Plus de 150 entrepreneurs africains (parmi lesquels de nombreux anglophones et lusophones) se sont rendus à Bordeaux pour les Africa France Business Meetings, dans la foulée du sommet de Nice. Seule ombre au tableau : la frilosité des PME françaises à l’égard du partenariat.
Sa mission : réorganiser l’institution. Son credo : confiance, transparence et sérénité. Signe distinctif : n’est pas gabonais. Quatre mois après sa nomination, le nouveau gouverneur de la Beac est déjà passé à l’action.
Chasse gardée du Gabon depuis des décennies, la gouvernance de la Banque des États de l’Afrique centrale, secouée par de récents scandales, sera désormais rotative. Et c’est la Guinée équatoriale qui ouvre le bal.
Lors de leur sommet extraordinaire qui s’est ouvert à Brazzaville, lundi 7 juin, les chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont procédé à de nouvelles nominations. Objectif : « remédier » aux dysfonctionnements de la Beac.
Les banques du continent sont confrontées de lourdes procédures et doivent montrer patte blanche pour obtenir l’autorisation d’installer des filiales, notamment en France.
L’absence de coopération entre établissements nord-africains freine les investissements et le commerce à l’échelle de la région. Mais, doucement, les choses commencent à bouger.
Une petite dizaine de sociétés indépendantes sont apparues dans la zone franc. Guidant entreprises, États et investisseurs privés, elles multiplient les beaux coups à l’ombre des grandes banques d’affaires.
Outil de financement privilégié des PME, le crédit-bail est un succès au Maroc et en Tunisie. En Algérie, il offre des perspectives de croissance séduisantes.
Destiné au secteur privé, le Fonds pour l’agriculture africaine sera lancé en juillet avec plus de 100 millions d’euros apportés par une multitude d’acteurs de la finance.
Le rapprochement des Bourses du Cameroun (DSX) et d’Afrique centrale (BVMAC) doit se concrétiser prochainement. Le patron de l’autorité de régulation de la Cemac, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), explique les grandes lignes de ce processus.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
Présent dans 29 pays d’Afrique, Ecobank, qui tiendra la 22e assemblée générale de ses actionnaires à Nairobi le 11 juin, s’engage dans la consolidation et l’optimisation de son réseau. Nigérian de 56 ans, le patron de la banque panafricaine revient sur ses priorités.
Pour les secteurs en plein boom, comme l’automobile ou la construction, la couverture des risques est obligatoire. Et c’est un marché presque vierge à conquérir.
Les quarante plus grandes entreprises africaines ont été passées au scanner par le cabinet international de conseil Boston Consulting Group (BCG). Conclusion de l’étude : le continent se positionne comme l’un des marchés mondiaux les plus prometteurs, à l’image de ceux des BRIC.
Ardemment souhaité par les Ivoiriens, le retour de la Banque africaine de développement à son siège officiel d’Abidjan n’est pas (encore) à l’ordre du jour. En attendant, l’institution que préside Donald Kaberuka se porte bien, merci…
Ralentissement de la croissance, bénéfices en baisse : rares sont les groupes panafricains épargnés par les difficultés en 2009. Après les années de conquête territoriale, l’heure est à la rationalisation des politiques de développement à l’échelle du continent.
Panne de l’ascenseur social français oblige, un nombre grandissant de jeunes diplômés issus de l’immigration maghrébine vont tenter leur chance au royaume chérifien. Le plus souvent avec succès.
Profits et fonds propres en chute libre : après une année 2009 difficile, les banques du pays acceptent plutôt bien la réorganisation du secteur lancée par le gouverneur de la Banque centrale.
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé sa décision de tripler son capital, porté à quelque 100 milliards de dollars US (81 milliards EUR), à la clôture de ses assemblées annuelles à Abidjan.
Première entreprise 100 % africaine cotée à Paris, depuis le 21 décembre 2007, la Simat affiche une croissance à deux chiffres. Son patron détaille ses ambitions pour 2010, dont celle d’entrer à la Bourse d’Abidjan.