Forts d’avoir échappé aux conséquences les plus ravageuses de la crise financière mondiale, les établissements africains ont vu leurs revenus et leurs bénéfices repartir à la hausse en 2010. Toutefois, comme le montre le début de l’année 2011, les risques restent élevés.
Au Cameroun, la concurrence entre établissements est de plus en plus vive. Si les multinationales restent en tête, les groupes africains investissent le terrain et les acteurs nationaux se renforcent.
Qu’importent l’or, les diamants, ou même l’annulation de la dette… Le Premier ministre congolais en est convaincu : son pays n’a jamais su exploiter son potentiel. Nommé en 2008, il défend le bilan de Joseph Kabila, dont il a choisi de soutenir la candidature à la présidentielle du 28 novembre.
En annonçant la création d’une assurance récolte, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) réalise une importante avancée sociale et économique. Une initiative bienvenue en cette période de crise alimentaire.
Arrivé à Abidjan en 2007, le très discret cabinet français prépare l’introduction à Paris de deux entreprises africaines. Le point sur cette société appelée à jouer un rôle croissant dans la finance du continent.
Propriété du groupe Tuninvest, le fonds Africinvest s’apprête à acquérir la majorité du capital du nigérian Guaranty Trust Assurance (25 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2009). À terme, le fonds d’investissement tunisien espère faire passer cet assureur généraliste de la troisième à la deuxième place sur le marché nigérian.
Fils d’un fonctionnaire ghanéen de l’ONU à la retraite, ce jeune trader aurait détourné 1,5 milliard d’euros au nez et à la barbe de son employeur, la banque suisse UBS.
Le distributeur de produits pétroliers s’introduira sur le marché libre NYSE Euronext le 15 octobre. Objectif : lever 5 millions d’euros, à travers un emprunt obligataire, pour financer son développement.
Soucieux de se mettre à l’abri du moindre incident, les grands groupes promeuvent la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) à travers leurs filiales locales. Le fait qu’ils soient particulièrement exposés à l’opinion publique n’y est pas étranger.
Le capital-investisseur des Émirats arabes unis Abraaj Capital récupère la gestion d’un fonds de 110 millions d’euros, ciblé sur la Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte.
Après la Société générale et l’affaire Jérôme Kerviel, c’est au tour du groupe bancaire UBS d’être au coeur de la tourmente. Un de ses jeunes traders, Kweku Adoboli, vient d’être inculpé par la justice britanique pour une fraude de 1,5 milliards d’euros.
Le groupe nigérian United Bank for Africa (UBA) a vu sa capitalisation boursière fondre de moitié depuis janvier. Alors que l’agence Fitch Ratings vient de dégrader sa note, des questions se posent sur sa stratégie nationale et africaine.
United Bank for Africa a vu sa capitalisation boursière fondre de moitié depuis janvier. Alors que l’agence Fitch Ratings vient de dégrader sa note, des questions se posent sur sa stratégie nationale et africaine.
Voilà de quoi se mettre à l’abri pour un petit moment. D’après le gouverneur de la Banque centrale libyenne, Qassem Azzoz, l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a vendu plus de 20% des réserves en or du pays au cours des derniers jours de son régime. La valeur de la transaction s’élèverait à plus d’un milliard de dollars.
Alors que les géants des mines affichent des résultats records en 2011, leurs titres boursiers ne cessent de dégringoler. Que demandent de plus les marchés financiers ?
Le premier, Charles Mporanyi, dirige depuis vingt ans l’un des plus grands groupes du Rwanda. La seconde, Nadia Uwamahoro, encore étudiante, fait une entrée remarquée dans le secteur des nouvelles technologies. Portraits.
Restauration, distribution, high-tech, loisirs… Une nouvelle classe moyenne urbaine émerge au Rwanda. Et elle ne lésine pas sur les moyens pour se faire plaisir. Stimulant l’économie mais creusant les inégalités sociales.