?
Alors que Orascom Construction Industries (OCI) déménage sa cotation à Amsterdam, plusieurs financiers dont Bill Gates ont décidé d’investir un milliard de dollars dans le nouveau holding hollandais du groupe égyptien d’engrais et de BTP, OCI NV.
Née dans le cadre d’une initiative publique, la Banque de l’habitat du Bénin a été confiée au privé. Mais l’état n’a pas tenu toutes ses promesses, et l’établissement s’est développé très lentement.
Plombé par ses activités de banque d’affaires à Londres, le groupe marocain a choisi de revoir sa stratégie au Royaume-Uni, en France et en Espagne. Avec plus de modestie.
Élu fonds africain de l’année durant le Africa CEO Forum, le financier dirigé depuis sept hubs à travers le monde – dont un à Nairobi -, gère près de 6 milliards d’euros investis dans des entreprises du Sud. L’Afrique est plus que jamais à son programme.