En exclusivité, Jeune Afrique livre les coulisses des négociations qui ont conduit au rachat de la filiale ivoirienne de BNP Paribas par l’État ivoirien.
Le profil de Slawomir Krupa, futur DG de la banque, tranche avec celui de l’actuel patron, Frédéric Oudéa. En interne, on insiste au contraire sur la solidité et la pérennité de la stratégie africaine.
Structuration d’un nouveau véhicule, mobilisation des fonds souverains locaux, déblocage de projets complexes… Le directeur général d’Africa50 partage à Jeune Afrique l’ambitieuse feuille de route de l’institution de développement.
À travers l’annonce d’une double transaction, le Franco-Ivoirien est sur le point de boucler son incursion dans le milieu délicat du financement « exotique ». Explications.
De Casablanca Finance City à la CGEM, en passant par des cabinets de conseil renommés, le très réservé PDG de la Banque centrale populaire étoffe son réseau sans faire de bruit.
Avec la reprise de la filiale de la BNP, la BNI ivoirienne s’apprête à distancer sa rivale publique Banque malienne de solidarité, et se rapproche ainsi du leader régional, Société générale.
L’agence de notation table sur des perspectives stables pour le secteur bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, dont le taux de croissance devrait atteindre 6,1% cette année.
Officialisé ce 28 septembre en conseil des ministres, le rachat par l’État ivoirien de la Bicici, filiale locale de BNP Paribas, permet au pays de concrétiser son ambition de loger un futur champion bancaire panafricain.
L’étude de la santé financière des deux cents premières banques du continent confirme l’amélioration très forte de leurs profits après la pandémie de Covid.
Porté par la reprise économique de 2021, le secteur retrouve des couleurs. Un marché en pleine recomposition où, aux côtés de Sanlam et Allianz, des acteurs comme Sunu et NSIA multiplient les opérations d’acquisition.
Marqué par une nette reprise post-Covid, l’exercice 2021 voit les établissements africains connaître un retour de forme inédit. Avant le revirement radical du contexte macroéconomique mondial né de l’agression de l’Ukraine en février 2022.
Quelles sont les banques qui ont engrangé le plus de bénéfices ? Dans le secteur de l’assurance, quelles compagnies ont gagné le plus de parts de marché ? Jeune Afrique fait le bilan de l’année en publiant son classement exclusif des 200 premières banques et des 100 premiers assureurs du continent.
Concilier profits confortables et fort impact environnemental : c’est possible. Selon Lina Osman, Arvana Singh et Amal Benaissa qui, à Standard Chartered, Nedbank et Bank of Africa, sont décidées à bousculer les usages financiers sur le continent.
Les 28 et 29 novembre prochain, plus de 500 décideurs africains et internationaux se réuniront à l’hôtel du 2-Février de Lomé, au Togo, pour débattre autour des questions qui animent l’industrie financière.
En sept ans, Ade Ayeyemi a assaini les finances du groupe panafricain, digitalisé ses activités et in fine déployé un véritable arsenal numérique. Son successeur, Jeremy Awori, transfuge de la kényane Absa Bank, est attendu au tournant.
Pathé Dione, Simon Tiemtoré, Bernard Koné Dossongui, Mahamadou Bonkoungou… Ces dernières années, une poignée d’entrepreneurs locaux ont racheté ou obtenu des licences bancaires. JA décrypte la stratégie de ces nouveaux acteurs, inspirés par des pionniers comme le Togolais Gervais Koffi Djondo ou le Burkinabè Idrissa Nassa.
De nouveaux directeurs généraux ont été nommés dans cinq filiales subsahariennes. Le point sur les défis auxquels ils font face, notamment sur deux marchés clés : le Cameroun et le Sénégal.
En moins de deux ans, l’entité africaine du géant mondial a su mettre au point une stratégie visant à surfer sur la manne que représentent les investissements asiatiques dans les infrastructures du continent, sa connaissance du marché chinois et la réorganisation de ses activités internationales.
Près de deux ans après sa sortie de Guinée équatoriale, Afriland First Group veut s’appuyer sur sa filiale camerounaise pour s’installer au Congo, au Tchad et en Centrafrique. Mais le groupe n’a pas encore tranché sur la forme de ses implantations.
À Conakry, des dirigeants non-guinéens d’établissements bancaires doivent renoncer à leurs postes parce que la Banque centrale ne leur délivre plus l’agrément nécessaire à l’exercice de leurs fonctions.
Durant les trois ans du mandat du prochain directeur général, qui doit arriver le 1er octobre, celui-ci devra accompagner la banque publique vers un rapprochement avec ses homologues… ou vers la privatisation.
L’actuel président de la Banque d’investissement et de développement communautaire poursuit son lobbying pour obtenir un second mandat. Mais il fait face à l’opposition déterminée du ministre des Finances sénégalais, qui souhaite que ce poste revienne à son pays…
Cibler les champions de la tech de demain en s’appuyant sur l’expérience d’une trentaine de fondateurs de licornes : la Sud-Africaine passée par le géant Actis présente les objectifs du fonds qu’elle codirige et analyse le développement du capital-risque en Afrique.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Le patron d’Afreximbank a révolutionné les activités de l’institution panafricaine, au service d’une vision ambitieuse du futur du continent. Panafricaniste, il a trouvé avec la Zlecaf un nouveau moteur pour son groupe.
La banque française, dont les activités sur le continent remontent à près d’un siècle et demi, vend ses dernières filiales majeures en zone CFA. La fin d’une époque ?
Alors qu’approchent ses derniers moments à la tête du groupe qu’il a rejoint en 2015, le patron de la banque panafricaine livre sa recette en matière de transformation numérique et détaille sa vision du futur de la finance et de la tech sur le continent.
Le processus de recrutement du nouveau directeur général du groupe panafricain basé à Lomé arrive à son terme. La désignation du Kényan, qui succédera à Ade Ayeyemi, n’attend plus que la validation du régulateur, comme l’a révélé Africa Business+.
Processus au long cours, la cession de l’un des fleurons du continent agite l’ensemble du secteur financier africain. Décryptage d’une saga à rebondissements.
À la première édition du Forum Afrique-Caraïbes sur le commerce et l’investissement, l’institution bancaire panafricaine anticipe jusqu’à 700 millions de dollars de financements pour dynamiser le développement des échanges avec la diaspora.
Le cabinet de conseil prévoit, dans un rapport récent, une multiplication par près de huit du revenu cumulé des fintech africaines en 2025, par rapport à 2020.