Après avoir ouvert son capital à la Banque ouest-africaine de développement, le jeune groupe ivoirien pourrait accueillir un deuxième actionnaire de référence pour soutenir sa stratégie régionale.
Alors qu’en 2009 le secteur a progressé dans les pays émergents, il a reculé en Afrique. Les marchés sud-africain, marocain et nigérian affichent néanmoins un certain dynamisme.
Quelques mois après avoir renoncé à la reprise d’une banque ivoirienne, le groupe bancaire régional Financial Bank, contrôlé par le capital-investisseur Emerging Capital Partners, s’installe dans l’autre locomotive de la zone franc CFA : le Cameroun.
Le porte-monnaie mobile est promis à un bel avenir en Afrique. Une aubaine pour les opérateurs, qui en profitent pour fidéliser leurs abonnés et générer des profits. Seuls perdants : les établissements financiers.
En août 2010, la société BOA GROUP, holding du Groupe BANK OF AFRICA (Groupe BOA), s’est portée acquéreur de la Banque Indosuez Mer Rouge (BIMR), et a engagé avec son propriétaire, le Crédit Agricole, ainsi qu’avec les autorités djiboutiennes, les discussions nécessaires à la conclusion de cette opération.
Par la voix de son avocat, le président gabonais Ali Bongo, fils de feu Omar Bongo Ondimba, a formellement rejeté les soupçons de malversations à la BEAC qui pèsent sur son père depuis la révélation par WikiLeaks d’un mémo d’une chancellerie des États-Unis au Cameroun.
Dans une interview au quotidien français Le Figaro, Laurent Gbagbo se compare au président zimbabwéen Robert Mugabe. Jouant la partition de la citadelle Côte d’Ivoire assiégée par les « pays occidentaux », il se dit victime d’un complot. Comptant au passage faire oublier qu’il a été désavoué par les urnes.
Alassane Ouattara a enregistré un soutien de poids jeudi avec sa reconnaissance comme étant « le président légitimement élu » de Côte d’Ivoire par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Le train à grande vitesse (TGV) qui devrait relier, à partir de 2016, Tanger à Rabat en une heure et vingt minutes, contre trois heures et cinquante-cinq minutes aujourd’hui, ne sera pas financé par la Banque européenne d’investissement (BEI).
La haute main sur le coffre-fort de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est un enjeu de taille pour Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.
Duplicité, laxisme, voire complicité. Les télégrammes diplomatiques américains révélés par WikiLeaks ne sont tendres ni avec le président Amadou Toumani Touré (ATT), ni avec son armée, ni même avec son système financier.
Douanes, impôts, cacao, pétrole… Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se disputent le fauteuil de président et les cordons de la bourse. Mais, en attendant un éventuel dénouement, ce sont à nouveau les entreprises et les consommateurs qui trinquent.
Les révélations continuent de pleuvoir sur le site WikiLeaks. Un mémo de la diplomatie américaine cite le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, affirmant que le président soudanais Omar el-Béchir est parvenu à faire sortir de son pays plusieurs milliards de dollars ponctionnés sur les recettes pétrolières.
Année de recul pour Accra, de progression pour Tunis, 2009 aura été marquée par un fort fléchissement de l’activité sur les marchés d’actions et par la rareté des nouvelles cotations.
En prenant officiellement les commandes de Bank of Africa, le fleuron du royaume chérifien fait du groupe panafricain le pilier, au sud du Sahara, de sa stratégie internationale. Décryptage.
L’État du Cameroun a lancé un emprunt obligataire d’un montant de 305 millions d’euros destiné à financer des projets de développement, a annoncé jeudi à Libreville son ministre des Finances.
À l’heure où le continent s’avère de plus en plus attractif pour les investisseurs boursiers, que pensent les gourous de l’investissement mondial des places financières africaines ?
Créé en 1983, l’un des leaders marocains de la monétique, affiche une santé étincelante. Le moment idéal selon son dirigeant, Aziz Daddane, et ses actionnaires pour introduire 30 % du capital à la Bourse de Casablanca.
Avec 29 banques en Tunisie, le secteur, qui a bien résisté à la crise, demeure trop fragmenté. Les autorités veulent marier STB et BH, pour faire naître un champion.